Le tatouage japonais (Maj)

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Symbole parmi les symboles, marque d’appartenance, de revendication, de tradition, signe culturel, idéologique, artistique, de rébellion, d’affirmation de soi, de ce que l’on veut, de ce que l’on est ou simple atout exhausteur de beauté naturelle, le tatouage est ancré dans la plupart des civilisations depuis des millénaires.

Loin de moi l’idée de vous faire un historique du tatouage à travers les âges et les cultures. Une seule culture m’intéresse ici et vous êtes là pour ça. On enfonce des portes ouvertes ? Tatouage au Japon = yakuza. C’est vrai. Mais pas que et surtout, pourquoi ? D’où vient cette tradition du tatouage chez les associations mafieuses ? Est-ce encore d’actualité ?

Le tatouage est aussi vieux que le Japon et ses premiers habitants, les Ainu. Aussi bien chez les hommes pour montrer leur appartenance à une tribu ou à un corps de métier que chez les femmes (une moustache au-dessus de la lèvre !!!) pour montrer qu’elles étaient mariées. Ça plaisantait pas à l’époque !

Puis le bouddhisme venu de Chine s’est développé dans le pays et le tatouage a été considéré comme un acte barbare. Il fut donc utilisé pour marquer les criminels, souvent d’une bande noire sur l’avant bras. C’est beaucoup moins cruel que l’ancienne méthode de marquage qui consistait à couper une oreille ou le nez des criminels. Pendant l’ère Edo (1600-1868), le tatouage à une nouvelle signification, une nouvelle image. D’un coté, il y a le tatouage « prestigieux » réservé aux classes un peu aisées, décoratif et ornemental, et de l’autre le tatouage de bandit, toujours pratiqué sur les criminels, en forte augmentation suite à une hausse de population dans les villes.

Mais le véritable essor artistique du tatouage vient avec l’apparition d’une nouvelle technique d’impression à l’aide de blocs de bois sculptés et de la parution du livre « Suikoden ». Un ouvrage racontant la vie de brigands au bon cœur dont quelques uns sont tatoués. Aidé d’illustrations rendues possibles grâce à cette technique de gravure sur bois, le récit est un franc succès et une vague de demande de tatouage à l’image des héros du livre fait son apparition. La technique de tatouage évolue et ce sont les sculpteurs des illustrations qui deviennent tatoueurs à leur tour. Je vous laisse imaginer la torture que devait être le tatouage de l’époque sachant que les mêmes outils pour graver le bois étaient utilisés pour la peau. C’est à dire de petites tiges de métal à la pointe ultra fine servant d’aiguilles au bout d’un manche en bois. Il suffit de déposer un peu d’encre sur les aiguilles et de les enfoncer assez profondément sous la peau pour y déposer les pigments.

C’est à cette époque que les prostituées de basses classes ajoutent à leurs atouts un tatouage, signe d’érotisme et potentiellement plus vendeur. Les geishas elles, ne se rabaissent pas à cela pour avoir plus de clients. Dans un autre genre, les pompiers étaient aussi adeptes du tatouage mais moins pour l’esthétique que pour la croyance en une protection contre les accidents de leur métier. Un dragon, signe d’eau était supposé les protéger des flammes.

L’association tatouage/yakusa a aussi débuté à cette période. Les criminels et anciens prisonniers, marqués d’un ou plusieurs cercles sur les bras allaient se les faire recouvrir par divers motif pour cacher leur passé. Mais souvent, ces samouraïs sans maître ou ces criminels sans avenir se regroupaient en petits groupes pour survivre. Les clans de yakuzas venaient de naître, à petite échelle.

Avec l’ère Meiji (1868-1912), le Japon s’ouvre à l’occident et souhaite montrer une image civilisée au monde. Le tatouage ne reflète pas cette image et devient donc hors-la-loi. L’irezumi (l’art du tatouage traditionnel japonais, à la main, à l’ancienne) est voué à disparaitre. Ou pas. S’il est interdit aux japonais de se faire tatouer, ce n’est pas le cas des étrangers de passage sur l’archipel. Ainsi, les marins vont perpétuer cet art grâce à leur corps et favoriser sa diffusion dans le monde. Un beau pied de nez à la politique.

Tout rentre dans l’ordre en 1945 avec l’occupation américaine qui légalise le tatouage. Légaliser est une chose, changer les mentalités en est une autre. Pratique hors-la-loi, il était normal que les hors-la-loi l’utilisent le plus. Je parle bien sûr des yakuzas qui prouvaient leur force, leur courage et leur résistance à la douleur par le tatouage. Car leurs tatouages sont de vraies œuvres d’art, fruit de plusieurs années de travail, totalement faites à la main par de véritables maîtres tatoueurs. Le dos, le ventre, les bras ainsi que les cuisses sont entièrement recouverts de représentations diverses : des animaux mythiques (dragons, carpes, tigres…), des motifs floraux ou de grands guerriers.

