Toutes les bonnes choses ont une fin

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Certaines choses sont difficiles à appréhender, à visualiser ou à imaginer, comme la relativité ou plus simplement le temps. Tout est une question de point de vue, d’observateur, de vécu, etc. Un an, c’est très court mais si on vous torture pendant 365 jours, le temps vous paraitra bien long. Il se dilate avant de se contracter, de jouer avec votre perception mais dans l’absolu, un an reste un an. La variable dans cette durée, c’est vous.

En 365 jours, on peut créer la vie ou en changer complètement. On peut se sentir mourir d’être largué  avant de revivre dans une autre relation. On a le temps de réfléchir, de mûrir, de stagner, oubliant simplement d’avancer. Certains vont même jusqu’à tout quitter pour vivre dans un rêve. A chaque fois, une année passera mais dans le cœur des gens, cette mesure sera variable.

C’est la force de l’esprit et de la perception, cette force qui vous fait croire que vous avez le temps puisque vous avez un an, mais qui en un clignement de paupière vous envoie directement au dernier jour de cette même année.

C’est la fin du voyage. Ou plutôt, c’est la fin de mon voyage et je ne sais même pas par où commencer pour en faire un bilan. Y a-t-il besoin d’un bilan de toute façon ? Je le pense oui, car il est toujours bon de remettre les choses à plat, de prendre le temps de se remémorer les choses et de revivre, savourer, de se replonger dans les bons moments comme dans les moins bons.

Presque jour pour jour il y a un an, j’arrivais au Japon pour la première fois seul, avec devant moi un pays familier mais pourtant un peu effrayant. Quel allait être mon quotidien ? Comment allais-je gérer les démarches administratives ? Comment allais-je occuper mon temps et comment allais-je faire pour grandir, évoluer vers quelqu’un ayant plus de confiance en lui-même ? Est-ce que je n’allais pas finir par m’ennuyer ? Autant de questions non dites qui pourtant trottaient dans un coin de mon esprit comme autant d’objectifs, de succès à déverrouiller « in real life ».

La plupart des questions ont trouvé réponse d’elles-mêmes et vous en avez été les témoins. Vous êtes devenus les observateurs, les juges amicaux de mon quotidien de touriste longue durée. Un job que le monde m’envie, aussi bien en France qu’au Japon. Mon quotidien ? Bouger, visiter, regarder, observer, écouter, deviner, comprendre, apprendre, transmettre, écrire, photographier, filmer, parler… De temples en musées, de tours en building, de matsuri en matsuri, de parcs en forêts, de quartiers en villes, j’ai vu et visité plus de choses que ma mémoire ne peut en stocker sans aide extérieur. Il m’arrive de redécouvrir certains endroits quand je consulte les articles que vous lisez sur ce blog.

Le calcul est très simple. 215 articles qui nous font bien 180 visites/activités, à la louche. Une découverte ou redécouverte tous les deux jours, je me dis que c’est finalement peu. J’aurais pu en faire encore plus si je n’avais pas glandé chez moi de temps en temps. D’un autre côté, je n’ai jamais fait le concours de celui qui verrait le plus de choses, qui écrit un guide touristique ou qui juge la qualité de son voyage à la quantité de choses vues. Merde, je sais même pas comment juger la qualité de mon année en fait ! Au plaisir général que j’ai ressenti ? A la peine que j’ai de devoir rentrer ? A la nostalgie provoquée par les souvenirs de toutes mes rencontres ? Aux rires et au fun que j’ai ressenti la plupart du temps ? Tout à la fois je crois. Cette année, ça a été tout à la fois.

La découverte d’endroits insoupçonnés que je n’aurais sans doute pas eu le temps de voir sauf en faisant 2 ou 3 voyages de 3 semaines chacun. Des opportunités et des changements de plans radicaux dont la finalité fût de nouvelles découvertes. Des rencontres plus nombreuses que je l’aurais imaginé, que je l’aurais espéré même. Mais aussi des doutes et des remises en question, quelques peurs et un peu de colère, de la tristesse et de la solitude. Tout n’a pas été rose.

Voyager seul, c’est être seul 80 % du temps, même si on est ouvert et qu’on va facilement vers les autres. Et ce n’est pas mon cas. Pendant tout ce temps, vous êtes seuls avec vous-même, avec vos pensées, avec votre imagination, vos réflexions et vos tourments, vos questionnements et vos doutes. Si on peut souvent en tirer des questions pertinentes et des observations intelligentes, on peut aussi se renfermer sur soi-même, psychoter et tourner en rond. Attendre un e-mail d’un(e) proche peut virer à la catastrophe car on oublie bien vite que le reste du monde ne vit plus à la même vitesse que nous et notre solitude. Je l’ai vécu et je me sens aujourd’hui très bête d’avoir été comme ça bien trop souvent. L’inactivité et l’immobilisme sont vos pires ennemis dans ce cas alors si ça vous arrive, sortez et occupez-vous l’esprit !

