On a ce qu’on mérite.

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Et je ne dis pas ça par rapport à ma mésaventure précédente. Même si d’un côté, ça colle aussi. Nan je parle en général, dans la vie, que ça soit en bien ou en mal d’ailleurs. Parce que bien sûr, comme on est tous des gros blasés et aigris, quand on dit qu’on a ce qu’on mérite, on pense à des crasses. Alors qu’on parle de mérite quand même. Définicition du mérite ? « Ce qui rend une personne digne d’estime; Ce que les choses ont de bon et d’estimable ». Verbe mériter ? « Être digne, se rendre digne de; Se prend aussi en mauvaise part et signifie alors encourir, attirer sur soi. »
Ok, c’était le point de mise à plat de la langue française.

Donc on a se qu’on mérite. Une augmentation (ou pas), de la chance (ou pas), de belles rencontres (ou pas), des aventures (ou pas), j’en passe et des meilleures. Si il ne vous arrive que des crasses, regardez un peu votre karma ou celui de vos vies antérieures (mais ça va pas être facile donc il va falloir me croire sur parole). Si vous avez un karma de merde, va falloir ramer pour le blanchir et voilà pourquoi vous avez que des problèmes. A l’inverse, si il vous arrive des trucs bien, profitez-en parce que vous êtes pas à l’abris d’entacher votre karma sorti plus blanc que blanc de chez le pressing « bonne action ».

Perso, mon karma est pas si mauvais. Il a même tendance à devenir de plus en plus sympa. Non pas que tout soit rose hein, j’ai pris quelques revers dernièrement (et non je ne parle toujours pas de mon problème d’avion, vous êtes relou là !). Mais même quand tout n’est pas top, il peut y avoir quelques retours sur investissement. Encore faut-il avoir investi !!!

Je pense pas trop me gourrer en disant qu’à ce stade de la lecture, vous ne savez pas où je veux en venir. Mais j’y viens, un peu de patience.
Donc, il faut avoir investi pour avoir un retour. Et sans même le savoir, j’ai passé mon année au Japon à faire de petits investissements, à droite, à gauche, l’air de rien. Je parle de ce blog et plus spécialement de mes articles. J’ai rédigé des articles sur tout et n’importe quoi, de la visite de temple aux impressions sur la vie au Japon, en passant par mes propres états d’âme. C’était osé, non calculé, parfois trop indiscret, souvent pas assez construit mais l’air de rien, ça a trouvé son public.

Un public de personnes qui se sont retrouvées dans ce que je disais, ce que je pensais, qui partageais mon point de vue ou qui était prêt à le découvrir pour le mettre en comparaison avec le leur. Alors forcément, avec des lecteurs aussi différents de moi que semblables sur beaucoup de points, je ne peux faire que des bonnes rencontres quand je vous… rencontre. Oui c’est une répétition mais j’aime bien.

Premier jour au Japon, bim, je rencontre skaree. On a déjà échangé un peu et vu qu’il est sur Tokyo deux jours, on a décidé de faire des trucs ensemble. Nan mais ce n’est pas sale hein, je fais des trucs avec plein de gens et aucun n’a porté plainte ! On est tous consentant !
Donc, repas mercredi midi, un petit tour à Ochanomizu pour voir un magasin de musique, petit détour vers Ueno pour voir une boutique de revente de billet de concert (pas de Miwa mais plein de Perfume pour le 25 décembre), un tour au Book Of d’a côté pour que Skaree complète enfin sa discographie de Detroit7 et enfin, direction Roppongi pour voir les illuminations de Tokyo Midtown.

C’était super joli mais sous la flotte, pas facile de profiter pleinement. Les arbres sont décorés mais le vrai centre d’attention, c’est un espace ouvert entièrement recouvert de Led bleu, avec plein d’animation, d’effet de vagues, de jet d’eau, etc. Difficile a retranscrire avec des photos donc mais c’est vraiment beau.

Une bonne grosse journée quoi, aussi bien en distance/visite qu’en discussions diverses et variées. Il fût un temps où j’aurais sans doute psychoté sur une rencontre telle que celle-ci, à me demander ce que je pourrai bien dire, comment ça va se passer, qu’est-ce qu’on va faire, blablabla. Ce n’est clairement plus le cas aujourd’hui, où je prends simplement les choses comme elles viennent. C’est tellement plus simple. Au final, on s’est super bien entendu, on a échangé nos expériences dans le pays, avec les gens, parlé de nos goût musicaux, de nos envies, de nos passions et même si on est pas d’accord sur tout et qu’on aime pas les mêmes choses forcément, ça n’empêche pas de passer du temps comme de vieux potes.

« Bah ouais, rien d’extraordinaire quoi ! » Euuuuh bah ouais mais d’une, j’t’emmerde, et de deux, il est toujours bon de rappeler les choses simples surtout quand on a tendance à les oublier et qu’elle ne peuvent pas faire de mal.

Du coup, on a remis ça le lendemain avec une autre bonne journée qui a commencé à Shinagawa. Que voir dans ce quartier ? Le temple où repose les cendres des 47 ronins de la célèbre histoire. Je vous la raconte ? Nan wikipédia le fait mieux que moi ici et un film sur le sujet va bientôt sortir de toute façon.