Pas étonnant que le grand public ne se soit pas rué sur cette nouvelle autorisation de se faire tatouer. Personne ne voulait être assimilé à une organisation criminelle, se faire refuser l’entrée des bains publics, des salons de massage ou être en marge de la société.

Si vous pensez que les temps ont changé et que les meurs ont évolué, détrompez-vous. Aujourd’hui encore, être tatoué au Japon vous ferme l’entrée des bains, des salles de sport, des pachinkos, etc. Occidental ou pas, il n’y a pas d’exception. Les jeunes japonais se font quand même tatouer des motifs tribaux ou vraiment occidentaux, mais ils sont le plus souvent cachés pour ne pas froisser la société japonaise. Le tatouage traditionnel irezumi est encore pratiqué aujourd’hui par des maîtres mais le temps qu’il faut pour une faire une œuvre, le coût de celle-ci et surtout la douleur à supporter en rebutent plus d’un. 80 % des personnes commençant un tatouage irezumi ne le finissent pas.

Le tatouage japonais est donc une discipline à part entière mais c’est aussi un style graphique particulier, proche des estampes et des représentations de l’Asie tels qu’on les voit sur les peintures anciennes. Moins bruts que des styles plus réalistes mais plus graphiques aussi, il a quelque chose d’unique qu’on aime ou qui nous laisse de marbre. On peut très bien de nos jours se faire tatouer dans le style japonais avec des techniques modernes. C’est d’ailleurs ce qui se fait le plus généralement. Il n’est pas très difficile de trouver des salons de tatouage à Tokyo, produisant des dessins japonais comme occidentaux. Les uns s’inspirent des autres pour nourrir cet art en constante évolution.

Vous savez, quand je vous parle de sujets culturels ou d’expériences, j’essaie de me renseigner au maximum afin de ne pas raconter n’importe quoi. Quand je peux, j’essaie même de faire ce dont je parle, afin de partager le plus fidèlement possible ce que l’on vit réellement.

 

Alors je me suis fait tatouer.

Mais attention, je suis pas fou. Je suis pas japonais donc j’en ai fait un tout petit. Juste la moitié du dos, l’épaule et le pectoral gauche… Tout petit.

Alors « pourquoi ? » me demanderez-vous. Oui, toi qui me connais et qui ne m’as jaaaaaaaamais entendu parler de tatouage de ma vie. Parce que je suis un ouf ! Et que ce n’est pas parce qu’on en parle pas qu’on y pense pas. Et ça fait longtemps que j’y pense. Si je ne l’ai pas fait avant, c’est parce que j’avais un mauvais raisonnement. Je pensais qu’un tatouage ne serait pas joli si le corps qui l’accueille n’était pas déjà un peu bien foutu. Je vais pas m’auto-flageller mais j’ai pas la carrure d’un rugbyman quoi. Tatouer un sac d’os, je voyais pas l’intérêt. Mais après tout, on s’en fou que je suis pas mannequin. Pourquoi je devrais me bloquer pour une raison aussi stupide ? Le tatouage est une démarche totalement égoïste. Je le fais pour moi et pour moi seul. Si j’aime un dessin, c’est à moi qu’il doit plaire quand il sera dans ma peau.

J’avais déjà une idée de ce que je voulais et du style que je voulais. Le style japonais bien entendu. Le problème, c’est qu’en France, les bons tatoueurs coutent très cher et que les mauvais coutent cher aussi. Mais ce sont des mauvais tatoueurs. Et puis, les dessins japonais, c’est quand même mieux au Japon nan ? C’est un peu là que je suis cette année aussi. Mais en arrivant ici, je ne pensais pas me faire tatouer. C’était plus comme quelque chose que je pourrais faire si l’occasion se présentait sans forcément chercher à le réaliser à tout prix.

Mais j’ai vu une émission de la chaine Nolife qui présentait un tatoueur et son travail . Il était dit qu’il pouvait travailler avec des français, sa compagne étant française. Son style était juste ce que je recherchais. Là, je me suis dit que je pourrais le faire. Alors je l’ai contacté. Enfin, sa compagne. On s’est vu tous les trois début avril pour parler de ce que je voulais et régler les détails, poser des questions et planifier tout ça.

 

Et le moment fatidique est arrivé. Le jour de la première séance, celle où il a réalisé les contours du dessin. La question qui revient tout le temps quand on parle de tatouage est : est-ce que ça fait mal ? Imaginez entre 3 et 9 aiguilles qui vous rentrent à 3mm sous la peau 3 000 fois par minute. Ça fait très mal à certains endroits, ça ne fait rien du tout à d’autres. Sur le pectoral, j’ai souffert, réellement souffert. C’est comme si on me découpait la chair avec un cutter rouillé, émoussé et chauffé à blanc. C’est aigu mais heureusement jamais très long. Des petits coups répétés entrecoupés de coups de mouchoir bien rêche pour essuyer l’encre et le sang. Les parties où la peau est fine, comme sur la clavicule ou la colonne vertébrale au bas du dos sont aussi très désagréables. Pour le dos, autant les contours que le remplissage, c’est, au pire, légèrement agaçant. Le remplissage en général n’est pas douloureux. Il y a plus d’aiguilles pour couvrir des zone plus grandes donc la douleur est plus diffuse, beaucoup moins vive. Je n’ai fait « que » des séances de 3 ou 4 h à chaque fois pour au total avoir 19h de boulot. C’est long mais avec ses écouteurs sur les oreilles, ça passe plus vite qu’on ne le pense.

