Les asiatiques : Hong-kongrois

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Après les japonais, les coréens, les Shanghriotes et les taipeiyotes, il ne me restait plus qu’à vous parler du dernier type d’asiatique que j’ai croisé durant mon tour d’Asie, les Hong-kongrois, Hong-kongolais, Hong-kongolois… c’est à votre convenance. C’est le seul peuple sur lequel je peux me prononcer pleinement car pour rappel, Hong-kong est indépendant. Pas d’extrapolation des habitants d’une ville sur tout un pays car la ville est le pays.

Je vous refait pas le pitch sur le pourquoi-comment-d’ou-vient-mon-avis parce que je l’ai déjà fait trois fois dans mes 3 précédents articles et que de toute façon, j’ai raison et vous avez tort.

Mais avant de commencer, j’ai laissé parler mon inspiration créatrice pour faire cette petite séquence tournée à Hong-kong. Quand je vous disais que cette ville est un décors de film.

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Les Hong-kongrois : J’ai dit que Hong-kong était une ville internationale où les expatriés sont légion. On croise des occidentaux partout, tout le temps et le temps où nous étions des intrus dans les paysages que nous traversions est révolu. Toutes les 10 minutes, on croise un visage pale aux grands yeux et on est plus surpris d’entendre parler anglais dans le métro. A tel point qu’en arrivant, je me demandais à juste titre si j’étais encore en Asie.

Partant de ce constat, difficile d’établir un profil type de Hong-kongrois car il y en a autant que de nationalités présentes. FAUX ! Il y a beau y avoir beaucoup d’étrangers, le Hong-kongrois reste majoritairement chinois de Chine et rien que lorsqu’il parle, il est casse couille. Bah oui, pourquoi parler Mandarin comme presque partout en Chine quand on peut se distinguer et parler Cantonais ? Personnellement, mis à part avoir une sonorité différente à mon oreille, ça me gène pas plus que ça mais j’imagine pour les touristes chinois, c’est un peu chiant. Heureusement que l’anglais est là.

Car oui, le gouvernement de Hong-kong, une fois libéré de la tutelle anglaise puis chinoise, a eu la merveilleuse idée de promouvoir l’anglais à l’école et ce, dès la maternelle. Boom, prends toi ça dans les dents douce France ! Résultat, 1/3 de la population est parfaitement bilingue et le reste à un niveau suffisant pour tenir une discussion. Ce ne sont pas juste des chiffres en l’air, au quotidien, ça se ressent ! Peu importe le magasin ou le restaurant, on parle anglais. A une exception près, on a toujours eu des interlocuteurs bilingues, souvent avec un très bon accent, de temps en temps avec une prononciation juste incompréhensible. Mais quand même ! On vient de pays où ce n’était pas le même niveau. C’est une vraie bulle d’air de pouvoir comprendre et se faire comprendre facilement. J’insiste sur le facilement parce que, tout le temps et partout dans le monde, on arrive à communiquer. Mais les efforts mis en œuvre sont parfois colossaux et fatiguant à la longue, même si tout le monde y met de la bonne volonté. Ici à Hong-kong, c’est facile et ça fait du bien !

On a donc une ville internationale, tournée vers l’international, avec des gens qui parlent « l’international » (langue officiel du monde). C’est cool non ? Oui car malgré toute cette ouverture, la ville reste très asiatique dans son ambiance, malgré la modernité de verre et d’acier qui pousse comme de la mauvaise herbe sous forme de building. Et pour les habitants ? Pas de doutes, ils sont profondément chinois aussi. Mais de manière différente des Shanghriotes.
Pas de voix fortes, d’avertisseurs sonore ou d’incivilitées routières. Pourtant, si la torture avait été autorisée, j’aurais pris beaucoup de plaisir à mettre un paquet de Hong-kongrois les pieds dans une bassine d’eau avant de leur mettre des coups de Tazer dans la nuque. Et ça n’aurait été que l’apéritif.

Pourquoi tant de haine ? Pourquoi laisser parler son instinct primaire et violent ? Mais parce que putain ! PAR-CE-QUE ! Ils le méritent ! point ! Quand on agit comme un parisien de base alors qu’on est 3 fois plus nombreux, on mérite pas de vivre en communauté. Les gens qui sont en groupe et marchent les uns à côté des autres en bloquant le passage ? Coup de tazer. Les gens qui s’arrêtent en plein milieu du trottoir d’un coup sans raison ? Coup de tazer. Les gens qui forcent le passage comme des gorets pour prendre l’escalator ? Coup de tazer. Les gens qui restent devant les portes des métros dans le wagon ? Coup de tazer. Enfin, tous ces petits comportements chiants qui agacent déjà dans les grandes ville françaises mais qui sont cette fois démultipliés à cause du nombre d’habitants à Hong-kong. J’estime être quelqu’un de calme, de très calme et de très patient. Mais là, certains ont frôlé la mort sans même le savoir. Quand vous êtes dans un restaurant et qu’une personne tape dans le pied de votre chaise une fois, deux fois, trois fois, quatre fois… à la cinquième, vous lui plantez vos baguette dans les yeux avant de l’asperger avec votre soupe et de lui mettre un coup de tazer dans la bouche. Simple, efficace, rapide et ça donne le ton. On ne tape plus dans ma chaise. Point. Et j’aime bien le tazer !

Ca peut vous paraître débile d’être agacé par ces petites choses de rien du tout, mais mis bout à bout, à longueur de journée, c’est pénible. Ils sont 7 millions et agissent comme si ils étaient tout seul (j’ai pas déjà dit ça pour d’autres asiatiques ?). Merde quoi ! Je ne vais pas râler sur le fait qu’ils n’avancent pas parce que ce n’est pas de leur faute. On s’est aperçu avec seb que globalement, les Hong-kongrois ne marchent pas vite, ils ne sont pas pressés. Marchez à leur rythme dans un couloir de métro et observez. Vous verrez que vous avez l’impression de vous trainer (si vous avez l’habitude de Paris/Tokyo en tout cas) et que tout le monde marche à la même vitesse. Nous avec nos grandes jambes, on se traine mais on peut pas leur vouloir de prendre leur temps quand même.