Heureusement, une bonne gifle verbale, une remise à zéro, une nouvelle occupation ou de nouvelles rencontres permettent de repartir sur de bonnes bases. En ça, le fait de déménager souvent m’a beaucoup aidé à ne pas tomber dans la routine. Quitter Tokyo pour Kyoto a été la meilleure idée que j’ai eu. J’avais un bel appartement dans le quartier de Gion, j’étais à portée de vélo ou de jambes de tous les principaux lieux touristiques et j’ai redécouvert une ville qui m’avait plu sans pour autant me charmer complètement. Cette fois, le charme de la ville a été aidé par le feeling positif que j’y ai vécu, grâce aux rencontre que j’y ai faites. Les premières de mon séjour, donc peut-être les plus marquantes émotionnellement parlant, celles qui ont laissé une emprunte que j’associe forcément à Kyoto désormais. J’ai aimé la ville et je l’ai adoré pour ce qu’elle m’a apporté. 6 semaines emmitouflé dans mon écharpe à sillonner l’histoire de l’ancienne capitale ainsi qu’Osaka, beaucoup plus vivante et animée. La proximité des deux villes est une bénédiction et leur complémentarité est évidente. Des villes à voir à tout prix !

Je n’en dirais pas autant d’Hiroshima, une ville qui jusqu’ici était une de mes villes favorites. Mais c’est de ma faute si mon expérience n’a pas été à la hauteur. Je suis resté trop longtemps, dans un hôtel de surcroit (je ne me sentais donc pas « chez moi ») et même si la préfecture ainsi que les préfectures alentours sont riches et variées, il m’était impossible de faire de longues excursions journalières pour en découvrir les charmes. C’est pourtant ici, sur le sommet du mont Misen que j’ai vu le plus beau paysage de mon voyage, que je me suis senti le plus détendu pour ne pas dire le plus zen. La fatigue de l’ascension laissant sa place au calme du sommet et à la beauté de la vue m’ont laissé une marque indélébile. Tout comme l’originalité de l’île aux lapins ou le pont de Iwakuni, deux merveilles à voir absolument si on aime un tant soit peu l’originalité !

Ensuite, il y a eu Himi ou l’art de prendre un problème à l’envers. Je ne trouve pas d’appartement dans les villes que je veux ? Et si je regardais où il y en a de libre et que j’y allais ! Une maison dans la préfecture de Toyama, dans une ville portuaire, la campagne nippone comme je ne l’avais jamais vécu. Je n’avais jamais vécu dans une maison aussi froide non plus, obligé de vivre dans une seule pièce, de dormir avec un polaire, le lit entouré de radiateurs électriques. Une drôle d’expérience dont je garde un bon souvenir, tout comme cette ville si étonnée de voir dans ses rues un occidental, chose bien rare même dans la ville du mangaka Fujiki Fujio. C’est en voyant des coins comme ça qu’on comprend que la vie au Japon n’est pas la même pour tous, qu’on ne vit pas au même rythme, qu’on a pas les mêmes préoccupations, qu’on a pas le même regard sur les autres et que parfois, même si l’inconnu (en l’occurrence moi) peut faire peur, il y a bien souvent quelqu’un pour être sympa. Une vendeuse de supermarché, des écoliers, le cuistot du resto de yakitori… Himi n’était certainement pas un coin touristique mais ce fût une bonne expérience de la campagne japonaise. Ne serait-ce que pour cette vue, ça valait le coup !

En avril, ne te découvre pas blablabla… FAUX ! En avril, il fait beau sauf quand un français débarque au Japon. Et il y en a eu beaucoup ! Genre plein ! Presque autant que mes doigts merde ! Ça a été le début de la fin de mon séjour en solo. OK, j’habitais toujours près de Chiba et mes amis étaient dans Tokyo mais si je voulais faire des sorties, je pouvais presque piocher dans ce vivier de touristes.

Je m’en suis tout de même passé quand je suis allé à Sendai pour le Hanami. Un excellent souvenir pour une très jolie ville.

Avec le recul, je me dis que même si mon loyer n’était vraiment pas cher pendant cette période, j’aurais du payer un peu plus pour être dans Tokyo et faciliter la vie des amis venus en vacances chez moi. Car avoir un ami au Japon, c’est la bonne occasion pour venir. Je ne parle pas de ceux qui viennent tous les ans mais bien de ceux pour qui c’était la première fois ou pour qui c’est moins régulier. Encore de bons souvenirs…

C’est aussi à cette époque que j’ai commencé mon tatouage et on en connait tous le résultat. Je passe mon temps à me foutre à poil sur demande des demoiselles. J’ai connu plus désagréable.

En juin, j’ai commencé mon petit tour d’Asie, avec Okinawa, le Japon tropical où tout semble plus cool et détendu. Mais où tout est aussi moins facile d’accès, pas forcément paradisiaque mais toujours avec une chaleur étouffante.

Puis la Corée du sud pour 3 trop longues semaines, la même erreur qu’à Hiroshima en somme. Un pays que j’aime bien mais qu’il faut visiter avec des amis afin de rire des nombreuses déconvenues que vous vivrez. J’y ai de bons souvenirs quand même et c’est un pays dans lequel je pourrais me sentir bien avec un peu d’adaptation.

Puis sont venus Shanghai avec ses problèmes d’argent, ses chinois et ses buildings, Taiwan avec sa ressemblance avec le Japon, ses chinois plus sympas et son building et enfin, Hong-Kong avec ses chinois/occidentaux, la langue anglaise et ses buildings. Plein de visages différents de l’Asie, aussi intéressants les uns que les autres, avec bien entendu certaines préférences et certaines surprises mais c’est plus simple et plus fun d’y faire face avec un ami. Ces étapes ont vraiment enrichi mon année et font beaucoup de jaloux. Mais n’oubliez pas que visiter l’Asie alors qu’on y vit ne coute pas très cher. C’était l’occasion ou jamais !

