Les dramas « scolaires »

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J’ai pas mal parlé du Japon de manière géographique, culturelle, musicale voirehumoristique mais jamais de manière télévisuelle. C’est un post du blog d’Impou, une amie fan du Japon et de sa culture en générale, qui m’y a fait penser. Merde, jamais ça ne m’était venu à l’idée de faire la même chose ! Les bonnes idées sont faites pour être partagées donc je m’y colle aussi.

Je vois que dans l’assistance, certains ont les yeux qui pétillent et d’autres font des moues songeuses. Remarque, un titre pareil  divise forcément. D’un coté, il y a ceux qui savent ce qu’est un drama et de l’autre, ceux qui ne vont pas aller jusqu’au bout de cet article.

Je vais présenter rapidement ce qu’est un drama pour que ceux qui ne sont pas intéressés puissent continuer à regarder des vidéos de chatons sur Youtube.

A la base, je comptais comparer les dramas aux sitcoms foireuses que nous avions dans les années 90, comme « Hélène et les garçons » et toutes les merdes d’AB1. Mais ça aurait été comme cracher à la figure des dramas. Parce qu’en fait les dramas, c’est plus l’équivalent, toutes proportions gardées, des téléfilms que les grandes chaines françaises commandent. Je pense bien entendu aux séries policières à la Navarro et Julie Lescaux.

Ça y est, ça hurle dans le fond, comme quoi je dis n’iiiiiiiiimporte quoi… Mais FERMEZ-LA !!!!! Et laissez-moi développer. Ok, la durée d’un épisode n’est pas la même. Selon l’heure de diffusion, un drama dure entre 20 et 50 minutes. D’accord, il y a bien plus de drama que de téléfilms, d’ailleurs dans téléfilm, il y a « film » alors que les dramas sont des séries. Très bien, le public visé n’est pas le même non plus. Les dramas sont en grandes parties destinés à un public d’adolescents/jeunes adultes alors que le téléfilm parle à la ménagère de moins de 50 ans. Je suis d’accord aussi sur le fait qu’en dehors des intrigues policières, les téléfilms ne sont pas super diversifiés, à l’opposé des dramas qui touchent un peu à tous les sujets : école, enquête, amour, humour, action, etc. Par contre, vous ne pouvez pas m’enlever que niveau moyen de production, c’est du même acabit !

Ouais vous aviez raison, ça n’a rien à voir en fait. Conclusion, les dramas sont une curiosité de la télévision japonaise/coréenne/taïwanaise (chinoise ?). On retrouve ce type de fiction dans beaucoup de pays d’Asie et les styles sont du coup assez différents. Je vais rester sur les dramas japonais car c’est ceux que j’ai vu le plus.

Dans la multiplicité des genres et des styles, mes préférés sont les dramas qui se déroulent dans le milieu scolaire. L’école est un vrai monde à part entière dans le paysage japonais, avec ses règles, ses contraintes, ses enjeux… par dessus lesquels les dramas rajoutent une dose d’aventure, un soupçon de vraie amitié, une pointe de défi et une grande part de combat. Contre des personnes physiques mais surtout contre des murs infranchissables pour le héros, des obstacles qu’il ne pense pas pouvoir surmonter. On retrouve toujours le schéma de la progression personnelle d’un héros faible au départ qui va devenir de plus en plus fort à mesure qu’il franchira les obstacles avec ses camarades fraichement rencontrés. C’est généralement plein de bon sentiments, de clichés gros comme des montagnes (la fille gentille et timide, le garçon bagarreur mais sensible, l’intello, l’imbécile) mais c’est tellement bien amené qu’on tombe facilement dans le piège et qu’on se laisse avoir à aimer ça.