Si vous pensez être tranquille après une séance, que le plus dur est fait et que vous êtes tout beau, vous vous fichez le doigt dans l’œil ! Vous avez juste une giga plaie maintenant, ne l’oubliez pas. Une plaie, ça se soigne. Crème cicatrisante matin et soir. Vous allez aimer votre première douche. La deuxième aussi remarque, ainsi que la troisième et la quatrième jusqu’à ce que vous ayez perdu votre peau au profit d’une toute neuve. Et quand au bout de 5-6 jours, vous ne sentez plus rien, c’est l’heure d’une nouvelle séance de 3h avec le même rituel les jours suivants. Il faut le savoir et y être préparé. Bien entendu, vous n’aurez pas ce désagrément à répétition si vous faites un petit tatouage. Une séance suffit et en une semaine, vous aurez cicatrisé. Ce n’est que sur les grandes pièces comme le mien que c’est pénible. Pourquoi ai-je fait un si grand dessin d’ailleurs ? Parce que je suis pas épais. J’ai des petits bras par exemple. Un petit tatouage sur mes petits bras, ça aurait été ridicule, surtout que je voulais un dragon, symbole de sagesse et de force (tout moi). Un piti dragon sur un piti bras, no way !

yakuza style

J’ai toujours trouvé les grandes pièces de style yakuza vraiment très belles. De vraies œuvres d’arts. Mais il n’était pas question de me faire recouvrir tout le corps. Je ne voulais pas non plus un dessin fouillis ou avec un symbole agressif. Khoki, mon tatoueur, a l’habitude de ce genre de tatouage car comme beaucoup, il tatoue aussi des yakuzas. Ces derniers ne font pas tous des tatouages traditionnels irezumi, faute de temps et de moyens.

Mon but est de me faire recouvrir tout le dos. Je sais déjà comment continuer ce dessin et je n’ai plus qu’à prévoir ça avec Khoki. J’espère que ça se fera en août-septembre histoire de finir avant de rentrer en France. Je n’en ferai pas plus. Je tiens à ce que ça reste caché, invisible sous mes vêtements. C’est quelque chose de très égoïste comme je l’ai dit.

Pour être honnête, ça me fait beaucoup rire d’être tatoué. Je suis aux antipodes des clichés que le tatouage véhicule : violence, alcool, hard rock, motard et toutes ces conneries que l’on imagine en pensant aux personnes tatouées. L’habit ne fait pas le moine et le tatouage ne m’a pas changé le moins du monde. La seule différence, c’est que je ne serai plus jamais nu.

J’aime expérimenter les choses dont je parle… Vivement que je vous parle de la prostitution !

Maj : Nous sommes le 28 février et il y a deux jours, Garyou a fini la seconde partie de mon tatouage. Je lui ai demandé de plancher sur la suite en utilisant deux figures de la mythologie japonaise : Byakko le tigre blanc et kyubi le renard à 9 queues (épargnez moi les remarques sur naruto, mon envie ne viens pas de là.)

C’est maintenant fini après 15 nouvelles heures de boulot dont les deux dernières ont été vraiment douloureuses, à cause du remplissage de Kyubi, de la couleur et des retouches partout. Sur une séance de 5h, les 3 premières allaient très bien mais à la 4e, mon dos était devenu très sensible. Sur le tigre, il y a de l’encre blanche mais il ne faut pas se leurrer, il n’y en aurait pas, la différence serait minime (et sur les photos, impossible à voir).

Je suis plus que content du résultat et toutes les personnes qui l’ont vu parlent d’oeuvre-d’art. Tout le mérite en revient à Garyou mais je suis pas loin d’être d’accord. Merci à lui donc et pour moi, les tatouages, c’est fini !

 

Info pratique sur Garyo :

Il tatoue à son compte, uniquement sur rendez-vous. Vous pouvez le suivre et prendre rendez-vous directement sur sa page Facebook : Facebook de garyo –
L
a communication se fait en Français/anglais et japonais alors n’hésitez pas !

