Ginkaku-ji

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Si vous connaissez kyoto, même sans n’y avoir mis les pieds, vous connaissez le pavillon d’or/kinkaku-ji. C’est un peu la tour eiffel de kyoto, le symbole de la ville. Mais vous connaissez sans doute moins le Pavillon d’argent/Ginkaku-ji, son petit frère moins populaire mais pourtant pas dénué de charme. Pour ne pas changer, je m’y suis rendu avec mes petits pieds, l’occasion de voir un autre temple que je ferai pour le trajet retour.

Le pavillon d’argent n’est pas couleur argent, contrairement au pavillon d’or qui est couleur or. Ce nom lui vient, d’après la légende, du fait que le reflet de la pleine lune sur le lac lui donne une couleur argenté. La vérité serait plus terre à terre. C’est son nom populaire que les gens utilisaient pour le différencier du pavillon d’or. Car les deux constructions se ressemble d’un point de vue architectural, même si le pavillon d’argent est plus petit.

Si il fut à l’origine une simple demeure de repos du shogun Ashikaga yashimasa, à sa mort, soit 8 ans après sa construction, il fut converti en temple zen. En entrant dans l’enceinte du jardin, c’est le premier bâtiment que vous verrez. J’ai de la chance, il n’y a pas trop de monde. Il est mignon ce Ginkaku-ji. Je vois pas d’autre mot. C’est un mini pavillon d’or donc il est mignon. Le cadre est reposant avec ce petit point d’eau. Tout est petit ici en fait. Il y a un petit jardin sec, appelé « la mer de sable d’argent », un petit cône de sable du nom de « plateforme d’observation de la lune ». Ouais c’est mignon !

Un petit chemin parcourt le domaine avec un jardin de mousse aux teintes de vert hypnotisantes. Ca à l’air moelleux et confortable mais pas touche ! La mousse est un organisme fragile.

Nan mais en fait, j’ai rien à dire sur le Ginkaku-ji. C’est un beau temple, intéressant à voir mais en 20 min on en a fait le tour et on passe à autre chose.

C’est pour ça que je suis parti, direction le temple que j’ai vu à l’aller. Et pour y aller, j’ai suivi le « chemin des philosophes », un sentier sous les cerisiers qui longe une petit rivière. Tout le monde emprunte ce sentier mais c’est agréable quand même. C’est calme et on comprend son nom. La réflexion y est de mise.

Le temple nanzenji n’est pas le plus connu mais si vous ne faites pas comme moi, je suis sur qu’il y a des choses bien dedans. Déjà vu en 2008 et à peine survolé aussi, j’avais dans l’idée de voir tout ce qu’il y avait à y voir. Son Sanmon (la porte principale), l’aqueduc, le jardin sec, etc.

En arrivant, j’ai une impression bizarre. L’endroit, que je connais, me semble… moche. Y’a quelque chose qui ne va pas. Ca ne peut pas être juste le fait d’être en hiver quand même. On dirait que l’endroit n’est pas entretenu et que des arbres ont été coupé. Mes souvenir c’était ça :

Et aujourd’hui j’ai ça.

C’est le même chemin sauf que celle de 2008 est prise à travers le Sanmon. Je suis moins emballé pour faire le tour du propriétaire du coup. L’aqueduc lui au moins n’a pas bougé. Il a toujours sa fissure, surveillée régulièrement mais pas réparée et le simple fait d’avoir un viaduc à kyoto est étonnant.

Je fais mes photos de touriste habituel et, quand je suis sur l’aqueduc pour prendre cette photo (ci-dessous), un homme me suis et prend le chemin qui remonte le cours d’eau.

C’est vrai qu’on peut y aller tiens. Y’a pas de barrière, ça mène à la forêt… je vais te suivre toi ! Non n’ai pas peur, tu es un homme, tu ne crains rien. Ou plutôt si, ai peur !!! Je trouve ça drôle. Il n’y a pas bien loin à faire pour voir que c’est une piste foireuse.

Une station de traitement des eaux, des gros tuyaux et pas grand chose de plus. On peut pas gagner à tous les coups. L’eau de l’aqueduc perd de son charme d’un coup, loin de l’imaginaire rivière de montagne, pure et fraiche. Ca me fait chier de revenir au temple et tant pis si j’ai rien vu. Vu la gueule de ce que j’ai déjà aperçu, mieux vaut y aller quand la nature est plus épanouie.

 

4 Réponses

  1. Je veux pas faire chier, mais un viaduc est un pont qui relie deux partie d’un refief. Un aqueduc par contre est un édifice servant à la circulation de l’eau comme celui que tu as croisé. C’est d’ailleurs étonnant de voir un tel édifice au Japon tant il ressemble comme deux goutte d’eau (haha) à nos aqueducs romains…
    Merci encore pour ton blog et tes superbes photos, je t’envie !

    • Au contraire, tu fais bien, je corrige tout de suite mon erreur. merci à toi !

  2. Il semblerait que tu soit passez à coté du trésor cacher du temple Nanzenji.
    en effet quand tu commence à suivre le chemin qui remonte le cours d’eau de l’aqueduc, à environs 100M sur la gauche il y a un sentier abandonnée qui remonte à travers le bois et qui mène au bout de 30min de grimpette jusqu’à une toute petite battisse perdu au milieux des arbre « digne de Fushimi inari ».
    Alors après renseignement j’avais appris que cela était un lieux de « retraite / isolation spirituel » utilisé par les moines pour des périodes allant de 1 semaine à 2 voir 3 mois sans autre contact qu’un frère moine qui amener le ravitaillement en nourritures et les consigne du « moine supérieur « { je sait plus si c’est comme cela que l’on dit }.
    par chance lors de cette découverte il ni avait pas de moine en pèlerinage, je n’ai pas donc pas déranger qui que ce soit avec ma curiosité qui moi aussi me fait répondre à l’appel du sentier qui s’engouffre dans les bois.

    • En effet, je ne l’ai absolument pas vu ! Mais maintenant que je connais l’histoire du lieu, je n’irai pas voir par moi-même. Je ne souhaite pas non plus déranger !

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