Et nous voilà déjà pour les deux derniers mois de l’année, envahis d’autres français qui se passent le relais pour occuper le pays le plus longtemps possible. Tous des amis avec qui j’ai encore partagé plein d’excellents moments, de surprenantes expériences et pas mal de conneries. Ça a aussi été les rencontres avec de nouvelles personnes et la consolidation de l’amitié avec d’autres. C’est finalement pendant ces deux derniers mois, grâce à bon nombre d’entre vous, que j’ai rencontré le plus de personnes.

Si mon année devait être cristallisée en une simple période, ça serait ces deux derniers mois pour les rencontres, tous les autres mois pour les voyages et enfin, quelques morceaux par-ci par-là pour les rires, les souvenirs et les surprises. Je ne suis pas magicien donc le seul moyen que j’ai trouvé pour immortaliser tous ces moments, ce fut de les écrire avec mes mots, pas toujours bien choisis, pas toujours bien écrits mais partagés avec le plus de justesse possible.

Je sais que je n’ai pas tout fait pour profiter au maximum de mon séjour. Je sais que j’aurais pu faire telle chose à tel moment, parler à telle personne ou en relancer telle autre, que j’aurais du changer mon planning de telle façon etc et j’ai malheureusement quelques regrets. Mais ils sont finalement bien peu de chose en comparaison de tout le reste. Pendant un an, j’ai vécu comme si j’étais en vacances dans un pays que j’adore, sans me soucier d’argent, de planning, d’horaires, en emmagasinant une foule de souvenirs, une foule de sourires (les miens comme ceux des personnes que j’ai pu croiser), en immortalisant tout ça dans plus de 15 000 photos, dans plus de 315 000 mots et une petite dizaine de vidéos. Dire que je suis chanceux est en dessous de la vérité et me plaindre de mon retour me parait presque égoïste et déplacé mais cette vie… C’était la vie tout simplement.

Une vie simple rendue possible par les règles sociétaires d’un Japon où tout est fait pour que la vie soit « facile ». Je n’énoncerai pas ce qui facilite la vie, ni ce qui est mieux par rapport à la France car je l’ai déjà fait trop de fois. Mais il est indéniable que la vie de vacancier au Japon est douce. C’est plus qu’une question de feeling, de fanatisme ou d’impression. C’est concret. Il y a un vrai confort de vie qu’on ne retrouve pas ailleurs et c’est pour ça que c’est dur de voyager dans d’autres pays. On cherche toujours un peu de Japon où l’on va et on est forcément déçu bien entendu. Revenir en France, c’est revenir dans un pays très archaïque et rudimentaire. C’est passer du Shinkansen au TGV. Ça va vite pareil mais c’est pas la même prestation.

Comment je me sens après un an en roue libre, moi qui voulait changer certaines choses… Je ne pense pas avoir fondamentalement changé. De toute façon, on ne change jamais réellement. J’ai évolué, c’est certain. Je ne suis pas beaucoup moins timide mais je m’ouvre plus facilement. J’appréhende avec moins de méfiance « l’autre » et après avoir discuté longtemps avec quelqu’un, j’ai appris à prendre beaucoup de recul sur moi-même et sur ce que je veux, ce que je vois, la manière dont je traite « l’autre ». Je peux être un sale con protecteur, impatient, moralisateur, à tendance légèrement possessif, égoïste, sans aucune confiance en lui et si vous ne me croyez pas, c’est que vous n’avez jamais eu affaire à mon côté « intéressé ». Dieu merci, je piétine de plus en plus la gueule de cette partie de moi, maintenant que je sais la reconnaître.

J’ai rencontré des gens durant cette année. J’ai rarement fait le premier pas et c’est en ça que je sais que je n’ai pas vraiment changé. Étonnamment, j’en ai rencontré grâce à ce blog. Un effet secondaire très positif de ma décision à partager ma vie sur ce blog. Je garde de très bons souvenirs de chaque rencontre et ce n’est pas pour faire de la lèche que je dis ça. Sans raconter l’histoire personnelle de chacun, des personnes comme Ismath, Catycat et Vanessa sont aujourd’hui de vrais amis avec qui je compte garder contact malgré les distances et Nono darko a de fortes chances de me revoir sur Paris un de ces quatre.

Il y a eu des rencontres plus « classiques » aussi comme avec Yuri et Chihiro à Osaka, Eri et Satomi lors de la rencontre franco-japonaise… Je n’ai peut-être pas passé beaucoup de temps avec chacune d’entre elles et j’aurais assurément du chercher à plus les voir/revoir mais le peu que j’ai vécu était très sympa. Pas toujours simple avec la barrière de la langue, pas toujours spontané, parfois trop enrobé de cette gentillesse « à la japonaise » qui pousse à garder une bonne étiquette mais toujours instructif.