69 Réponses

  1. Lous yann

    Salut le tatouage est sympas j’avait donc trouver il est juste plus Grand que je pensait lol je voulait savoir aussi combien cela t avait coûter pour un si grand tatouage car en France sa coûte un bras pour mettre renseigner

  2. Lous yann

    XX0 000 yens sa fait combien en euro

    • une certaine somme… tu regarderas avec un convertisseur euro/yens

  3. C’est classe mais comme tu l’as si bien expliqué adieu maintenant les bains publics !

    • Le seul que j’ai fait, j’étais déjà tatoué a vrai dire. Mais c’était dans un ryokan et tard le soir. Ca ne me manquera pas tant que ça je pense 😉

  4. Classe ! Tu te coupe une phalange avant de rentrer pour aller avec ?

  5. tartiflette77

    Vivement le prochain test :normal:

    C’est extremement jolie mais la j’avoue que la douleur et le prix c’est pas pour moi 😮 (même si je suis un îouf)

    Sinon pour la partie histoire j’avais vu un reportage intéressant sur les Yakuza et les tatouages.

  6. c’est interessant ! bon c’est grand quand même ^_^
    sa queue a poussé par rapport au dessin…
    c’est moi où il a le regard triste ton dragon
    sinon, si je t’amméne les 7 boules de cristal, tu exauces mon voeux ?

    dire que avant de partir, tu étais un gentil garçon, te voilà un bad boy maintenant :-)

    • il a pas le regard triste, il a le regard puissant, dixit le tatoueur ^^
      Pour les boules de cristal, j’ai ai déja trouvé 2 !

  7. tu aurais pu mettre le lien vers le site de ton tatoueur :-)

  8. sinon, j’aime bien la photo « yakuza style » …. avec le « FA » au bord de la table :-)

    • Ah c’est le mien, c’est vrai que quand on y fait attention on vit plus que lui lol

  9. Contrairement au cliché que tu dénonces sur les tatoués, pour moi ils m’évoquent plutôt de jeunes branleurs gotiques-dépressifs qui se tatouent pour faire comme les copains habillés tout en noir.

    Je précise que mon cliché ne vaut pas mieux que l’autre.

    T’as plus qu’à te muscler pour que ton tatouage défonce complètement ^^

    S’pèce de fou.

  10. Waow le fou ! Joli pièce, tu as bien fait ! Y’en a qui reviennent de pays qu’ils ont visité avec des boules à neige, toi avec un tatoo, la classe, surtout que pour le perdre…
    Bien !

    Sinon tu as raté ça à l’Universal studio, je crois >
    http://www.gizmodo.fr/2013/05/30/attraction-resident-evil-plus-vraie-nature-japon.html

    • Merde, ça me fait un peu loin pour retourner à osaka malheureusement… J’aurais adoré tester ça sinon :-(

  11. Tu t’es fait pénétrer 3000 fois par minutes pendant 19h. Et en plus de ça, 3 à 9 en même temps.
    T’es vraiment une s’lut 😮
    J’ai encore ces frissons de douleur imaginaire qui me traversent le corps quand tu me parlais des passage sur la clavicule.
    « chotto matte… damedamedame …. Yamette kudasaaaaaai T_T … Yametteeeeeeeeeee !!!  »
    Ca aurait été le contenu de mes discussions avec le tatoueur je pense.

    • Le tatoueur connait quelque mots en français dont « putain ça fait mal ». A force de l’entendre… mais je lui ai pas fait ce plaisir. Je me suis jamais plains. Au pire une grimace parce que, ça a fait quand même mal des fois ^^

  12. Salut sur Facebook je suis amis avec le catalogue des tatoo tu leur envoyer ton tatouage avec le non de ton tatoueur sa peux être sympas et lui faire de la pub et après les gens dise se qu’il pense de ton tatouage

  13. Nice! J’avoue, c’est la classe!
    Arte a diffusé un reportage fort intéressant sur les yakuzas et il y avait donc une partie parlant du tatouage. Le chef du clan disait qu’en fait ce qui était tatoué sur le corps de la personne était l’inverse du caractère de la personne. Si c’est quelqu’un de réservé on lui tatouera quelque chose de fort, d’explosif et inversement. (Si la personne est yin on lui tatoue du yang quoi ^^)
    J’ai toujours trouvé ces tatouages très beaux, supers colorés.
    Cela fait longtemps que j’aimerais me faire tatouer également (bon pas autant que toi quand même) sans jamais oser. Et c’est pas ta description du truc qui va me donner envie ^^
    Quand t’auras fait le reste, n’oublie pas les photos 😀

    • Je savais pas pour la signification des yakuzas ! Mon dragon est sensé représenter la sagesse, pas trop mon genre quoi ^^
      Si tu veux te faire tatoué, une petite pièce ne fera pas mal selon l’endroit ou tu le fais bien sur. La ou la peau est fine, ca fera un peu mal ouais.
      La suite arrivera en aout septembre je pense. 😉

  14. DarkVador

    Ok. Il est superbe.
    Sujet et message classique intemporel.
    Le style a juste ce qu’il faut de caractère, sans trop de risque de virer démodé.
    J’aime beaucoup les tons très bleutés (définitif?) du lining et le fait qu’il soit pas trop marqué.
    Et avec le mouvement général, l’effet crayonné… ça déchire.

    Jamais je serais capable de comprendre qu’on puisse se faire un truc pareil, mais congrats anyway.

