Laqua Tokyo dôme city

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Quand on est un ermite ou que l’on est un peu casanier, peu importe l’endroit du monde ou vous êtes, si cet endroit devient votre « chez vous », il y aura des jours ou vous aurez envie de rien faire. Façon de parler car vous n’aurez surtout pas envie de sortir de chez vous. C’est un peu mon cas.

Mais, sur un coup de folie, en début de semaine, sans savoir quoi faire ni ou aller, je suis sorti. Oui je sais, c’est plutôt incroyable mais pourtant, je l’ai fait. Mon appareil photo et mon livre de poche comme compagnons, j’ai pris une direction vers laquelle je n’étais pas encore allé. Il ne m’a pas fallu longtemps pour que le destin me fasse un signe, de ceux qu’on est obligé de suivre si l’on veut que notre vie suive son cours dans la droiture avec laquelle elle a été écrite (rien que ça).

Au détour d’une rue, viennent à ma rencontre plein d’étudiants. Costume pour les garçons, dont la plupart ont desserré leur cravate quand ils ne l’ont pas tout simplement enlevé et jupe pour les filles. Bizarrement, elles n’appliquent pas à leur jupes ce que les garçons font à leur cravate et je trouve ça inadmissible ! La lumière c’était enfin allumé sur cette journée sans trop d’intéret et elle me donnait un chemin tout tracé vers une école, au moins un collège vu la taille des élèves. Je remontais donc cette rivière estudiantine tel un saumon jusqu’à son lieu de naissance/reproduction (on connait tous la réputation des toilettes de lycées). J’imaginais déjà un bâtiment tel que les manga et les animés me les avaient dépeint, avec un portail donnant sur une cour avec deux bâtiments, des étudiantes courrant innocemment vers la grille criant des « sayonara sensei » à leur professeur, faisant des petits sourires malicieux au bel étranger qui passait cooooooomme par hasard à ce moment-la. Normalement après, y’a des zizi-tentacules et les étudiantes crient « Yamete ! Yamete kudasai ! » etc.

Dans la réalité, y’avait pas de cour, les bâtiments étaient presque sur la rue et y’avais pas de « sayonara sensei », pas de « Yamete » et mon zizi, malgré ses 75 cm, n’est pas encore un tentacule. Pourquoi fallait-il que la vie brise cette vision idyllique de la vie scolaire au japon, me laissant croire qu’au bout du monde existait un lieu ou les ZEP serait un non sens absolu. Déçu pour déçu, je continuais ma route derrière des jeunes et des couettes. Ils allaient bien quelque part et sans aller jusqu’à les suivre, j’allais juste dans la même direction.

Les balades sans but, sans pression et sans timing sont propice à la réflexion. Il y a des choses toutes connes auquelle on ne pense pas et qui ressurgissent dans ces moments. Du genre, qu’elles sont les différences, au quotidien, dans le paysage, dans les façons de faire, entre le japon et la france. Qu’est ce qui, dans mon paysage quotidien, me fait dire : « y’a un truc qui n’est pas pareil, qui fait plus propre mais je vois pas ce que c’est » ? J’ai trouvé réponse à mes questions.

Ma marche suivant son chemin, le destin (toujours lui le petit sacripant) me montra ma destination.
Au bout d’une route toute droite, je devinais se détachant légèrement des immeubles alentour, une grande roue. Je ne connais que deux grande roue à tokyo. La première est à Odaiba, l’ile artificiel ou à lieu le tokyo idol festival et celle du centre commercial Laqua tokyo dôme city. N’étant pas au bord de la mer, ce ne pouvait être que la deuxième et puisque j’avais enfin un point d’intérêt, pourquoi ne pas y faire un tour.

La perspective est un principe plutôt rigolo. D’un coté, ca vous permet de faire de jolies photos quand on sait joué avec et de l’autre, ça vous fait croire que ce qui est loin est proche. C’était pas proche du tout. J’ai bien du marcher 20 minutes sur cette route toute droite. C’est comme dans les cauchemars ou l’on est poursuivi par une dinde-raptor à trois têtes, que l’on court mais sans avancer. Mais cette fois, je me faisais pas manger la zigounette et finalement, le tokyo dôme ainsi que ses attractions étaient devant moi.

La première chose que je fais ? Aller à la boutique Jump festa ou les produits dérivés du manga One piece, Naruto, Dragon ball et j’en passe, sont vendus. Les figurines me font envie, les coussins me font envie, les gâteaux me font envie, les mugs me font envie et je repars sans rien.

Je déambule dans les magasins alentour sans grand intérêt, voit que le petit parc d’attraction est vide et que le roller coaster ne marche pas. Dommage, j’irai au FujiQ pour avoir des sensations. Je déboule sur le parvis du tokyo dôme, le stade de baseball/salle de concert, au milieu d’un bruit infernal. Pas de match ou de concert en vu, loin de la. Juste 4 employés qui nettoient le carrelage du parvis. Vous imaginez peut-être qu’ils sont sur des tondeuses nettoyantes et que c’est fun. Retirez le doigt que vous avez dans l’oeil car ils étaient à quatre pattes, sous une sorte de petite tente (qui retient la poussière) et utilise un aspirateur/brosse pour frotter à la main !!!