Il y a aussi les amis des amis, ceux qu’on découvre le plus souvent autour d’un verre et qu’on revoit souvent autour d’un verre. A commencer par Michiru que j’avais rencontrée grâce à un ami (Kvelt) et que j’ai revu ici grâce à un autre ami (Christophe), Sosuke et Fuku, les amis de Airv avec qui ont a beaucoup bu et beaucoup ri (que de souvenirs), Vanessa, Quy Nam, Moe, Sonia que j’ai connu par l’intermédiaire de Catycat et qui m’ont finalement adopté dans leur petite troupe…
Et il y a bien entendu tous les amis français habitués du pays pour y venir presque tous les ans pour la plupart et qui n’ont pas manqué leur rendez-vous : Christophe, Nicolas, Maxime, Nicolas, Morgan, Didier, Matchupi, Michel, Romain, Guillaume, Hervé, Fabrice, Ashki, Mickael, JH, benjamin, etc.
Sans oublier Lucie, rencontrée à Kyoto, qui a eu la gentillesse de relire mes textes pendant quelques mois, sacrifiant ses yeux en échange de textes clairs et lisibles, presque sans fautes. Infiniment merci à elle pour tout ce qu’elle a fait, même en dehors de ce blog.

Je suis chanceux d’avoir vécu tout ça et beaucoup auraient aimé être à ma place. J’aurais pu profiter tellement plus de certaines situations si j’avais fait d’autres choix en amont de cette année. Si je pouvais revenir en arrière, j’apprendrais certainement la langue, avec un vrai projet de vie pour accompagner cet apprentissage. Vous me direz qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre et vous avez entièrement raison mais actuellement, je n’ai toujours pas de projet qui pousserait ma motivation assez loin pour me lancer. Je me connais et si je n’ai pas un but précis, je n’aurai pas le courage d’aller jusqu’au bout. Si parler japonais aurait pu m’aider, je n’ai pas souvent été gêné de ne pas tout comprendre. J’ai appréhendé les situations différemment, en écoutant souvent mon intuition et en analysant ce qu’il se passait sous mes yeux. Ça a souvent suffit à simplement vivre mais ce n’est bien entendu pas suffisant pour interagir de manière plus ouverte avec les gens. La meilleure façon de mettre un japonais en confiance, c’est de parler japonais. Il suffit de voir comment ils nous parlent quand on a le malheur d’utiliser les 3 mots de vocabulaire que l’on connait. Même en précisant qu’on comprend qu’un tout petit peu, ils nous enchainent avec une conversation comme si on était bilingue. C’est frustrant au final et dans ces moments, je regrette d’avoir été feignant. Mais au bout de 12 mois, je me suis surpris à parfois comprendre des choses dans des conversations, à comprendre des questions même si il y a toujours le doute. Est-ce que j’ai bien compris ?

J’ai aimé cette année. Sincèrement. J’ai profité de chaque instant, je me suis imprégné de chaque lieu, chaque ville et j’ai appris de chaque personne que j’ai croisé. La culture japonaise est riche, à tel point qu’une année ne suffit qu’à en effleurer la surface. Pour beaucoup, le Japon est une société froide pleine de règles où la vie n’est que travail encore et encore. J’ai tenté tout au long de mes articles de vous montrer la réalité et de tordre le cou à ces idées reçues. Si il y a des règles, ce sont principalement des règles de vie en société destinées à faciliter la vie de chacun, des règles de savoir vivre non-dites que chaque pays civilisé devrait voir appliquées, afin que tout le monde vive plus sereinement. J’ai l’impression qu’en occident, on considère les règles comme des freins, des barrières aux libertés individuelles. Mais on oublie bien vite que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres. Être à l’écoute, prévenant, ordonné et respectueux envers autrui, c’est le meilleur moyen pour que les autres le soient avec vous. Après quelques jours en France, ces règles de vie simples me manquent car je ne retrouve pas leur application quand je regarde autour de moi. Pourquoi suis-je le seul à attendre que le bonhomme passe au vert pour traverser ? Pourquoi les automobilistes ne me laissent pas la priorité ? Pourquoi tout est si sale ? Je ne sais pas ce qui est le plus effrayant en fait. Trouver la situation en France normale ou avoir peur des règles « à la japonaise » ? Peu importe car les choses ne sont pas prêtes de changer et c’est ce qui fait la particularité, le charme de chaque pays.

Avec cet article, nous dépasserons les 101 000 pages consultées. Un chiffre qui en dit long. J’ai aimé écrire sur ce blog de manière régulière, créant un rendez-vous avec vous tous les deux jours. J’ai toujours aimé écrire et ça s’est confirmé. Sinon comment aurais-je fait pour tenir ce rythme ? Il parait que j’ai un style qui rend intéressant ce que je dis et que ma manière de raconter est vivante, drôle. Disons que j’écris comme je parle, sans chercher à plaire, sans vraiment réfléchir non plus. Si ce que j’ai dit vous à plu, j’en suis heureux. Vous avez été nombreux à me suivre, de plus en plus au fil des mois et ça a été une vraie surprise pour moi. Premièrement car j’ai toujours écrit sans prétention ni recherche d’audimat et deuxièmement car vos retours ont toujours été majoritairement positifs, en tout cas toujours constructifs. Quand on sait qu’il est très facile de critiquer et d’être méchant, sous le couvert de l’anonymat d’internet, c’est une vraie satisfaction de voir que vous avez tous été gentils et honnêtes. De plus, votre nombre prouve qu’il y a un vrai intérêt pour la culture japonaise en France et si j’ai pu, à mon échelle, participer à cet engouement, je n’aurais pas fait cette année au Japon juste pour moi mais aussi indirectement pour vous. Mon expérience aura servi à beaucoup de monde et je suis content de voir que certains d’entre vous préparent la même aventure que moi, à quelques différences près, bien entendu.