  15. Pas mal du tout ce tatouage..mais pas fan absolue des couleurs..Je voyage régulièrement au Japon, je pars souvent à Kobe. Un véritable Irezumi j’ai eu la chance d’en voir un, celui d’un ami qui on va dire est du milieu. Et je ne peux que m’extasier devant ce magnifique ouvrage 😀 En tant que femme je suis manifestement attirée par ce genre de tatouage, mais je dois dépasser mon appréhension de la douleur, si je veux réaliser ce petit rêve :)

  16. caradonna

    superbe tatouage ! t’es courageux ! franchement il est magnifique sur toi biensûr ! Un tatouage traditionnel fait au Japon la classe ! la transformation de la chrysalide ! mince ou musclé peu importe, l’important est de vivre à fond ses envies et ses rêves, on a qu’une vie, tu vie un truc incroyable ! Bon ok pour profiter mais par pitié pas la prostitution quand même à moins d’être vraiment fauché !!! héhhéh

  17. Salut,
    Actuellement à Tokyo, je suis allé à l’adresse de ce tatoueur mais je n’ai pas trouvé sa boutique.
    Pourrais tu m’aider stp car pas de photo sur google map et la seule personne que j’ai pu croiser n’a pu me renseigner avec l’adresse.
    Merci!

    • Garyo travaille au salon « Tokyo hardcore tatoo » (http://tokyohardcore.jp/english/top.html). Il est dans la rue commerçante de station « koenji », juste à la sortie de partie couverte de la rue sur la droite, au 2eme étage d’un immeuble. Mais au rez-de-chaussé, il y le nom de la boutique, tu peux pas la raté. Si tu veux faire une pièce un peu grande ou si tu veux être sur de la disponibilité de Garyo, contacte sa compagne via sa page facebook (https://www.facebook.com/Garyou1975?fref=ts). Je ne me souviens plus des jours durant lesquels il est au salon (le mercredi c’est sur).

  18. Merci pour l’adresse.

    J’ai rendez-vous le 26/06 mais avec un autre tatoueur car Garyo est en séminaire.
    Encore merci car ça pas été facile de trouver un tatoueur qui parle anglais.
    Bonne continuation 😉

  19. Félicitations. Il est sympa ton tatouage. Et faut une paire de couilles pour vouloir se priver d’onsen, ou de kyabakura. 😉

    Sinon, comme je vois qu’il y a quelques amateurs de boissons fraiches sur ta page, j’en profite aussi pour dire qu’on a produit un truc sur l’irezumi nippon avec une belle pointure du côté d’Hiroshima.

    Si le coeur t’en dit le jour où le montage est validé, je partagerai ça avec plaisir.

    Clarence, pire qu’un spam

  20. tres sympa :) j’ai hate de voir de le final

  21. Salut!

    ton tatouage est vraiment très beau!tu es courageux…
    je devais moi aussi me faire tatouer par Garyou mais il était en séminaire.
    je me suis finalement fait faire mon premier tatouage a Tokyo, une énorme carpe koi
    dans le dos jusqu’aux fesses!
    j ai morfle car je l ai fait a la vieille méthode japonaise avec l espèce de petit burin!
    en fait je suis passée par plusieurs stades;j’ai crie,dis des gros mots ,pleure puis je me suis concentre et ça allait mieux.
    j ai dormi 10 h après une séances. j ai déjà 12 heures de tatouages et j ai rendez vous a Londres pour continuer.

    • C’est pas moi qui suis courageux mais toi ! Je ne l’aurais jamais fait à l’ancienne méthode comme toi je pense. Au jour d’aujourd’hui, j’ai presque fini de me faire recouvrir tout le dos. Je ferai un autre article quand ça sera fini dimanche prochain. J’aimerai beaucoup voir ton tatouage en tout cas.

  22. c est une très bonne idée la galerie photo a la fin avec le avant et après;
    ça donne une bonne idée de la progression du travail.

  23. ‘tain, j’ai vu passer une photo de ton tatouage sur le topic de toco toco et je suis arrivé ici.

    J’avais déjà des envies de tatouage mais en voyant celui-là je me suis dit que j’allais directement passer au niveau supérieur et éviter le tatouage de petite frappe pas plus grand qu’un poing.

    Je suis pompier volontaire, du coup je me dis que ça ne passerait pas super bien si c’était apparent sur mes bras. Sur torse et le dos il ne devrait pas y avoir de soucis, forcément.
    Niveau douleur je pense que j’arriverai à endurer, j’ai déjà connu tellement pire que simplement me faire transpercer la peau à 3mm de manière répétée ^^

    Je pense que je vais moi aussi prendre contact avec Garyô la prochaine fois que je passerai à Tôkyô. En tout cas merci pour ton compte-rendu détaillé.