Ensuite, petit passage dans le quartier et plus spécialement par kita-shinagawa, qui a la particularité d’avoir une rue entièrement refaite avec les câbles électriques enterrés.

C’est sur que ça fait plus propre ! On a continué jusqu’à Odaiba, au Venus market avec son decors façon Venise, ses filles qui ressemblent à Naomin des Passpo (mais au final c’était pas elle, merci skaree pour le doute >_<) avant d’aller voir le Gundam échelle 1:1. Tout ça sous la pluie bien sur car ça n’arrête pas depuis ce matin. Oui je connais déjà Odaiba mais quand même… j’aime bien ce coin.

Après midi tranquille à shibuya, à slalomer entre les shibuyasses (les pétasses de shibuya) et les parapluies, engins de torture capable de vous arracher un oeil en un rien de temps.On y rencontre un contact de skaree, français travaillant au Japon depuis 9 ans, histoire de parler musique autour d’un café, bien au chaud. Parce que, ce qui nous rassemble vraiment en dehors du Japon lui-même, c’est ce qu’on y trouve, plus particulièrement la musique. Ils sont plus dans l’esprit punk, rock, ska indé mais comme j’écoute de tout, je connais au moins de nom la plupart des groupes cités dans la conversation.

Mais le temps file et après avoir pris congés de notre expatrié, on doit retrouver Catycat ainsi qu’une amie de Skaree, Asumi. Bon, c’est un peu compliqué pour s’organiser avec asumi, via facebook et avec un pocket wifi qui est au bord de la mort, en manque de batterie. Donc, petit conseil, si vous recherchez une prise de courant à shibuya, allez dans cet escalier, au premier étage, au dessus de la porte du restaurant !

On finit par aller au bowling sans asumi (en lui indiquant quand même l’adresse) et on galère pour trouver ce putain de bowling ! Mais avec un petit coup de bol, on tombe finalement dessus (voir plan). Ca faisait longtemps que j’avais pas joué alors j’étais bien content que Skaree propose ça. La compétition a été serré, la pression extrêmement forte mais au final, la justice a vaincu \o/ On s’est bien amusé, entre nos tirs ratés, nos conseils pour s’améliorer, les cris des japonaises sur les pistes d’à côté et les clips musicaux parfois pourris diffusés sur les écrans. Un bowling pas trop cher (600 yens la partie et 300 yens la location de chaussure), assez grand et avec des chaussures qui ne ressemblent pas à des chaussures de clown, que demander de plus ?

Le temps passe vite et les nouvelles concernant Asumi étant bonnes, (puisqu’elle doit nous rejoindre pour manger) nous partons l’attendre à la gare. Bon, on a attendu plus longtemps qu’on le pensait, il faisait froid mais vu la soirée qu’on a passé après dans un Izakaya, je regrette pas du tout. Asumi parlant français, le contact était facile et on a vraiment bien rigolé. De la langue française et des quiproquo qu’il peut y avoir quand les japonais parlent avec un accent très prononcé, (et inversement quand les français veulent parler japonais), de nos expériences au Japon, de nos voyages, etc. On a bien mangé et bu, et merde, il est déjà presque minuit !!! L’heure des derniers trains approche et il faut déjà se quitter ! Rhhaaaa c’est chiant quand il faut se séparer des gens avec qui on passe des bons moments ! Skaree doit retourner à Osaka le lendemain et Asumi, après un court chemin avec nous, nous quitte pour rentrer chez elle (ouais bah normal quoi !).

Mais je compte bien garder contact avec ces deux là parce qu’après tout, on a ce qu’on mérite. Alors si j’ai mérité de croiser leur route, je compte bien en profiter encore un peu, comme avec d’autre avant eux. Merci à eux en tout cas pour ces nombreux moments de fun et particulièrement à Skaree qui m’a vite mis dans le bain de ce que j’aime dans ce pays : profitez avec des gens cool !

 

8 Réponses

  1. Alex Skaree

    en effet, ces 2 journées étaient vraiment fun. la fin de soirée à l’izakaya c’est un indispensable pour tout séjour au Japon.
    bref on se refait ca quand tu veux, au Japon ou en France.

    par contre j’ai la haine qu’il fasse beau maintenant…

    • Ca-rré-ment qu’on se refait ça. peut être à osaka meme, je vais étudier ça ! Et puis, il pleut encore à tokyo >_<

  2. « Perso, mon karma est pas si mauvais. Il a même tendance à devenir de plus en plus sympa. »

    😐

  3. Je vois que tu parles de bowling et de chaussures et une question me vient. Ont-ils des chaussures adaptés à nos pieds de « gaijin » ?

    Parce que moi, avec mon modeste 45 français, je suis plutôt en galère au pays du soleil levant pour trouver chaussure à mon pied -_-

    • Aucun soucis pour les chaussures. Je fais du 44 et il y avait du 45/46 de dispo encore donc la taille n’est pas un problème.

      • Je confirme qu’ils ont des chaussures grandes tailles, juste en moins grand nombre.

  4. Ce matin c’était encore le bordel sur le RER A. T’as raison, on a ce qu’on mérite ^^

  5. tien je le connais bien ce bowling :p je l’ai skoité en plus y a une salle d’arcade en bas (si c’est toujours le cas depuis 2008)

    par contre en chaussure a l’epoque le 45 donc le 11 si je me trompe pas dans les taille dispo a la location taille US :p était les plus grande

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