2013 – 2014

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C’est la fin de l’année, le début d’une nouvelle et comme l’a fait mon amie Impou sur son blog, il est de bon ton de tirer un bilan personnel de l’année écoulée, aussi bien en terme de musique, jeux video, films, rencontres, voyages et expérience accumulée tout au long de ces incroyables 12 mois écoulés. Car je vois pas d’autres mot que incroyable à vrai dire.

Mais restons terre à terre pour le moment, l’heure du sentimentalisme arrivera bien assez vite.

En musique, ça a été une vraie course aux concerts et aux sorties de single, tellement d’artistes excellents, de découvertes que c’est juste impossible de choisir une seule chanson ou un seul artiste. Je retiendrai quand même 3 évènements qui sortent du lot.

A commencer par le duo album/concert de Miwa, intitulé Delight.

Une magnifique voix, une très bonne joueuse de guitare et un album valsant d’un côté vers la pop avant de revenir sur du rock. Je l’écoute sans me lasser et son succès toujours plus grand nous promet de futurs classiques de la pop japonaise. Pour les détails, reportez-vous au live report que j’ai déjà rédigé.

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Dans le même genre, le combo Perfume Level 3 album + lives au Tokyo Dôme.

Un album rempli de titres réellement puissants quand on a le casque sur les oreilles mais qui le deviennent encore plus en live. Et ce n’est pas le dernier single, « Sweet refrain » qui me fera revenir sur cet avis car c’est aussi une perle.

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Pour finir, une petite surprise pour tes oreilles, le « groupe » Mush & Co.

Je mets groupe entre guillements car c’est un groupe fictif tiré du film « 彼女は嘘を愛しすぎている » (Kanojo wa uso o itoshi sugite iru) et qui  sert de tremplin à la chanteuse/actrice Sakurako Oohara. Malgré une coupe de cheveux improbable, elle est pleine de charme et sa voix, puissante et douce, a de nombreuses tonalités commune avec Yui. C’est simple, il est parfois difficile de savoir si c’est Yui ou Sakurako qui chante. La chanson est vraiment bien et ce n’est pas seulement parce que j’ai vu le film que je dis ça. Une très bonne découverte toute récente donc.

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Mon goût pour la musique asiatique ne s’est donc pas estompée cette année même si je dois bien reconnaître que les idols prennent de moins en moins de place dans mes playlist. Je les écoute et je les vois toujours avec plaisir mais en moins grande quantité. Bonne ou mauvaise chose, à chacun de juger mais c’est selon moi un juste rééquilibrage de tous les styles que j’écoute. il y a quand même eu d’autres faits musicaux marquant comme le Tokyo idol festival mais étant donné la relative facilité pour y assister et son rythme annuel, c’était moins fort que et neuf que le reste.

Du côté des films, j’en ai vu quand même quelques-uns dans les salles d’Asie. Du japon à la Corée en passant par Taiwan, je pense avoir vu du pays. Mais ce n’est pas tant le lieu de la projection que le film en lui-même qui est important et j’en ai vu tellement de différents que c’est impossible de faire un vrai classement.

Pacific Rim en 4D ; C’est un ajout particulièrement important car les sièges qui bougent, le vent, l’eau et la 3D sont particulièrement utile pour ce film ! Ressentir l’oscillation des mechas pendant leur marche, le choc des coups, le vent et les embruns pendant les combats, c’est juste jouissif, surtout que j’ai trouvé le film très très bon même si il est très classique et cliché.

Dragon ball Z : kami to kami : Le retour de Dragon ball au cinéma, c’est un petit évènement en soi. Peut-être pas le meilleur film mais la nostalgie aidant, j’ai pas été déçu.

World war Z : parce que ce film est une merde sans fin qui, même pris indépendamment du livre, ne tient pas la route une seule seconde. C’est prévisible et débile (mais pas drôle), sans parler du syndrome Brad pitt le surhomme qui survit à tout ! Regardez la dernière bande annonce et vous aurez vu tout le film.

