Zoo d’Ueno

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A force de se ballader dans les endroits que l’on connait, on en oublie de voir les choses évidentes, celles qui devrait vous sautez à la figure. Un genre de « facehuger » paysager.

Alors que je glandais en pyjama et en pantoufle dimanche dernier, à des années lumières de vouloir courir la capital mais sans vouloir non plus rester dans un état végétatif avancé, je décidais… de trainer sur facebook. Mon frère et ma belle-soeur avaient posté quelques photos de l’aquarium qu’ils avaient visité avec mes nièces.

Mais c’est bien sur ! A 15 minutes de mon lit, il y a le zoo d’Ueno, c’est dimanche, il fait beau : pourquoi ne pas aller y faire un tour avec toutes les familles ?

Manger, douche, habillage. Je suis frais comme un gardon, prêt à voir des zanimaux cromeugnon. A Ueno, comme d’habitude, il y a de l’animation. Un jongleur/joueur de diabolo fait son show et rencontre un certain succès, comme le prouve la cohue pour lui donner de l’argent à la fin du spectacle. Mais je suis pas la pour ça.

Entrer dans le zoo se fait aussi facilement que de prendre le métro. On prend son ticket à la machine en payant se qu’il faut selon le nombre de personne (600 yens par tête) et tu rentres. Simple comme bonjour. Sitôt entré, difficile de manquer l’attraction principale, celle que la France a mis quelques année à avoir aussi, je parle bien entendu des pandas géants. Il y a deux ans, quand j’étais venu avec seasher, il n’y en avait pas/plus. Cette fois, pour la première fois de ma vie, j’allais en voir deux ! Ca parait bête comme ça mais le panda, c’est le genre d’animal qu’on nous montre depuis qu’on est tout petit dans les livres, les dessins animés, qu’on voit dans les documentaires quand on est plus grand, mais qu’on a globalement rarement l’occasion de voir en vrai.

Et ba c’est trop bien un panda. Le parfait croisement entre un chat et un totoro. On a qu’une envie c’est d’être dans la cage pour dormir sur leur ventre en machouillant des feuilles de bambou. C’est tellement facile de les voir, avec un zoo en centre ville dont l’entrée n’est pas cher, qu’il n’y a pas de file d’attente ou de foule devant les cages. Il y a bien une trentaine de personnes mais c’est n’est pas énorme.

Sur le zoo en lui-même, il n’y a pas grand chose à dire, c’est pas le plus grand zoo que j’ai vu mais il est bien aménagé. J’aime autant que je déteste le principe de zoo. Enfermer des animaux parce qu’on est pas capable de leur foutre la paix dehors, les sauver parce qu’on les tue, c’est frustrant car tout est de notre faute, à nous les hommes.

J’ai été très étonné de voir que l’endroit était presque plus fréquenté par les couples que par les familles avec enfants. Je vais au passage rompre le cou au cliché qui veut que les japonais ne fassent pas de démonstration public de leur amour : c’est FAUX. Comme partout ailleurs, ils se tiennent la main, la taille, s’embrassent, comme en occident ! Je parle bien sur des moins de 35-40 ans. Les plus âgés, ne sont pas passé du coté obscur.

Allez, place aux images.

11 Réponses

  1. Merci Kevin pour ces photos je les ferait voir à tes nièce mais la il est 6h00 du mat alors elles dorment encore bye

  2. Trop beau le panda ! Même si je partage complètement ton avis sur les zoos, ce partage entre fascination des animaux et dégoût des humains…
    Lâche pas ton blog, c’est cool 😉

  3. Oué je suis d’accord avec toi. Il faudrait qu’on t’enfermes dans la cage avec le panda.
    Les japonaises seraient en sécurité ainsi.

    Les panda c’est comme les chats. Ça sert à rien.

  4. ha très belles photos dans se superbe zoo ! ok moi aussi je suis contre les zoos mais ils permettent aux espèces en voie de disparition de se reproduire : le panda peut difficilement se reproduire en captivité, afin de sauvegarder cette espèce menacée, les zoos et les centres d’élevage ont souvent recours à l’insémination artificielle. Les premiers succès de cette technique ont été obtenus au zoo de Pékin dès 1978. Le juillet 2012 : Naissance du premier panda de l’année, au zoo d’Ueno, Tokyo (Japon) !
    à lire : http://www.pandas.fr/index.php/actus-2012/634-5-juillet-2012-naissance-du-premier-panda-de-lannee-au-zoo-dueno-tokyo-japon.html
    et à mon avis ils ont l’air en bonne santé d’après les pauses cool ! j’ai déjà vu un zoo en martinique et à mon grand désespoir un mouroir, et celui de vincennes n’était pas mieux !
    bon continue à nous faire de belles photos et trouves moi des geishas ! héhéh bise

    • j’ai une mauvaise nouvelle pour toi mais le petit panda est mort une semaine après sa naissance. mais sinon je suis d’accord sur le principe de préservation des animaux. Le truc, c’est qu’on les préserve de nous même :-(

      • … et on les préserve pour nous-même, parce que le panda qui est mort il s’en fout, et la communauté des pandas s’en fout tout autant, c’est une partie de l’humanité qui est triste qu’ils disparaissent et on veut que nos enfants puissent encore les voir.

        • … je me dis que la question importante c’est peut-être, est-ce que le panda ou tout animal est heureux en captivité et pas est-ce que son espèce va survivre. Voilà j’ai fini :)

          • je pense qu’un animal, c’est comme un geek, tant qu’il a à bouffer, de quoi jouer, dormir et si en plus il a une partenaire sexuelle, il sera heureux. sauf peut-être les oiseaux et les rapaces.

          • Le bonheur, encore une notion bien humaine effectivement…

  5. Je n’ai toujours pas vu le panda :/

    Jolies photos (une fois de plus)

  6. et pour en finir il ya une réelle menace :
    Environ 1.600 pandas vivent encore en pleine nature. Leur habitat se réduit sans cesse, car de plus en plus d’hommes abattent les forêts pour avoir du bois et pour y faire de l’agriculture, et il reste donc de moins en moins de bambous.
    De plus, les pandas géants sont parfois tués pour leur magnifique pelage ou bien meurent dans des pièges qui ont été placés pour attraper d’autres animaux.
    Le bambou lui-même représente un problème pour la survie des pandas géants. Une fois que le bambou fleurit – tous les 10 à 100 ans – il meurt, et il faut bien compter dix ans avant que de nouvelles pousses aient une taille suffisante pour servir de nourriture. Parfois, des forêts entières de bambous disparaissent ainsi et le panda n’a plus de quoi se nourrir.
    Dommage pour le bébé panda …

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