Gion

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Kyoto, ancienne capital du japon, nouvelle ville d’accueil. J’aime bien kyoto. C’est typiquement le genre de ville assez grande pour avoir des choses à faire mais assez petite pour ne pas se perdre. Car comparé à tokyo, c’est une « petite » ville. Il est facile de s’y promener à pied, même si le vélo sera plus rapide.

C’est une ville historique, tant dans son passé de capital du japon que dans son héritage culturel. De nombreux sites sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO et ceux qui ne le sont pas n’ont pas à rougir. Du temple, du temple, du temple, du sanctuaire, du sanctuaire, du sanctuaire ! Voila ce que je vais manger pendant un mois et demi, en grande majorité en tout cas. Si je risque l’overdose, c’est que le jeu en vaut la chandelle. Certains de ses lieux de cultes méritent le détour et je ne suis pas à l’abri de trouver des perles cachés des touristes.

Mais avant ça, j’ai fait un tour dans mon quartier, histoire de découvrir en quoi « Gion » (c’est son nom) est si réputé et considéré comme le meilleur quartier de Kyoto. A deux rue à peine de mon appartement, la raison me saute aux yeux. C’est super joli, déjà, et préservé telle que c’était à l’époque où le quartier servait d’étape aux voyageurs venu au temple Yasaka tout proche. On se croirait revenu des siècles en arrière, si on enlève les voitures et les fils électriques bien sur. Des rues pavés impeccables, des maisons aux bois sombres (appelées Machiya), un cour d’eau… ambiance quand tu nous tient ! La plupart de ces maisons sont soit des restaurants, soit des maisons de thé. Dans un cas comme dans l’autre, je n’ai pas le standing et les finances pour y entrer.

Les photographes se pressent autour des points d’intérêt, cherchent à retranscrire cette odeur médiévale qui se dégage du lieu. D’ailleurs, comme sortie d’un autre temps, arrive une geiko (nom des geisha de kyoto). Ou une occidentale qui s’est faites habiller comme une geiko. Il y a foule autour d’elle, les appareils photos crépitent pendant quelle pose quelques secondes devant divers arrière-plan. Un homme veille à sa sécurité et un autre (son compagnon) la suis avec son appareil photo.

J’avais lu que c’était le quartier de prédilection des geikos mais je pensais pas en voir si vite. C’est particulièrement classe une geiko. Son kimono est magnifique, le maquillage impéccable, de même que la perruque. On l’entend arriver de loin avec ses chaussures en bois (Okobo), qui ont l’air d’être tout sauf pratique. D’ailleurs, la tenue de geiko est tout sauf pratique. Il faut une heure pour se maquiller, une heure pour se faire habiller (impossible tout seul) et une heure pour la coiffure. Avec ça, vous ne pouvez ni manger, ni boire, ni aller au toilette. C’est le prix de la distinction, de la classe, et de l’élégance à l’ancienne.

Tant que j’y suis à parler des geikos/geishas, brisons les idées reçues occidentales. Les geishas ne sont pas des prostitués de luxe !!!!! Le nom parle de lui-même déjà. Gei qui signifie « art » et Sha qui veut dire « une personne ». Une geisha est une personne liée à l’art. Son rôle est de divertir ses hôtes (de marques) par le chant, la poésie, l’art de la conversation ou encore la musique. C’est une personne de grande culture, maîtresse des bonnes manières, qui enchante une soirée ou une rencontre. On est loin de la pute de base si vous me permettez l’expression ! Et ne me parlez pas des boules geisha, s’il vous plait !

Malgré toutes ces decouvertes, je suis presque à la porte de chez moi donc, je pousse mes déambulations un peu plus loin. Mais vraiment un tout petit peu plus loin car j’arrive déjà au temple Yasaka. C’est toujours les célébrations du nouvel an qui se poursuivent avec des stands de bouffe, des tentes pour tirer ses prédictions de l’année, acheter des porte-bonheur etc. Pas grand chose de foufou donc je continue et même pas 5 minutes plus tard, j’arrive à un autre temple… ah ba non, ca doit toujours être yasaka. L’enceinte est très étendue.

