Rasuto raibu : Up up girls, BIS, Kikkawa you

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Ah, la prononciation japonaise des mots anglais. Ca, c’est « Last live » par exemple. L’anglais japonais est une langue à part entière et il vous faudra l’apprendre pour ne pas être paumé. Mais ce n’est pas le sujet, car je vais parler des derniers concerts que j’ai vu. Et quand je dis derniers concerts, ce ne sont pas les derniers que j’ai fait (enfin si) mais surtout, les derniers de mon année.

Normalement, les concerts de musique japonaise, c’est fini pour moi. Hop, tu prends tes clic et tes clac et tu rentres chez toi, vaurien ! Itai desu ne ! Watashi wa Nihon no ongaku ga daisukidesu ! C’est vrai, j’adore la musique japonaise et même si j’aurais pu voir plus de concerts que ce que j’ai fait, je suis heureux d’avoir vu des live juste excellents ! Ah merde, j’en suis pas encore au bilan final alors, parlons plutôt de ces derniers concerts, trois pour être plus précis.

Up Up girls :

A force de trainer dans les festivals d’idols avec des fan d’idol aux goûts variés, on en vient à entendre des noms et à voir certains groupes sans vraiment chercher la confrontation. C’est le cas des Up Up girl, autrement appelées poppops. 7 jeunes femmes issues du Helloproject (connu pour les groupes Morning musume, C°ute, Juice=Juice, etc) aujourd’hui affranchies et produites par T-palette, label de Tower record. Je vais pas m’étendre sur le groupe car un site le fait mieux que moi, le bien nommé Hellopoppop.com. Les ayant vu quelque fois par hasard, j’en avais assez entendu pour accepter de voir un solo live à l’Akasaka Blitz. C’est la que j’ai vraiment découvert le groupe.

Je connaissais bien quelques chansons comme « Respect Tokyo », « Uppercut » ou « Up up typhoon » mais j’étais loin d’imaginer que le reste de leur répertoire était aussi bon voir meilleur. Elles ont une pêche de malade malgré une formation amputée d’un membre, la pauvre Sekine Azusa étant blessé, forcée à l’immobilité sur un côté de la scène. Au niveau de la formation générale du groupe, on est dans de l’idol pure souche. 7 filles, 7 couleurs et bien entendu, au bout de deux heures de live, on se surprend à se dire : « elle est bien la jaune ! Et la rouge, elle est drôle. Ouais mais la jaune, elle a cassé des tuiles sur scène ! ». Bref, on se fait son avis quoi. Dans la salle, c’est une super ambiance. Même si je suis novice, je me laisse vite entrainer par ceux qui savent et c’est bon enfant !


Je comprends qu’on aime pas ce genre de groupe. La pop légère, c’est de la soupe pour beaucoup de monde. Mais ma mère m’a toujours dit de manger ma soupe pour bien grandir alors mangez et tentez de grandir avant de juger bêtement. Et si vous aimez pas, ne dites pas « c’est nul » mais « je n’aime pas » ! Bande de sales gosses. Moi j’ai bien kiffé et je continuerai à manger ma soupe bien gentiment.

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BIS

Mettre toutes les idol dans le même panier est l’erreur que font tout ceux qui ne les aime pas. C’est réducteur, stupide et en plus tellement faux que ça devient lassant de l’expliquer. Il suffit d’ouvrir les yeux. Rien n’est plus éloigné des AKB48 que les BIS par exemple. Et pourtant, ce sont deux groupes d’idol. Sauf que d’un côté, on a la grosse machine marketing pop très propre et de l’autre, on a du trash, de la folie et du gros rock. BIS, c’est les initiales de Brand-new idol society. A partir de la, le ton est donné. Je ne les connais pas d’hier mais de 2011, une époque ou elles étaient 3 et chantaient My ixxx, en se baladant à poil dans les bois. Un clip très intéressant. Tout comme celui de « Die« , à la limite du malsain mais en total adéquation avec le titre de la chanson. Le plus fun est peut-être « Primal » car jamais vous n’aurez été aussi proche d’une idol… Je les aime bien pour ce côté trash assumé et revendiqué.

Quand Ashki (dont vous pouvez lire un texte dans mon 200e article) m’a parlé d’un event un peu spécial appelé « Repetition », j’ai pas trop hésité à y faire un tour. Car le concept est aussi fou qu’elles. Faire un live-event de 24h non stop.  Une répétition de leur dernier single Fly/Hi pendant 24h, entrecoupé de diverses intéractions avec le public. Pour pouvoir y assister, il faut acheter un CD, le dernier single pour moi. La salle est un bar, assez petit avec une scène dans un coin. Accompagné de Airv, on se met face à la scène et très vite, le premier live arrive. Les deux chansons du singles avec au milieu une chanson de leur répertoire. Très bonne ambiance, beaucoup d’énergie, un bon son et un public foufou comme il faut !