    • Je me demandais ce que pouvais bien foutre mon dos sur le sujet Toco toco mais après y avoir fait un tour, j’ai mieux compris.
      N’hésite pas a te faire plaisir en tout cas, la douleur ne te tuera pas, c’est certains. Le seul soucis avec les grosses pièces, c’est le temps que ça prend mais sinon, n’hésite pas dès que tu sais quoi faire 😉

  24. Ce n’est pas la douleur qui me fait peur, je me suis déjà brisé plusieurs fois le bras droit, les jambes et ouvert le crâne à deux reprises ^^

    C’est plutôt le fait que si ce sont des grosses pièces il n’y a pas de retour en arrière possible au laser.

  25. Juste Awesome, ton tatouage est magnifique, je suis impressionné par le détail, la couleur, l’harmonie des différents symboles. J’aimerais me faire un tatouage japonais, alliant le dragon, et le guerrier samouraï.
    C’est vrai que c’est tentant de visiter le japon et de revenir avec un si beau souvenir. Surtout de bénéficier de l’expérience d’un maître du tatouage japonnais.
    Avons-nous des tatoueurs en France aussi doué dans ce domaine? ( si vous connaissez une adresse c’est pas de refus :) ).
    Qu ‘entendais tu par mauvais tatoueur ? ^^

    • Merci :)
      Des tatoueurs doués, il y en a plein en France mais chacun a son style de dessin et généralement, ils ont un agenda bien rempli.
      Quand je parlais de mauvais tatoueurs, ce sont ceux qui ne sont pas doués et font des tatouages grossiers, peu travaillés et moche. C’est comme tous les domaines, il y a les bons et il y a les moins bons. Et les bons coutent généralement plus cher. J’ai pas d’adresse en France par contre désolé.

      • Bonsoir, Albatruc,

        Je suis allé sur la page facebook, de ton tatoueur et j’ai craqué sur un magnifique Hikae, d’un Dragon.
        Dans ton article corriges moi ( au sens littéraire), si je me trompe, mais tu as passé au total 19heures, est ce pour la totalité du tatouage, ou seulement le dragon recouvrant en partie ton pectoral et omoplate? Et combien environ pour le dragon seul? :)
        A bientôt!

        • Pour le dragon seul (pectoral plus à arrière gauche du dos) il a bien fallu 19h. Les dragons sont long à faire car toutes les écailles sont à faire une par une. Pour la totalitė du tatouage, il a fallu 35h de travail.

  26. Perseph0ne

    Bonjour, bravo, merci !

    Sublime pièce que tu as là ! J’ai aimé ton article et tes photos, ça fait tellement plaisir de lire autre chose que des fadaises … Et je suis bien contente que tu sois passé outre des complexes : ç’aurait été dommage de te priver pour des raisons d’esthétisme, puisqu’un tattoo peut sublimer n’importe quel corps. Gros, musclé, mince … Peu importe : un tatoueur (un bon) prendra toujours en compte les lignes et courbes naturelles d’un corps pour obtenir une oeuvre harmonieuse. La preuve : ton tattoo s’adapte parfaitement à ton anatomie, met ton dos et tes épaules en valeur. Quel besoin de gros muscle quand on porte un travail si délicat ?

    De même, je trouve ta démarche saine : un tatouage c’est personnel. Nul besoin d’en faire état autour de soi, de l’exhiber à tort et à travers. Comme un message de soi à soi. Il faut laisser mûrir les idées, être sûr de ce que l’on souhaite, car ensuite, il nous accompagne à vie. Un tattoo, ce n’est pas la dernière paire de basket à la mode ni le dernier it-bag de la saison, et d’ailleurs le laser ne l’efface jamais entièrement. Je suis parfois stupéfaite des bêtises que l’on peut rencontrer dès que l’on parle encrage … Du coup, ta façon de penser le tatouage m’a fait plaisir. Si seulement tout le monde pouvait en prendre de la graine …

    Je n’aurai qu’une chose à ajouter. Il faut bien sûr réfléchir au sujet avant de se faire encrer, longuement. Mais la recherche du tatoueur peut et doit elle aussi prendre du temps. Chaque tatoueur a son propre style, sa propre façon de travailler. Il ne faut pas hésiter à en rencontrer plusieurs, discuter, questionner. Un bon tatoueur saura refuser un travail s’il ne lui plaît pas ou s’il ne s’estime pas dans son élément avec la réalisation demandée, et il saura aussi aider à la conception du projet. Il faut aussi un bon « feeling » entre le client et l’artiste, une bonne compréhension. Le résultat n’en sera que meilleur. Enfin, mieux vaut attendre et économiser pour porter l’oeuvre qu’on souhaite par l’artiste qui convient, que de se contenter d’un ersatz de ce qui aurait pu être par souci d’économie … Parce que nous le valons bien, non ? 😉

    Pour terminer, à destination de ceux qui se posent la question, il n’est pas nécessaire d’aller au Japon pour avoir un tatouage japonais … Premièrement, parce que plein d’artistes de nos contrées sont passionnés eux aussi par le sujet et travaillent très bien (parfois ils ont même été formés par des japonais), deuxièmement parce que certains artistes japonais travaillent aussi en France ! S’il y a peu de chances de rencontrer chez nous la technique traditionnelle, en fouillant un peu on trouve d’excellents tatoueurs nippons installés ici ou venant régulièrement.
    Aller, je vous aide un peu : voici par exemple Gotch, basé à Kyoto, artiste génial, travaillant régulièrement avec le shop Tribal Act à Paris (https://www.facebook.com/media/set/?set=a.161236192259.131081.33968872259&type=3). Pour être allée chez eux (moi je suis passée entre les mains de Fabien, un tout autre style), je peux vous affirmer que tous leurs artistes sont excellents, tout est propre, aux normes, pro quoi. J’y ai feuilleté le book de Grotch, sublime !