Pas grave, cette partie du temple est plus jolie, avec un petit parc ou des chats pouilleux se font bronzer, un petit cours d’eau et la montagne juste au dessus de nous. Un sanctuaire sert de tombe à « je sais plus qui ». J’ai bien lu son histoire mais je ne me souviens plus de son nom. En tout cas, sa tombe a été transféré 50 fois et le temple à changer 50 fois de nom.

En arrivant, une chose m’a interpelé. Les pins (enfin les arbres, pas sur que ça soit des pins) n’ont pas d’aiguille sous les branches. Ils sont rigoureusement taillé pour avoir cette silhouette harmonieuse.

Un moine semble faire la visite guidée a trois femmes et vu qu’ils montent un peu plus haut dans le temple, je les suis. Ils vont prier devant une porte habituellement fermée mais qui est ouverte pour l’occasion. Les moines récitent les prières pendant que chacun se recueille en silence.

Je pars sans faire de bruit car quelque chose a attiré mon regard. Des pierres tombale. Des milliers de pierres tombales sur le flan de la montagne. Je n’ai pas pris de photo et je n’ai pas oser aller y faire mon touriste mais le spectacle est tellement atypique que j’y retournerai. La vue au sommet du cimetière doit être splendide en plus.

J’ai faim. En temps normal, dans une autre ville, j’aurais trouvé un restaurant ou un combini pour me sustenter. Mais la, je suis à 15 minutes de l’appartement alors, direction la bectance !

Presque 1000 caractères dans ce post et je n’ai parlé que de ma matinée… Ce qu’on va faire, c’est que je vais poster tous les jours pour parler de mes demi journées. Parce depuis que je suis arrivé, c’est visite le matin et visite l’après midi. La faute a la ville qui est trop petite aussi, je perd pas assez de temps à voyager.

 

 

7 Réponses

  1. ils sont un peu crasseux les chats

    c’est intéressant car la geiko ne fait pas très asiatique malgré le maquillage, elle a des traits européens

    • N’importe quelle femme peut le temps de quelques heures se glisser dans la peau d’une geiko. Il suffit d’aller dans des boutiques spécialisé et de payer.

  2. je connaissais un peu l’histoire des geishas , qu’elle sont principalement de kyoto mais je ne connaissais pas leur nom geiko .

    Je peu meme te dire que leur profession est en voie de disparition , il en reste un peu plus de 200 de nos jours , mais des ecoles d’apprentissage ont ouvert . Leur apprenti s’apellent des maiko . Et comme tu l’a si bien dit , ce n’est pa une esclave sexuelle ou une parapepeticienne de luxe , mais une dame de compagnie et je sais pas si tu savais mais a l’epoque ( qui remonte a je sais plus quand dsl hihi ) , les geishas vendait presque systematiquement leur virginite , je ne sais plus le nom et la encore elle n’etait pas obligee de coucher malgre  » la vente  » .

    Sinon super le quartier .

  3. Les geisha c’étaient les idols de proximité de maintenant.
    Des prostitués quoi 😐

    Eh mais c’était à Kyoto qu’on avait vu le chat tricentenaire qui miaulait comme un crapaud !
    Ils font trop flipper les chats là bas…
    Je pense qu’ils sont encore pires que les chats de Nagoya

    • les chats des clodos sont plus propres que les chats des temples ! les chat nagoyiens restent les meilleurs.

  4. Bon Gion c’est sympa le printemps, il fait beau etc… Mais Putain c’est blindé de touristes ! On entend du mandarin, du cantonais, du français, l’anglais était même en minorité. Bref il y avait foule, c’était sympa mais pas facile pour faire des photos. Et la vue sur kyoto du parking du cimetière est magnifique à la tombée de la nuit. Le soleil se couche juste derrière les montagnes qui sont juste en face du panorama.

    • Il doit y avoir plus de touriste qu’en janvier ça c’est sur ! Tant que t’as pas des foules d’américains, ca va encore.

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