Il y a aussi l’opposé. Les dramas qui parlent des suicides, des mauvais traitements entre élèves, des rejets, des oppressions, des viols, de manière sérieuse, touchante et souvent choquante. Que ça soit des dramas à part entière ou des parties de dramas plus légers, cet aspect de la vie scolaire n’est pas mise de coté et c’est une bonne chose. La vie n’est pas rose pour les écoliers japonais. Peut-être qu’un jour, après m’être renseigné sérieusement, je ferai un article sur le milieu scolaire japonais.

Parlons maintenant des dramas que j’ai vu.

My boss, my hero.

Le postulat de départ est simple. Le fils ainé d’une famille de yakuza, Sakaki Makio – 28 ans, doit être diplômé du lycée pour pouvoir reprendre la tête du clan. Le problème, c’est que Sakaki a quitté l’école très tôt. Il ne peut pas réfléchir plus de 45 sec d’affilées sans perdre connaissance. Le voila obligé de vivre un an avec des gamins 10 ans plus jeunes que lui, en cachant sa véritable identité et ses vraies motivations. Il découvrira ce qu’est l’amitié et la confiance, en opposition à la soumission des membres de son clan et la peur qu’il leur inspire.

On suit donc la progression intellectuelle de Sakaki mais surtout sa progression personnelle, avec les difficultés qu’il éprouve à se faire accepter par la classe, les problèmes que celle-ci devra affronter (la course au pudding, la compétition sportive, la compétition de musique, le test de courage, etc) et son rôle dans la résolution de ces problèmes. Car cette classe n’est rien de plus qu’une version miniature de son clan de yakuza, au sein de laquelle il devra apprendre la diplomatie, la patience, la compréhension alors que ses poings et sa grande gueule sont habituellement son seul argumentaire. Sa prof principale, plus jeune que lui, viendra ajouter du piquant dans ce triolisme déjà bien compliqué à gérer.

Mais la véritable base de ce drama, c’est l’humour ! Rares sont les séries qui me font véritablement rire à gorge déployée. My boss, my hero y arrive même au second visionnage ! L’acteur principal, Nagase Tomoya, est ce genre d’acteur capable de changer de tête et de sur-exagérer ses expressions. C’est de la comédie burlesque à la sauce nippone ! En plus, les autres acteurs sont crédibles dans l’ensemble, ce qui ne dénature pas la qualité générale de la série. Du tout bon !

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Magisuka gakuen

club des instruments à vent

Dans un lycée pour filles où les pires délinquantes des environs sont réunies, arrive Maeda, nouvelle élève modèle avec son seifuku et ses lunettes de première de la classe. On ne sait rien de son passé mais celui-ci semble bien sombre pour avoir été transférée dans pareil établissement. Ici, c’est le « club des instruments à vent » qui fait la loi, un gang de filles bien plus fortes que tous les autres gangs du lycée. Dommage pour Maeda qu’elle soit la cible de ce gang. Dommage pour le gang que Maeda, une fois les lunettes tombées, soit une farouche combattante qui massacre sans vergogne quiconque se trouve sur son chemin.

Ça a l’air bien dit comme ça hein ? Ça vous tente toujours si je vous dis que c’est le drama du groupe d’idoles AKB48 ? Attendez, ça sous-entend qu’elle ne savent pas jouer la comédie, que tous les rôles sont pris par un membre du groupe et que c’est juste une grosse promo en fait. Si je rajoute à ça que le scénario est écrit par le producteur du groupe… oui y’a pas de scénario. Si la saison 1 se laissait gentiment regarder (parce qu’on aime le groupe), la saison deux est chiante et la saison 3, j’ai fait l’impasse dessus.

maeda et sa team

Les combats ne sont pourtant pas si pourris que ça mais l’inégalité des prestations, aussi bien pour les scènes calmes que pour les scènes d’action peuvent plomber certains épisodes. Mais, rien que pour le personnage de Gekikara, cette première saison mérite qu’on s’accroche. « Okotteru ? »