    Merci encore pour avoir partagé ton expérience !

    • Merci à toi d’avoir pris le temps de laisser un message et merci pour le compliment sur mon tatouage. C’est en effet un acte particulièrement égoïste que celui de se faire tatouer et comme tout celui la est définitif, mieux vaut prendre TOUT les paramètre très au sérieux : motif, endroit sur le corps, tatoueur, etc et tu fais bien de le rappeler car j’ai l’impression que régulièrement, le tatouage redevient « une mode » et que beaucoup se font encrer un peu à la légère. Une piqure de rappel ne fait pas de mal. :-)

      • Perseph0ne

        Je t’en prie, c’est très sincère ^_^.

        Pour le reste, je ne peux prétendre être une experte mais même un amateur, pourvu qu’il soit un tantinet éclairé, se doit de participer à l’effort que font les (vrais) professionnels pour avertir et informer. Justement parce que j’aime cet art qu’est le tatouage, je veux le défendre et le promouvoir.

        Oui, une mode, c’est aussi cela, le monde du tatouage, et c’est contre cette facette qu’il faut batailler. Malheureusement, tous les tatoueurs ne sont pas pourvus d’une éthique et d’une conscience, et même s’ils sont de plus en plus à refuser cette clientèle, certains tatouent toujours les coups de tête des fashionistas …
        Lors de visites régulières chez un tatoueur qui me proposait un apprentissage, j’ai vu défiler toutes sortes d’abominations – certaines sortaient des mains de « célébrités » du milieu … Le résultat était, immanquablement, à plus ou moins long terme, des regrets. Parfois lourds de conséquence : je me souviendrai toute ma vie de cette jeune femme noire, en larmes, qui portait un petit dauphin sur l’avant-bras. Sur sa peau foncée, le tatouage ne faisait qu’un pâté noirâtre et baveux. Quand le tatoueur chez qui j’étais lui a annoncé qu’il ne pourrait rien faire parce qu’il fallait faire appel à un spécialiste des peaux noires – rare en France (voire introuvable) et donc cher, et ce sans garantie de succès, et que le laser n’était pas une option pour elle, elle a éclaté en sanglots.
        Le recouvrement, c’est une grosse partie de travaux actuels des bons tatoueurs, qui réparent les dégâts causés par des scratcheurs sans vergogne, quand c’est encore possible …
        C’est pourquoi j’insiste toujours beaucoup quant à la réflexion et au choix du tatoueur. Les questions de distance ou d’argent ne sont que des détails, quand on sait que c’est une oeuvre qu’on gardera toujours sur soi. Que sont quelques centaines d’euros supplémentaires une fois divisés par tous les jours d’une vie ?

        Si je suis un peu moralisatrice sur cet aspect, en revanche j’encourage toujours vivement les personnes qui ont une véritable motivation à franchir le pas et à se faire plaisir. J’aime les grosse pièces, mais certains en préfèreront une toute petite, voire une phrase, et c’est bien aussi quand c’est bien pensé. C’est aussi ça, le monde du tattoo : il n’y a pas de limites à la créativité, et il existe suffisamment d’artistes excellents pour que chacun puisse se faire encrer sa propre pièce, unique et créée juste pour lui.

        (Et sinon, toutes mes excuses pour ces deux pavés … Je m’emporte un peu … >_<)

  27. Très bel article, et très belles photos. Moi-même étant tatoué depuis plus d’un an, je partage ta vision du tatouage, un acte égoïste (ie pour soi-même), là où certains le pensent accessoire de mode (ce qui est une ânerie totale, de par son caractère définitif et douloureux).

    Du coup, je suis un peu triste qu’en France les encres couleur soient devenues pour une partie prohibées… Comment est conçue la réglementation sanitaire du tatouage au Japon ?

    • Merci beaucoup :-)
      Pour les règles d’hygiène au Japon, de ce que j’ai vu dans le salon que j’ai fréquenté, c’est comme en France. Tout est sous plastique, gant et masques, etc. Par contre, c’est différent si tu te fais tatoué façon irezumi, traditionnellement, c’est peut-être un peu plus effrayant pour l’hygiène. Mais pour autant, les tatoueurs irezumi sont aussi attentionné sur l’hygiène, c’est juste que se faire tatoué sur le sol avec des instruments traditionnels peut faire un peu peur.