J’aurais pu citer « Kaze tachinu » ou « Captain Harlock » comme très bons films mais je réserve mon jugement définitif après le visionnage d’une version sous-titrée car j’ai manqué trop de subtilités avec la version japonaise pour être crédible.

Les jeux video, ma petite passion dévoreuse de temps et d’argent, ne s’est pas faites oublier cette année encore. Que ça soit avec l’achat d’une PS vita, d’une PS4 ou des principales perles de l’année, j’ai eu de quoi me faire un avis sur pas mal de titres. J’en ai pas fait un bon paquet mais on ne peut pas être partout non plus. Le top est plus simple à faire par contre car des titres majeurs se sont démarqués.

DMC – Devil may cry : le reboot de la série était assez mal aimé lors des premières annonces mais force est de constater avec quel brio le studio Ninja theory a su redonner de la fraicheur à une licence en légère perte de vitesse. La direction artistique tue, la maniabilité est aux petits oignons et le style de Dante est encore plus incisif ! Vivement la suite !

Tomb raider : un autre reboot pour une autre franchise phare, Tomb raider redessine ce qu’est l’aventure et la survie dans le jeu video. L’intrigue n’est pas folle mais la construction des niveaux, la montée en puissance du personnage et les idées de gamedesign ont donné un nouveau standard à ce genre qui tourne un peu en rond. Et vivement la suite aussi !

The Last of us : je ne dirai rien, vous devez y jouer tout simplement. Du post-apocalyptique avec des monstres qui ne sont pas des zombies, des personnages réalistes, une histoire simple mais bien écrite et des doublages d’ultra bonne qualité, je dis oui ! 10 fois !

 

Je ne parle pas de GTA5 ? Nan mais ce jeu est hors catégorie donc bien évidemment qu’il est dans mon top mais tout le monde l’a déjà fait donc pourquoi en reparler ?

Le numérique et les arts visuels, c’est bien mais la lecture (certes numérique) c’est bien aussi. J’ai eu l’occasion de lire 13 livres cette année soit bien plus que les années précédentes. Il faut dire que j’avais le temps aussi. Le problème, c’est que j’ai lu des séries de 3, 4 volumes (voir 7) donc, je n’ai pas lu tant d’histoires différentes que ça.

Le sorceleur (the witcher) : Enfin de la bonne heroic fantasy dans un monde original et extrêmement bien foutu ! C’est réaliste, cru, noir mais c’est pour mieux que l’on s’attache aux personnages principaux a qui rien n’est épargné. Magie, guerre, complot, politique et monstres seront vos compagnons pendant les 7 volumes de la série. Sans oublier les 2 jeux video déjà sortis en attendant le 3e cette année.

Le Passage/les douze de Justin cronin : Le vampire moderne est arrivé et explose tout ce qu’on connait de ce mythe vieillissant et en manque de nouveautés. On jongle entre notre présent où sont mis en place les briques de l’élément déclancheur et le futur, dans 100 ans pour voir les conséquences du drame et suivre les héros d’un monde bien changé. Le 3e tome est en cours d’écriture et même si parfois, on se perd dans la multitude de personnages et les saut dans le temps, j’attends vraiment beaucoup de la fin de cette trilogie !

Ikebukuro west gate park : Un classique mais je ne m’y étais jamais plongé. Il a fallu que je vive près d’Ikebukuro pour finalement me décider et même si je n’ai pas encore lu le 3e volume (pas de version kindle), les 2 premiers m’ont vraiment conquis. C’est l’image de l’autre Japon, celui où tout n’est pas brillant et bien rangé, celui où il faut parfois faire le mal pour faire le bien.