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GTO : Great teacher Onizuka

eikichi onizuka

Ai-je besoin de vous présenter Eikichi Onizuka, 22 ans célibataire et puceau ? Ai-je besoin de vous présenter le héros d’un de mes mangas favoris que j’aime d’amour ? Pour le plaisir, je vais le présenter quand même car la dernière adaptation en drama du manga éponyme doit faire partie de votre top.
On suit donc Eikichi Onizuka, ancien bosozoku (les loubards à moto japonais) qui faisait régner la terreur avec sont gang (les onibaku), composé de lui-même, Saejima et Riuji, ses deux meilleurs amis. Ils étaient rejetés par un système scolaire qui ne les aidait pas, ne les comprenait pas et les faisait se sentir comme des déchets.  Dans leur vie de jeunes adultes, ils ont évolué. Riuji tient un bar/restaurant (dans le drama hein) et Saejima est policier. Eikichi, quant à lui, passe de petits boulots en petits boulots. Jusqu’au jour où, alors qu’il travaille en tant que jardinier dans un lycée, il intervient dans une altercation entre les lycéens renvoyés et le principal adjoint, qui les traite de déchets. Sous les yeux de la directrice, Eikichi exécute un « german souplex »  (prise de catch) sur ce dernier, pour lui apprendre que ce n’est pas une façon de traiter ses élèves. Cette façon de comprendre les autres et cette méthode d’enseignement choc charment la directrice qui engage Eikichi pour s’occuper d’une classe très difficile.

Une perle ce manga. Et le drama de 2012 est aussi excellent. Je l’ai dévoré en quelques soirées. Il adapte l’œuvre originale en y apportant des éléments de la suite du manga (GTO shonan 14 days) pour en faire une histoire cohérente, proche du matériau de base mais assez différente pour être surpris. Un prof aussi bête, décalé et qui enfreint 15 règles à la minutes pour le bien de ses élèves, on en a tous rêvé. Et en plus, c’est ultra drôle ! Même quand les situations sont pesantes, glauques voire dramatiques (tentatives de suicide), Eikichi parvient à mettre son grain de sel humoristique et a apporter sa vision de la vie, telle qu’elle est, pas telle qu’on l’enseigne ou qu’on l’imagine. Un drama à voir de toute urgence, ainsi que les épisodes spéciaux !

 

Gokusen

Vous avez aimé « My boss, my hero » ? Vous avez adoré « GTO » ? Mélangez les deux, prenez un personnage principal féminin, secouez bien et vous aurez Gokusen ! Ce drama qui a quelques années maintenant dépeint le début dans la vie active de Yamaguchi Kumiko, professeur débutante dans l’école Shirokin. Sauf que c’est aussi l’héritière du clan Ooedo, un puissant clan de yakusa dont son grand-père à la tête. Mais son monde à elle, c’est l’enseignement. Si elle tourne le dos à son devoir de futur chef de clan (avec l’accord de son grand-père), ses compétences au combat et son grand sens de l’honneur ne seront pas de trop pour gérer sa classe de cancres, la 3-D et l’amener jusqu’à l’obtention du diplôme.

Si le parallèle avec GTO est possible, ça serait un raccourci bien trop rapide. GTO se veut sérieux dans l’approche de son personnage principal, tout le contraire de Gokusen. Yankumi (le surnom de Kumiko) nous laisse entendre ses pensées et c’est bien souvent très débile, surtout qu’à cette voix off s’ajoute des mimiques exagérées que son entourage ne comprend pas ! Et pour cause. Comme toujours, les aventures vont se succéder nous permettant, comme dans GTO, d’en apprendre plus sur un élève en particulier et de résoudre ses soucis personnels. Le but étant de lui donner l’envie d’être à l’école et d’étudier.

On s’attache très facilement à cette prof improbable et à cette classe qui découvre petit à petit qu’on peut vivre à l’école et que l’école nous apprend à vivre. Je n’ai vu que la première saison et l’épisode spécial mais je compte bien voir la saison 2 et 3 !