Entre les lives, il y a différentes « animations ». Les classiques handcheck où vous serrez les mains de chaque fille les unes après les autres, le checky où vous vous faites prendre en photo (polaroïd) avec la fille de votre choix, dans la pose que vous voulez, le « bodycheck » où vous prenez la fille que vous voulez dans vos bras ou mieux encore, vous vous allongez par terre et elle s’allongera sur vous. A noter qu’il y a aussi pas mal de fille à ce live et qu’elle profite aussi des Bodycheck. Et enfin encore plus surprenant, il y a le Gifle-check. Chaque membre du groupe vous mettra une gifle les une après les autres. Si certaines y vont très doucement, quelques une y vont vraiment de bon cœur. Les fans ressortent avec la joue bien rouge. Mention spéciale à une jeune femme qui a fait deux tours, sortant de là avec la joue gonflée, écarlate, nécessitant de la glace, comme les BIS qui en mettaient sur leur main endolorie.

Et cet enchainement se répétait pendant 24h : live, hand/body/gifle-check, pause, live, etc. On est resté un peu plus de deux heures avant de partir à cause d’un rendez-vous. C’était vraiment bien de les voir en live et même si je m’attendais à plus de folie encore, je n’ai pas été déçu de la prestation. Le petit plus étant l’autorisation de prendre des photos pendant les chansons.

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Kikkawa you :

Entre kikka est moi, c’est presque un jeu de séduction qui s’opère. Elle vient dans des festivals pour que je la vois, je vais la voir dans des events, je n’achète pas ses singles, elle ne lit pas mon blog. On se tourne autour sans vraiment se trouver. Elle cherchant à attirer mon attention (c’est sûr) et moi cherchant à attirer la sienne. Ce petit jeu dure depuis un an et il était temps d’y mettre fin. Le meilleur moyen était d’aller à son one man live au « duo music exchange », une salle de concert dans le bâtiment du Shibuya O-est.

La gourgandine ne se laisse pas approcher facilement et son tarif de 5 000 yens aurait pu me faire fuir. Mais c’était un test pour voir si je méritais de la voir ou pas. Elle me connait mal la petite. La salle est large et peu profonde. Comme le dit Airv, on dirait plus une salle des fêtes qu’une salle de concert, avec son estrade, ses chaises pliante pour les premiers arrivés et surtout, ses deux énormes piliers qui bouchent une partie de la vue. Quel agencement de merde ! Encore un test pour voir si on aura la présence d’esprit de trouver le meilleur endroit pour la voir facilement.

J’ai toujours dit que kikka, elle était cool avec des chansons cool mais qu’elle souffrait toujours de la comparaison avec les groupes qui la précèdent/suivent dans les festivals. Artiste solo de pop douce versus groupes pop survitaminés, le combat est difficile. Un concert solo est donc le meilleur moyen de l’apprécier comme il se doit, à sa juste valeur (5 000 yens donc). C’est comme ça qu’on se rend compte qu’elle a des chansons énergiques, que ses chansons électro-vocaloïdo pop sont mieux que ce que je pensais et que chanter tous ensemble une pub pour le café ole n’est pas si ridicule.

Pendant le live, elle sera parfois accompagnée de deux danseurs dont un a franchement une tête à claque. Mais la plupart du temps, elle sera seule avec son DJ dans un coin. Elle a une bonne présence sur scène mais ses chansons ne lui permettent pas d’avoir des chorégraphies de fou non plus. De temps en temps, elle quittera la scène pour changer de tenue, nous laissant avec une courte vidéo. Le concert à d’ailleurs commencé avec une vidéo où on lui annonçait le début de sa carrière solo.

Je connaissais étonnement la plupart des chansons, ce qui prouve bien que notre jeu de séduction à marché. Elle a réussi à me séduire et à me faire rentrer son répertoire dans le c…iboulon ! Elle est forte la kikka. Et elle est drôle, douce, belle… A tel point qu’il était facile de détester le duo « Kimaguren » qui a fait la pub pour le café au lait avec elle et qui sont venus faire deux chansons (cafe ole et Aimaina kankei)  en fin de concert. Pendant un MC, ils lui ont demandé ce qu’elle aimait manger dans certaines villes/régions, le but étant de faire des jeux de mot avec son nom, kikka. Elle mange donc des takoyakikka, des okonimiyakikka, etc. Fun !!!

Mais deux heures, ça passe très vite. Ce fût un vrai plaisir de retrouver des chansons comme Konna watashide yokattara, kikkakewa you !Hapirapi sunrise ou zutto zutto zutto kimi ga sukida (si ça c’est pas de la déclaration d’amour !). L’ambiance du public était bonne, plus énergique que je l’aurais cru. On peut transpirer dans des concerts de Kikka.

Au final, elle a atteint son but. Elle m’a séduit. Le terrain était favorable mais elle aurait pu se vautrer quand même. De mon côté, je suis pas sûr d’être arriver à mes fins. Il faut dire que je me suis senti un peu trahi sur ce coup là. J’avais plus de 250 personne en concurrence ! La fourbe a donc plus d’une corde à son arc et ma seule personne ne lui suffit pas. Bah, je lui en veux pas, c’est pas non plus la seule idol que j’aime. Un point partout.

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Sauf surprise, c’était la dernière artiste japonaise que je voyais. Une belle façon d’en finir musicalement avec une idol certes, mais une idol plus proche de l’artiste solo classique que du groupe pop sucré. Je ne suis peu être totalement irrécupérable en matière de musique finalement.

Une Réponse

  1. Voir Kikka sans lui croquer les cuisses ! j’en connais qui ne se serait pas privé 😮

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