  28. Magnifique article, très détaillé et qui retranscrit bien cette expérience, et la pièce complétée est époustouflante. J’ai hâte de pouvoir planifier un deuxième projet avec Garyô.

  29. TattooJapon

    Bonjour Kevin,

    Je suis étudiante en Master Journalisme sur Marseille et avec mon école nous travaillons sur un projet de magazine sur le Japon… Perso je m’occupe des tatouages et de l’art corporel. Après avoir lu plusieurs de tes papiers je me demandais si tu serai d’accord pour que je t’interviewe? Par mail bien sur pour des raisons évidentes 😉

    Tiens moi au courant, en tout cas ça apporterait bcp à mon article.
    Merci par avance.

  30. Ça marche pour pécho sur la plage ?
    C’est classe, mais j’essaye de réfléchir aux désavantages qu’il pourrait y avoir.

    • Le désavantage ? toi de toute évidence. Quand à savoir ce que ça donne à 50 ans, je te le dis dans 20 ans.
      Le swag… qu’est-ce qu’il ne faut pas lire franchement…

  31. Ah si je sais, ça donne quoi quand on deviens plus vieux ?
    Est-ce qu’on a toujours la swag quand on a 50 ans avec un tatouage comme ça ?

  32. WAHOU ton dos !
    Je ne suis pas fan du faciès de ton dragon (tant qu’il te plait, allons bon), mais je suis réellement impressionnée par l’ensemble de ton dos…
    Du coup, tout est fait selon la technique tradi ? (avec un bout de bois c’est ça ? du coup « Irezumi », ça veut dire quoi en soit ?)

    & ta morphologie dialogue très bien avec ce tattoo, je trouve.
    Merci de l’article, très intéressant. :)

    • Merci :)
      Irezumi veut dire tatouage tout simplement mais le mien est fait à la machine, pas à la façon traditionnel non.

  33. Bonjour! J suis étudiante en art et pour valider mon master je doit faire un rapport d’étude. Le thème que j’ai choisis: les yakuza et leurs tatouages. Serait-il possible que tu me donne tes sources pour ce que tu affirme dans ton texte? J’en ai besoin si je veux reprendre quelques infos! :)

    • Salut,
      mes sources viennent de wikipédia et plus généralement les sources de wikipédia. J’évite de retranscrire des choses sans avoir lu les sources et tu verras qu’on peut facilement remonter de sources en sources, de site en site et de livre en livre sur ce sujet.

  34. salut,
    je n’ai qu’un seul mot à dire magnifique…
    Ton article est génial et le passage sur ton dos, super, toutes mes félicitations pour ton tatouage, je suis en pleine réflexion pour un dos complet aussi mais plus en délicatesse 😉
    Bonne continuation

  35. AVA machine

    Salut !! Ton tatouage est juste magnifique ! *o*
    j’avoue qu’il me fait un peux rêver étant fan du Japon et ce style de tatouage !
    Je me suis moi même fait tatouer chez Garyou Hier mais par sa femme 😉
    Bon… Pas un de l’Ampleur du tien le miens a durée 1h30 environ et était juste des kanji (不屈) et 2 fleurs de cerisiers ! :)

  36. Salut Albatruc,
    Je serais à Tokyo d’ici quelques mois et j’ai contacter Garyou pour me faire tatouer, étant donné que tu t’es fait tatouer par ces soin, j’aimerais te poser 2 ou 3 question, est-ce possible de discuter en MP?

  37. Comment trouve t’on une bonne adresse au japon pour les tatouage? Meric et tres beau tatouage.

    • Par le bouche à oreille, en regardant les artistes tatoueurs qui participe a des conventions de tatouage au japon ou dans le monde, en cherchant les réalisations des tatoueurs, en cherchant quoi. J’ai trouvé Garyo en regardant un reportage sur lui.
      Mais tu peux regarder les autres tatoueurs de « tokyo hardcore tattoo » (garyo n’y travaille plus) et te faire une idée. Ces artistes doivent en connaitre d’autre donc prend contact, ca coute rien :-)

      • merci et faut-il forcement parler japonais?

        • Ca dépend des tatoueur. la femme de Garyo est française donc ça allait. d’autres tatoueurs doivent parler anglais. Je savais quels symboles je voulais (dragon, tigre, renard à 9 queues) mais pour la disposition et la composition, c’est lui qui a proposé un dessin. J’ai juste dit que je voulais la tete du dragon devant et le reste dans le dos.

  38. Avait tu deja une idée de ce que tu voulais avoir?

  39. Pour l’instant je penses à un dragon.

  40. L’article est extrémement pertinent et enrichissant. En mon sens, il pousse à la réfléxion. Merci à vous pour le partage !

  41. Article effectivement très intéressant.
    Si cela peut aider des gens de passage à tokyo, le studio Shi ryu doh possède maintenant un staff qui parle français et anglais, une jeune tatoueuse sous le nom d’Haku qui est spécialisée dans le tattoo gaming and anime :)
    Un petit lien vers sa page pour ceux que ça intéresse ! https://lc.cx/4imH

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