Je ne continuerai pas à écrire maintenant que je suis en France. Ça serait comme faire vivre artificiellement mon expérience alors que l’essentiel a déjà été dit, à chaud, en direct. Il rouvrira sans doute occasionnellement quand je retournerai sur place et à l’heure d’aujourd’hui, il se pourrait que ça arrive fin décembre. Rien n’est encore fait mais j’ai bon espoir. J’ai la bougeotte maintenant.

Je crois qu’il est temps de se dire « à la prochaine ». Pas de sayônara entre nous car après tout, j’ai toutes les chances de croiser ceux et celles qui le voudront. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire de n’importe quel article ou avec mon mail/compte twitter que je mettrai en fin d’article. Si vous souhaitez donner signe de vie, c’est le moment ou jamais. Encore infiniment merci à vous tous et c’est avec le cœur gros que je vous dis « mata ne », vivez vos rêves et n’attendez pas d’être vieux pour les réaliser !

blogwakarimasen@gmail.com
Twitter : @albatruc

46 Réponses

  1. 1er commentaire pour le dernier article. Je sais que c’est un peu une habitude c’est dernier temps, désolé.
    Voyageant seul, à chaque fois, j’en arrive à me dire que ce qui manque c’est de voyager à plusieurs. En mars, c’était ce que j’avais le plus regretté. Ces 6 semaines en cet fin d’été ont été complètement à l’opposé. Déjà parce qu’en ayant 4 heures de cours tous les matins les journées filent à toute allure (et on fait forcément des rencontres), ensuite parce qu’en mars quand j’avais croisé Kevin, j’avais eu un bon feeling (oui je sais c’est étrange de dire ça … j’ai du trop boire encore), il était donc naturel pour moi pour mon 2ième round au japon de le recroiser.
    Il s’avère que le simplement recroiser, c’est transformé en un bon nombre de journée, soirée ou même après midi à visiter, se promener, photographier des hôtesses, aller à des events d’idols à Ikebukuro, se faire un cinéma incompréhensible, rencontrer des amis d’amis … Bref sur les (presque) 2 mois que j’ai passé au total au japon cette année, ce mois de septembre restera un très très bon souvenir (le meilleur a l’étranger).
    Je te l’ai déjà dit et je me répète, mon grand age sans doute, mais le fait de parler même un tout petit peu change tout, je l’ai vu lors de ma dernière semaine à kyoto, comme il était plus facile d’échanger quelques phrases au gré de mes visites ou simplement au combini à coté de chez moi, choses qui était hors de ma portée auparavant. Là, on découvre que les japonais sont bien plus ouvert que ce coté un peu immobile, formel, distant, que l’on voit au quotidien. Même avec quelques phrases expliquant d’ou l’on vient, ce qu’on fait la et ce qu’on aime ou pas; le dire en japonais les transforment littéralement, on a l’impression qu’ils s’animent subitement.
    En tout cas, ça me suffit à me motiver à apprendre encore plus le japonais. Au japon c’est un frein réel aux rencontres de ne parler qu’anglais, en plus je la trouve tellement belle et complexe que ça me motive encore plus.
    C’est plus un commentaire, c’est ma vie que j’écris ! j’abrège. Ça été un plaisir de te lire tous les 2 jours, surtout quand j’étais en France et que le japon me manquait, les photos ont souvent été un régal aussi.
    Je suis sur que l’on se recroisera en France et au Japon, c’est une évidence …
    Arigatoo gozaimasu mata ne

    • T’es un habitué du blog maintenant, tu fais parti des murs. Merci d’avoir partagé toutes les conneries de ces deux derniers mois et on se reverra, c’est certains !

  2. C’est finiiiiii \o/

    Mais tu resteras master of okonomiyak’ à jamais…

  3. Je vais pas faire dans l’originalité, mais ce fut un plaisir de te lire, de te voir et cela sera toujours pareil dans le futur.

    J’ai été un peu plus feignant que toi puisque je n’ai pas fini le bilan de mon dernier voyage, j’en profite donc pour remercier aussi les différentes personnes que j’ai croisé en ta compagnie :)

    Ça fait presque une petite famille au bout du compte ^^’

  4. Ce fut une belle aventure a suivre tout au long de cette année, merci de nous l’avoir fait partager !

    Je suis content d’avoir pu en partager de visu une petit partie :)
    A la revoyure dans ce chouette pays qu’est le Japon ou en France \o

    • On s’en souviendra longtemps du Fuji Q en tout cas ! :)
      C’était très cool de partager tout ça !

  5. Sanizette

    Cette video est déprimante. En plus, t’as l’air au bord du suicide. Tu pourrais sourire merde. Affligeant.

    • je savais que tu l’adorerais. J’ai choisi les musiques en pensant à toi, c’est pour ça que c’est déprimant è_é

      • Sanizette

        Eh bien je te conseille vivement de choisir une autre muse la prochaine fois. Ah, bon, ya pas de prochaine fois. Mais quand même.