Trailer du film

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C’est le point commun de tout ces dramas. Les aventures qu’on y vit sont des aventures humaines d’où chacun ressort plus fort de ses traumatismes. Des larmes, des rires, des coups durs, rien n’est épargné mais au final, c’est la puissance de l’amitié qui prédomine et merde… on a envie d’être avec les personnages quoi ! La vie n’est pas facile pour tout le monde mais si tu tends la main, il y aura bien quelqu’un pour l’attraper. Pour un peu, on aurait presque envie de retourner à l’école. C’est vrai, il arrive toujours plein de choses à ces mômes et au final, on ne les voit jamais travailler, sauf de rares fois où le scénario l’exige (quoi ? Le plus nul de la classe doit passer un examen super dur sinon il sera renvoyé ? Vite, un « training montage » !). Mais quand on y réfléchit, la vie de ces écoliers n’est pas extraordinaire. Ils ont certes quelques histoires sympas, à peine de quoi tenir 12 épisodes de 45 minutes. Mais on suit généralement les personnages sur une année (GTO, My boss, my hero, Gokusen). Et de cette année, on en voit que quelques semaines hors du commun qui méritent d’être racontées. En dehors de ça, la partie étude classique n’est pas montrée parce qu’elle est aussi chiante que n’importe quelle vie scolaire ailleurs dans le monde. On ne nous montre pas ces personnages si singuliers et charismatiques quand ils sont en cours de maths ou de biologie. On ne les voit pas non plus faire leurs devoirs le soir (sans évènements perturbateurs), pas plus qu’on ne les voit faire les corvées obligatoires (nettoyer la classe par exemple). En fait, être élève dans un drama japonais, c’est étudier dans l’attente que le bordel arrive pour que la vie soit intéressante. Heureusement pour nous, ça arrive assez vite.

Il existe encore plein d’autres dramas dans le milieu scolaire, des classiques sur lesquels je ne me suis pas encore penché, qu’ils soient drôles ou carrément sombres. J’en parlerai une fois que je les aurai vu. N’hésitez pas à partager vos propres dramas scolaires favoris et donnez des idées aux autres.

17 Réponses

  1. Bon bah My boss my heroe rules hein. Et pis GTO aussi. Je ne savais même pas qu’ils avaient fait une version « live ». Bon bon bon.

    C’est toujours aussi nul ce que tu regardes autrement. Ah bah oui je vais pas commencer à approuver les produits culturels que tu consommes. J’aura

  2. … j’aurai l’air de quoi ? (putain faute de frappe, boum je poste le commentaire sans terminer ma phrase Oo)

  3. Très bon article encore une fois.
    Parmi ceux cités, My Boss My Hero est vraiment un cran au dessus des autres tellement il est génial, merci au casting (Aragaki Yui et Nagase Tomoya entre autre).

    Comme tu nous le dis, on suit la progression d’un élève ou d’un groupe d’élèves réussir leurs objectifs malgré les problèmes rencontrés. On y voit beaucoup de valeurs et de symboles et surtout de morales données par les protagonistes. Ca apporte d’autant plus d’interet lorsqu’on les regardent.

    Ce que j’apprécie aussi dans les Drama, c’est que contrairement aux série US on a une vraie fin. Dans certains cas 2 saisons et un épisodes spécial, mais pas une fin brusque comme dans beaucoup de série, John Doe par exemple.
    Toujours à la différence des séries US, il y a aussi les émotions des acteurs que l’on peut ressentir derrière nos écrans. Jusqu’à Ichi Rittoru no Namida je n’avais jamais pleuré devant un film ou une série mais là, j’étais carrément à bout à la fin. Le jeu d’acteurs est tellement bien ressenti que les émotions sont parfaitement transmises.