Ce qu’il y a de bien dans ce comportement égocentrique agaçant, c’est qu’on ne le voit presque que dans le métro. Dans la rue et dans les centres commerciaux, pas de soucis. Quand on visite, c’est pareil, les choses semblent faites à l’échelle de la population donc c’est fluide. Mais le métro… le métro… c’est l’espace de liberté pour le « moi » profond et sauvage de l’homme civilisé. Comme il n’est pas super bien pensé (on passe d’immenses couloirs à de tout petits escalators/escaliers, goulets d’étranglement pour les centaines de personnes qui se pressent au même moment), c’est la loi du plus fort.

C’est pourtant le moyen le plus pratique de se déplacer donc il faut faire avec. J’insiste quand même sur le fait que ce sont de petites choses, de petites attitudes et que ce n’est pas la mort. On a pas la boule en ventre ni une répulsion viscérale à l’idée de prendre le métro. C’est juste super agaçant de voir tout le monde agir comme des mômes.

Comme je vous l’ai dit, dans les restaurants, ça s’est toujours bien passé même si parfois, on avait du mal à trouver un endroit qui ne soit pas hors de prix mais clean quand même. Je vous déconseille les restaurants japonais (30 minutes d’attente pour du riz avec du lard grillé merde ! 30 putains de minutes ! Et autant pour des frites !) et les restaurants dans les centres commerciaux de manière générale. Comme les centres commerciaux sont très chic, le prix des restaurants est assez élevé. On se rapproche dangereusement des prix français par endroit. Contrairement au mc do. Le mc do à Hong-kong, c’est juste n’importe quoi. C’est le moins cher qu’on ait fait en 3 semaines. Deux grands menus avec dessert pour 7 euros. Faites la même chose en France pour voir. Et comme à Hong-kong, on ne débarrasse pas sa table en partant.

On a le cul entre deux chaise avec les Hong-kongrois. On a envie de les prendre dans ses bras parce qu’ils parlent anglais et qu’ils sont globalement cool (les Hong-kongroise ne sont pas aussi belles que les Taipeiyotes mais plus que les Shanghriotes. On les oublie facilement quand même) mais dans la minute qui suis, on cherche une batterie de voiture et une flaque d’eau pour passer à l’acte. Pas de quoi annuler un possible voyage ou être dégouté mais… plus la gène est insignifiante, sans importance (mais répété) et plus c’est agaçant. Comme un moustique quand vous venez de vous coucher. C’est agaçant mais y’a peu de chance que ça vous empêche de dormir.

Donc, ils sont cool mais une tarte dans la gueule de temps en temps leur ferait du bien.

J’ai fait le tour complet des peuples d’Asie que j’ai pu croiser et comme vous l’avez vu, il y a autant de différences que de ressemblances chez les uns et les autres. Si j’ai été un peu dur avec certains, jamais je n’ai été écœuré, dégouté ou énervé au point de voir mon séjour gâché. Vous savez comment marche la communication en général. On parle beaucoup plus de ce qui ne va pas, que ce qui va bien. Quand tout roule, on ne le dit pas. Mon avis est un peu pareil. J’ai appuyé peut-être un peu trop sur les points négatifs. Ils ne sont pas majoritaires dans l’expérience que j’ai vécu. Ils en sont une partie, partie aussi importante que les bons côtés car ils permettent d’apprécier encore plus les bons points de chaque endroit, chaque population. C’est toujours cette histoire de balance vous savez. Comment apprécier le bien si en face il n’y a pas le mal ?

Pour tous les endroits visités, c’est pareil. Je les ai apprécié autant pour les bons côté que les mauvais et j’ai aimé les gens autant pour leurs qualités que pour leurs défaut. Faites pareil et appréciez chaque chose pour ce qu’elle est, entièrement.

Et dernier conseil, ne bloquez pas votre carte de crédit si vous devez vivre encore quelques mois à l’étranger.

2 Réponses

  1. Je vois que dès que c’est pas un post nippo-centré, il n’y a plus personne pour réagir!

    En tout cas, tas description des Chinois du continent (Shanghai dans ton cas) me rappellent mon expérience à Pekin. Le sentiment que c’est chacun pour soi, la loi de la jungle, un peu comme si la masse désinhibait la politesse et le respect d’autrui. Les gens qui parlent super fort dans le métro comme s’ils étaient dans leur salon à la maison, c’est un peu comme ça que je repère les blédards chinois dans le métro parisien ^^.

    En fait, j’ai comme l’impression que l’urbanisation ultra-massive et ultra-rapide de la Chine n’a pas encore été digéré par la population contrairement à Séoul, Hong Kong ou Taipai qui ont commencé leur métamorphose depuis bien plus longtemps. Les codes de bonne conduite et de civilisation qui régissent les relations parmi la population urbaine ne sont pas encore entré dans l’esprit des Shanghaiens, mais faut espérer que ça arrive un jour.

    Et sinon à l’oreille, le cantonais c’est assez marrant à écouter, de loin la plus agréable entre le mandarin, le coréen et le japonais! Le cantonais, c’est un peu l’italien de l’Asie ^^.

    • C’est exactement ça ! Ils font comme si ils étaient tout seuls alors qu’ils sont en ville quoi ! Mais vu que ça a l’air de géner que les gens de « l’extérieur », j’ai peur qu’ils ne soient pas prêt de changer !

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