  6. Comme toujours un article qu’on dévore mais avec beaucoup d’émotions ressentie oui c’est la fin d’un voyage pour toi mais aussi pour moi j’avais l’habitude de te lire de découvrir à travers tes articles les endroits ou tu étais je voyageais en un sens avec tes écrits tes photos et je sens que ça te pèse ce retour en France. j’espère quand même qu’il y a au moins quelques petits points positifs qui te donne un espèce de plaisir a rentrer lol :-)
    Je n’aurai pas pu venir au Japon te voir alors pour une fois je vais être égoïste ça me fait plaisir que tu sois rentré juste

  7. Parce qu’on va pouvoir de revoir mine de rien tu nous a manqué!

    • Ca me fait plaisir de rentrer pour voir les amis et la famille bien sûr. Pouvoir faire découvrir un pays au personne qui ne peuvent pas y aller, c’est une petite satisfaction personnelle !

  8. J’ai pas beaucoup commenté sur ton blog mais pour ton dernier billet, je vais le faire! J’ai lu tout tes articles, c’était agréable de pouvoir te suivre dans ton voyage tout en étant ici, super bien écrit et qui donnait envie de revenir pour voir l’article suivant :D.

    Donc merci à toi et c’était sympa de te voir cet été et de m’avoir proposer cet sortie à la soirée franco japonaises :p.

    On espère que tu pourras reprendre du service bientôt ^^.

    • Dommage que tu aies fait ton excursion asiatique, on aurait pu faire plus de chose ^^
      une erreur a ne plus refaire, faut rester au japon bordel ! ^^

  9. Déjà la fin.

    J’ai pris beaucoup de plaisir à te lire, la manière dont tu le fais est effectivement vivante, et tu as toujours des choses intéressantes à raconter. Découvrir le Japon (et un bout de l’Asie) en passant par toi était réellement enrichissant.

    Bien que l’on ne se soit jamais parlé, si on a l’occasion de se voir au Japon avec d’autres Vieux °C-on, je serais ravi de te rencontrer (Surtout si tu te déshabilles. Mais je suis un mec, désolé !)

    Enfin bref, merci pour ces articles qui m’ont permis de me sortir quelque peu de ma routine, et de me replonger au Japon. Et à bientôt pour ton récit sur le concert de Perfume de décembre ! 😀

    • Merci pour les compliments, je te croiserai avec plaisir sans doute au prochain concert, prochaine convention ou dans une soirée à thème (je doute pas que ça arrivera !) 😉

  10. Salut !

    Je ne sais pas si tu te souviens de moi mais on s’était vu lors du premier concert de Natchan dans une salle de concert et aussi lors de la fête de la musique avec Shanti ou encore pour les Berryz Kôbô. Mais moi je me souviens clairement de temps, de ton cadeau en forme d’album photo pour Natchan.

    Je suis désolé, je n’ai jamais écrit de commentaire comme je n’aime pas trop écrire en public mais je suis ton blog depuis le début, j’y vais tous les jours, j’écris juste w dans la barre de recherche pour arriver sur ton blog.

    J’ai eu du plaisir à te lire pendant toute cette année, ça va me manquer, c’était un rendez-vous presque quotidien pour moi, tu as une très belle écriture qui permet une fluidité de lecture, de très belle photo et vidéo qui accompagne, et dès qu’un article me plaisait, je le partageais avec mes amis japonais ou français.

    Mais je prends quand même la peine d’écrire un commentaire pour ton dernier article pour conclure ton voyage d’un an. Le seul regret que j’éprouve pour toi c’est que tu n’as prit le temps d’apprendre la langue avant de te lancer, tu aurais fait encore un meilleur voyage, je pense. Et peut-être en faisant un job à temps partiel, tu aurais pu te lier d’amitié avec des collègues japonais puis voir des amis des amis. Pourquoi aussi ne pas avoir essayer de trouver un logement dans une famille ? Lors de l’article précédent tu exprimes ce que tu aimes au Japon et que tu détestes ici, je partage ton avis mais ce voyage d’un an aurait pu être la clé pour changer ton avenir comme Anne de Nolife qui est resté sur place après son visa vacance travail, qu’en pense-tu ? Tu as eu beaucoup de courage pour le tatouage, très beau.

    Je compte aussi partir un an mais avant je souhaite mieux maitriser la langue même si je suis capable de parler maintenant et comprendre. Je compte passer le JLPT 3 ce 1er Décembre et je vais faire mon premier voyage au Japon en Février 2014 pour 2 semaines. Un premier pas avant le grand saut, je ne sais pas quand mais j’ai déjà 27 ans donc il reste peu de temps. Mais j’ai déjà quelque amis japonais sur place donc je pense que ça facilitera des choses.

    Merci beaucoup d’avoir partagé ta vie pendant un an.

    Je pense que j’ai dit un peu tout ce que je pense, rien de méchant, j’espère.

    J’espère qu’on se reverra lors d’un concert ou ailleurs !

    Amicalement,

    Naby.