C’est l’heure du quart d’heure sentimental ou pas ? On dirait bien hein !
J’ai commencé 2013 seul à Tokyo et je la finis moins seul dans la même région. Ce n’était pas prévu du tout et c’est pour ça que cette année était si intéressante. Les imprévus, bon ou mauvais, se sont succédés et il en est souvent ressorti des anecdotes ou des souvenirs que j’ai partagé avec vous ici-même.  Mon retour en France pour 2 mois (ainsi que mes deux semaines en Angleterre) ressemblent finalement plus à des congés que j’aurais pris depuis le Japon, plutôt que d’être un retour au point de départ. Un retour au point départ mais avec quelques évolutions personnelles, cela va de soi. Qu’on le veuille où non, un voyage comme le mien vous fait grandir, d’une manière ou d’une autre, grâce aux rencontres, aux aventures, à la débrouille ou tout simplement à l’ouverture d’esprit que l’on est obligé d’avoir. Ce n’est pas quantifiable ni toujours identifiable mais il arrivera un moment où vous vous direz : « ça, je l’aurais jamais osé avant mon voyage ». Et vous serez content d’avoir claqué la porte de votre « ancienne vie ». Tout n’a pas été parfait, j’aurais pu faire mieux une quantité de choses astronomique mais mon voyage tel que je l’ai vécu m’a amené exactement où j’en suis aujourd’hui : assis sur un siège dans une cuisine d’un appartement de Tokyo.

Si on devait schématiser la vie, dans son ensemble et sa compléxité, on pourrait la décrire comme une suite de domino blanc avec à chaque choix important, une nouvelle bifurcation. Sur ces chemins se situeraient parfois des dominos noirs qu’on associerait à des personnes importantes, des personnes pivot ! Certains de mes choix m’ont fait renverser quelques dominos noirs, et j’ai du coup rencontré encore plus de domino noir jusqu’à finalement en être entouré, certains beaucoup plus importants que d’autres et définissant ce que sera mon avenir à court/moyen terme.

Je ne refais pas le bilan de mon année vu que je l’ai déjà fait ici, mais entre octobre et maintenant, il s’est passé des choses.

Je ne savais pas vraiment vers quoi je me dirigeais avant de venir 3 semaines au Japon mais j’étais persuadé que rien de vraiment important ne s’y déroulerait. Venir au Japon, c’est presque une routine et peu de surprises vraiment bouleversantes peuvent s’y passer finalement donc, j’étais en mode « cool, encore des vacances au Japon, tranquille ». Mais il y a toujours des surprises finalement. J’ai poussé le bon domino un jour et aujourd’hui, c’est explosion de dominos noirs. J’ai l’impression d’avoir activé un code de triche dans la vie réelle.
Je sais vers quoi je me dirige dorénavant, même si la route n’est pas encore bien définie et qu’elle peut encore changer du tout au tout. Mais au moins, j’ai une direction et des bonnes résolutions, des projets et des envies mais surtout, j’ai de la motivation. Ne rigolez pas car avoir la motivation de rechercher du travail (pour mettre en place un projet plus grand) après plus de 15 mois d’inactivité volontaire, ce n’est pas facile.

L’année 2014 commence très bien mais s’annonce aussi très difficile. J’espère qu’elle sera bonne pour tout le monde et que vous saurez pousser les bons dominos quand ils se présentent à vous. Vous n’êtes pas à l’abris d’en pousser un qui changera radicalement votre façon de voir les choses.

 

7 Réponses

  1. C’est bô.

  2. Cet profond ce que tu dis mais vrai que c’est no

  3. Je constate qu’en 2007 t’as rencontré un domino over-cheater. Je suis fier de moi (genre je me cire les pompes, quoi ?).

  4. miwa, c’est clair qu’elle n’a pas fini de monter. Sa présence au Kôhaku cette année présage de bonnes choses ! Et c’est tellement mérité !

    Je découvre Ôhara Sakurako et c’est bien sympa ! De la bonne pop simple et efficace.

    Ikebukuro West Gate il me semble qu’il y a un drama qui porte le même nom, mais je ne sais pas si c’est la même histoire ? A mettre sur ma liste de lecture !

    • IWGP, j’ai vu le drama aussi et il y a beaucoup de différence avec le livre, ne serait – ce dans que dans le traitement du personnage principal, beaucoup trop bagarreur par rapport au livre. à voir mais en ayant en tête que les différence en font une oeuvre presque à part du livre.

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