Je les laisse à leur labeur pour finir au centre commercial « Laqua tokyo dôme city ». Les boutiques, en plus de ne pas m’intéresser, ne sont pas à porter de ma bourse. Par contre, surplombée par la grande roue et le roller coaster, se trouve une petite place avec un manège, des arbres et une petites attraction aquatique. Je m’y installe pour lire. Il n’est même pas 17h30 et pourtant, un nombre incalculable de gens viennent pour manger. Pas une glace ou une gaufre comme l’heure pourrait le laisser croire, mais plutôt des yakitori ou leur bentō. Ils mangent à toute heure.

Le temps passe, j’ai pas fait beaucoup de photos donc je cherche des centres d’intérêt. Et il y en a quelques-un malgré tout.

Le simple fait de penser que je devrai me refaire cette route interminable me décourageait mais il était temps de rentrer. Je dois vraiment acheter un vélo pour simplifier mes promenades.

Ces derniers jours, il a plu. Un typhon est passé au large, pas assez près pour être drôle et pas assez loin pour ne pas avoir de pluie. J’ai donc bosser sur un projet vidéo qui, comme d’habitude, sera loin de ce que j’avais imaginer au début. Déjà parce que je vois les chose de manières trop ambitieuses et ensuite parce que je ne sais pas faire la moitié de ce que je dois faire. Bref, vous avez le temps avant d’en voir un bout.

Un mot sur le blog enfin. Vous êtes une bonne soixantaine à me suivre tous les jours et je vous en remercie. J’essaie d’être aussi intéressant et complet que possible mais je refuse de tomber dans l’explication wikipédienne de tout ce que je visite et de tout ce que je vois. Je préfère raconter les choses comme je les vis, avec ses approximations et ses zones d’incompréhension. Si pour le moment, j’essaie de faire pas mal de chose, ça ne sera pas toujours le cas car il ne se passe pas toujours quelque chose, je peux être feignant, etc. Mais je ferai de mon mieux pour parler d’autres aspects du japon, moins personnel mais j’espère aussi intéressants.

 

11 Réponses

  1. Et commencer par acheter des tickets de métro, non ?

    • j’ai ma carte. et j’ai pris le métro aujourd’hui. 1,70 euros pour deux station. Ca calme ?

  2. la vache impressionnant la montagne russe ! Oui faut se détendre aussi, passes pas tout en temps à marcher, ok il y a des millers de choses à voir, mais t’as un an devant toi !!! donc t’as bien raison de te reposer ! sinon pour ton info, en ce moment une vaste exposition à tokyo sur Michael Jackson avec ses tenues de scene ! ça à l’air très sympa ! :

    Tokyo accueille l’exposition Michael Jackson
    Les fans nippons de Michael Jackson vont être comblés. Des dizaines d’objets et de costumes réalisés par Michael Bush et Dennis Tompkins pour le Roi de la Pop sont exposés à partir de ce jeudi 18 octobre jusqu’au 12 novembre dans la capitale japonaise. Gant couvert de cristaux, costumes créés pour les vidéos « Scream » et « Smooth Criminal » ou encore pour les tournées mondiales de MJ, mais aussi vêtements portés lors de cérémonies de remises de prix, émerveilleront les visiteurs.

    à faire : http://www.kanpai.fr/japon/marche-poissons-tsukiji-tokyo.html

    un tournoi de sumo : http://www.kanpai.fr/japon/sumo-tournoi-osaka.html

    Dans tes moments perdus : http://www.kanpai.fr/japon/apprendre-le-japonais-4-ittekimasu-itterasshai-tadaima-okaerinasai.html

    et le dernier samourai : http://www.kanpai.fr/japon/joe-okada-dernier-samurai-kyoto.html

    bonne ballades ! bise

    • je vois qu’on a les même lecture (kanpai.fr). Mickael jackson, je suis loin d’être fan donc ca sera sans moi ^^

  3. tes reves sont un peu chelou kan meme , une dinde raptor a trois tetes tu m’en diras tant. faudra que tu me done ta recette , c’est de la bonne hihihi

  4. J’ai trouvé la lecture de cette article très agréable.
    Je crois que c’était la présence des tentacules dans le texte.
    Ou alors c’était le fait d’imaginer un gaijin pervers stalkant des collégiennes :/

    Si tu pouvais rajouter un peu de champignon et du vomi ce serait formidable.

    • je suis du même avis que le bouffeur de champi c’est cool mais ça manque de culotte et d’idol :normal:
      Sinon il y a l’exposition Jojo qui peu être pas mal sur tokyo actuellement

  5. Non mais l’idée du vélo pour se promener est pas mal je pense. En plus tu risques pas de te le faire tirer à chaque coin de rue en le posant.

  6. Normalement après, y’a des zizi-tentacules et les étudiantes crient « Yamete ! Yamete kudasai ! » etc.

    Han ! Oh pu… tu vas avoir des problèmes !

  7. « Bizarrement, elles n’appliquent pas à leur jupes ce que les garçons font à leur cravate et je trouve ça inadmissible ! » +1

  8. « donc je cherche des centres d’intérêt. Et il y en a quelques-un malgré tout. »

    Les meilleurs de ceux que ta trouvais sont la 4ème photo on est d’accord ? ^^’

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