    • Je me souviens bien de toi ne t’en fait pas, on a tendance à se croiser pour les bons concerts en effet :)
      Tu as raison sur beaucoup de points que tu soulèves, sur ce que j’aurais pu/du faire pour profiter un peu plus. C’est cool que tu prévois aussi une année, en préparant beaucoup mieux que moi. J’aurais peut-être la chance de suivre ton année !
      Merci en tout cas de ton message, ça me fait vraiment plaisir de lire les commentaires des personnes qui m’ont lu cette année, discrètement.
      :)

      • Mais moi je me souviens clairement de toi, de ton cadeau en forme d’album photo pour Natchan.*

        Je ne pense pas avoir une aussi bonne qualité d’écriture que toi, ou que je puisse faire d’aussi belle photo que toi, ou de vidéo, hélas ! Je ne pense pas être capable de retranscrire aussi bien ma futur aventure que toi avec ton aventure.

        Et mon année si ça se fait, ça sera plus axé sur les gens. Moins touristique, plus sur la vie quotidienne, je pense.

        Si tu te souviens quand on a offert un drapeau à Natchan, à cet époque mon japonais était très faible, je débutais, mais entre temps j’ai bien progressé. Lors de la séance de dédicace, je lui avais écrit un mot juste avec des hiragana, je crois, et elle m’avait complimenté sur mon écriture. Je pense qu’avec ton année, tu as du faire des progrès même inconsciemment, juste en écoutant ou autre.

        Fait quelque chose contre ta timidité, c’est pas possible, je suis timide aussi mais quand même. À notre époque avec Internet, tu peux faire pas mal de rencontre donc, tu n’as pas trop d’excuse. Tu aurais pu faire des connaissances avant d’y aller pour ne pas être seul aussi souvent. De toute façon même avec le visa touristique, sur 3 mois, tu as bien moyen de faire quelque chose. Donc il est encore temps de te bouger sur ton japonais et concevoir un projet concret pour l’avenir.

        Sinon, ton article sur Miwa, très bien, c’est celle que je préfère le plus en ce moment, naturel comme tu dis.

        J’habite Paris donc si tu veux me voir, quand tu veux !

  11. Je vais pas non plus être originale, merci d’avoir partagé cette année avec nous, c’était vraiment sympa. ça permet de voyager de chez soi en attendant son propre prochain voyage!

    C’était le petit rendez-vous un jour sur deux. Les textes étaient biens, les photos superbes, les films intéressants. D’ailleurs où en est-tu du film que tu avais commencé? C’est toujours en projet?

    Et puis je plusse, la vidéo est triste, on se croirait dans un drama dramatique :p

    • Merci de m’avoir suivi surtout ! La suite du film ? euuuuuuhhhhh comment dire… On verra un jour ^^
      Maintenant, c’est moi qui suis ton blog toutes les semaines (http://www.yoroshiku.fr). Tu repars quand d’ailleurs ?

      • C’était prévu pour la semaine prochaine mais changement de plan à la fin de l’été et donc ce sera pour le printemps prochain, mars ou avril.
        Merci de suivre Yoroshiku !, ce sera justement l’occasion de le mettre à jour plus souvent qu’en ce moment :p

  12. Mr Albatruc,

    Je te tire mon chapeau pour cet ultime article. C’est de loin, le meilleur et le plus touchant, et il conclue magistralement ce journal de bord.

    Moi aussi, tes articles m’ont beaucoup aidé pour organiser mon séjour en Mars/Avril 2013. Tu m’as convaincu qu’un petit séjour à Kyoto et Osaka était indispensable pour voir le Japon en dehors de Tokyo. Ton article sur le Mont Takao m’a donné envie de faire l’ascension de cette petite montagne qui offre une très belle vue en son sommet. D’ailleurs, tu as été un parfait compagnon pour cette randonnée montagnarde!

    Je trouve que durant l’année qui s’est écoulée, ton style d’écriture a pas mal évolué, plus affirmé, plus fluide et donc encore plus agréable pour nous lecteurs. Tu as parfois mis ton coeur et tes tripes sur la table, et pour ça, je ne peux que tirer mon chapeau.

    Ce journal de bord sur une année au Japon est un formidable témoignage pour les globe-trotteurs, et mériterait largement sa place dans les mêmes rayons que les guides du routard.

    J’espère également que ton court-métrage sur la maison hanté de Himi ne restera pas orphelin, il y avait de l’idée, pourquoi pas aller plus loin.

    Ce serait avec grand plaisir de se croiser à Paris dans l’avenir.

    Grâce à ce blog, on est tous un peu moins wakarimasen sur le Japon.

    PS: @Ismath, c’est bien avec toi qu’on a fait une petite ballade à Akiba en avril? Qui était le quatrième larron, fan assidu des Idols et suivant à la trace ses groups favoris à travers tout le pays?

    • Merci beaucoup pour tout ces compliments et encouragements. Ca fait très plaisir à lire et qui sait, je continuerai peut-être a écrire ou réaliser des petits-courts métrages plus tards.
      C’était bien Ismath qui était avec nous à akiba en Avril et c’est Eva01 qui suivait les idols 😉

      • Oui j’étais le vieux 3ieme !
        J’aime bien les idols (je vais même à des concerts) mais je ne suis pas un vrai fan et je ne vais pas au japon pour les suivre enfin pas encore diront certains ^^
        En tout cas je me souviens parfaitement de toi aussi. J’espère qu’on se recroisera au japon ou en France.