    Concernant mes préférés (du style scolaire), je conseillerais :
    – Life avec Fukuda Saki
    – Dragon Zakura avec Yamapi, Aragaki Yui, Abe Hiroshi, Koike Teppei
    – Yankee-kun to Megane-chan avec Naka Riisa, Narimiya Hiroki
    – Gakko ja Oshierarenai ! avec Naka Riisa
    – Ichi Rittoru no Namida avec Sawajiri Erika, Nishikido Ryo, Narumi Riko
    – Juuken no Kamisama avec Narumi Riko

    Bon je vais m’arrêter là, mais les Dramas
    représentent tout un pan de la culture japonaise. Ça serait dommage de passer à coté.

    • je garde ta liste de coté mais Ichi rittoru no namida, je le classerais pas dans les drama scolaire, c’est pour ça que je l’ai pas listé ici. J’en parlerai une autre fois ^^

  4. Ahhhhhhhhhhhhhh ! Enfin un effort pédagogique sur les dramas ! Merci !

    • ouais, j’en ferai d’autre du coup mais j’en ai pas vu tant que ça en fait. Faut que je rattrape mes lacunes.

  5. Des drama que tu cite, je n’ai vu que Gokusen. J’ai bien vu un MaJisuka Gakuen, mais il a l’air différent du tiens 😉

    pfff décidément, tu sers vraiment à rien !

    En drama « scolaire » je dirais Life, Hana Yori Dango, Koishite Akuma

  6. Si tu aimes les drama en school mode je te propose « Hanazakari no kimitachi e » (pas la version 2011, la première) il est assez connue et est vraiment excellent, j’ai bien plus rigolé que pour My boss my hero personnellement ^^

    • PS: dans la version 2011 y’a Acchan, nagao mariya, miorin, yukirin et oba mina des AKB mais je préfère quand même la première version ^^

  7. tartiflette77

    Drama scolaire, comment ne pas citer « hana yori dango ». Un de mes premier et meilleure drama.

    Des jauniz’s, une actrice charismatique et attachante et de la mièvrerie en veut tu en voilà.

  8. Yankee-kun to Megane-chan et Hana yori Dango (surtout la saison 1) sont pas mal. Mais le must c’est Life (très beau drama) et Nobuta wo Produce (un trio énorme).

    Dernièrement Piece m’a bien plu aussi, l’actrice principale joue d’ailleurs dans GTO.

  9. Je sais pas qui c’est Impou mais elle a l’air carrément cool! *autocongratulation*

    Comme tout le monde apparement ici j’ai beaucoup aimé My Boss My Hero également. Et Majisuka Gakuen, faut pas qu’être fan des AKB pour apprécier, moi je les connaissais pas trop/les appréciait pas plus que ça et j’ai bien aimé le drama (en même temps des idols qui se castagnent…) et puis c’est grâce à MG que j’ai découvert Ôshima Yûko et sa classe intersidérale. Et puis Gekikara… ce personnage est devenu culte pour tous les fans je crois ^^
    Gokusen j’ai trouvé la saison 1 géniale. Je me tâte sur les autres saisons car ça a l’air d’être du pur copié-collé

    En drama scolaire, je conseillerais également « Life » sur l’ijime, qui est assez dur mais intéressant. Hana yori dango je suis pas aussi extatique que les autres, je l’ai trouvé assez moyen. Nobuta wo Produce est super et puis l’excellent « Hanazakari no Kimitachi e » premier du nom (le remake est mauvais)

  10. jai bien aime la video de my boss my hero

  11. May-drama-mania

    J’adore merci mais t’aurais pas des drama avec des histoire de cœur tous en restant dans le scolaire ?? Mais sinon tous c’est dramas son géniaux <3

    • Il doit bien y en avoir si mais personnellement, je n’en ai pas encore vu :- )

  12. C’est la premiere fois que je vois quelqu’un développer son avis :O !! J’ai déjà tous vue de ta liste :p Mais je savais pas qu’il y avait un film de gokusen !! Merci beaucoup :) ! Bon travail et Bon courage ~

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