  13. Ha bordel, je viens de visionner la vidéo de conclusion, le blues total, le plan éphémère sur la gare d’Otsuko m’a bien ému, cette gare qui m’a accompagné pendant 2 semaines durant mon séjour à Tokyo. Et puis tout ces plans mélancoliques sur un Japon qui se réveille à l’aube, ses paysages urbains tellement familier mais aussi tellement vide de la foule habituelle, encore un clip bien monté! Avec tous les rushs non utilisés, il doit bien y avoir du matériel pour monter un petit documentaire vidéo non? 😉

    • Merci ! J’aurais de quoi faire avec tous mes rush oui ! Il faut d’ailleurs que je les sauvegarde sur d’autres DD, on sait jamais.

  14. Je faire fermer ton blog !

    On avait dit que ça devait rester privé ! è_é

    • ça va, ça reste intime ! Y’a que 200 personnes qui ont lu cet article ! La famille quoi ! T’es vraiment susceptible !

  15. Dire que les gens ont oublié que tu es un connard…
    C’est affligeant !
    Un an que tu blablate des trucs sur le Japon. Bourgeois !
    Et moi je suit tes péripéties et maintenant tu nous abandonnes !
    Même pas un petit cadeau pour la st Valentin.
    Bon ok => merci
    Je me casse …Putain je vais chialer

    • Les gens ont la mémoire courte ! Bientôt ils oublieront ce blog et je pourrai leur vendre un e-book sur la préparation d’un visa vacance-travail !

  16. Quand j’ai commencé à lire ce blog c’était parce que je préparais mon Visa Working-Holiday, et comme tu parlais des différentes formalités ça m’a intéressé. Ensuite j’ai lu les articles suivants afin d’être un peu au Japon avant le vrai départ. J’ai continué à te suivre même une fois au Japon, et finalement on s’est rencontré!!
    Très bonne rencontre, et nous sommes heureux de t’avoir accueilli dans notre petite « troupe » comme tu dis.
    Il n’y a pas de peut-être!! Tu viens en décembre et puis c’est tout!!! On t’attend nous! D’ailleurs on te transmettra une liste de choses de France qui nous manquent à nous ramener! :p
    Mata ne!

    • Pour décembre, peut-être que oui, peut-être que non. Pour le moment, rien de décidé, rien de fixé et rien de réservé. Il y a plein de variable qui peuvent intervenir entre temps mais l’envie est là, c’est sûr ! :)

  17. Guillaume

    Si c’est le moment ou jamais de se manifester, à l’abordage !

    Je fais parti des lecteurs discrets ^_^.

    J’ai découvert ton blog il y a 3 mois pour préparer mon propre voyage au Japon en vvt et tout comme catycat, après avoir lu quelques articles sur les côtés pratiques, j’ai lu ton blog depuis le début. J’ai du passé 2 ou 3 semaines à lire pendant 4heures tout les jours, tout tes articles.

    Un délice et l’article de fin, ne rend mon propre départ que trop éloigné encore.

    Je te souhaite d’y retourner le plus rapidement possible et en ce qui me concerne, tout simplement Merci d’avoir partagé ça avec nous.

    • Merci a toi ! Il faut le vouloir pour tout relire à partir du début !!! j’aurais moi-même pas eu le courage, pas pour le moment en tout cas !
      Quand est ce que tu pars en VVT ? Bon courage pour la préparation en tout cas 😉

  18. Salut !
    Je poste mon tout premier petit commentaire pour le dernier article sur ton blog (en attendant tes prochains voyages), juste pour te (re-)dire merci pour avoir partagé toutes ces aventures avec nous, ce fut extrêmement intéressant et enrichissant. D’ailleurs à la lecture de tes articles, je me suis régulièrement dit « Ça a l’air super cet endroit, il faudra vraiment que j’y aille quand je retournerai au Japon » – mais vu que j’ai oublié de prendre des notes et que j’ai une mémoire de poisson rouge mort, je ne me souviens de rien au final :) Je relirai tes posts quand/si je retourne au Japon!

    En tout cas, tes articles vont clairement me manquer. Si jamais tu décides de monter un projet Kickstarter pour repartir un an (ou plus) au Japon afin d’alimenter le blog en nouveaux articles, je promets de mettre la main à la poche et de participer!

    (… à hauteur de 1$, faut pas pousser non plus ! :) )

    Bon je vais m’arrêter là. Peut-être qu’un jour on aura l’occasion de se croiser à un event ou autre chose, ça me ferait bien plaisir.
    Bonne continuation,
    Kurty

    • Encore merci en tout cas (j’arrête pas de remercie dans les commentaires de cet article >_<).

  19. C’était un plaisir de te lire (en sous-marin) et de suivre tes folles aventures !
    Un grand merci à toi et bonne continuation ! (et oui ! retourne au Japon en décembre !!!)

    • Merci :)
      Je vais finir par demander un financement de mon lectorat si tout le monde veut que je reparte (moi le premier bien sûr).

  20. Mais comment tu fais pour dire -et pas que dans ce dernier article- exactement ce que JE pense ????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????

    • Parce que je suis trop fort et que je lis dans les pensées ! D’ailleurs, merci d’avoir pensé à tous les articles que j’ai écrit cette année car je les ai juste volé dans ta tête ^^

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