Zamami island

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Je me souviens avant mon départ, on pouvait voir dans le métro des pubs vous invitant, vous, pauvres usagers des transports en commun d’Île-de-France, à aller sur cette île paradisiaque qu’est Okinawa. Pour soutenir une accroche sans doute percutante (mais que j’ai oublié), on pouvait voir un visuel de plage au sable blanc et d’eau turquoise. Je connais ce genre de plage à Okinawa pour avoir pratiqué et je savais que les photos étaient à peine retouchées.

Comme je l’ai dit, cette année je suis en centre ville, loin des plages paradisiaques. Voulant quand même me baigner, j’ai testé une plage un peu à l’écart de la ville et ça donnait ça.

Sympa mais pas paradisiaque du tout. L’eau était quand même chaude mais on veut plus que ça quand on vient sur cette île ! Mais les plages de rêve sont vraiment loin vers le nord et plusieurs heures de bus m’attendent si je veux m’adonner à une glandouille en bonne et due forme.

A moins que je n’utilise le plan B. Le plan « Bateau » ! Okinawa est un archipel et comme tout archipel, les grosses îles sont habitées, les plus petites beaucoup moins. Ce n’est pas ce qui manque les petites îles en plus. C’est la meilleure solution que j’ai trouvé pour être hors de tout rapidement et simplement. Mon choix s’est porté sur l’île de Zamami pour une raison simple. Le port de départ est à coté de ma guesthouse et en cinquante minutes, je suis sur l’île. Par contre, c’est pas gratuit. 6 000 yens l’aller-retour, avec un départ à 9h et un retour à 17h20. C’est court mais ça peut être pire si vous prenez le bateau lent qui met 2h, part à 10h et revient à 16h !

Debout à 8h, je pars directement pour le port de Temari, histoire de trouver le guichet pour prendre mon billet et avoir un peu de marge. Le guichet se trouve dans l’immeuble du port, à côté d’autres guichets pour d’autres îles. Vous devrez remplir un petit papier avec votre adresse (celle d’Okinawa pour ma part), votre nom et votre âge. On vous demandera quel bateau vous voulez et combien de tickets. Très très simple.

Direction le port en suivant le plan fourni avec les billets. Remarque, c’est pas très loin donc des indications orales auraient suffi. Sur le quai, le Queen Zamami 3 nous attend. Pourquoi 3 ? Les deux premiers nourrissent les poissons ? Même pas peur ! On est pas en retard pour partir et je remarque vite que je suis pas le seul occidental du voyage. Un couple de quadragénaires et une famille dont la langue a des consonances slaves. Le bateau est vraiment rapide mais on ne ressent pas beaucoup le remous. Pour ceux qui auraient le mal de mer rapidement, sur une mer tranquille, c’était vraiment pas les montagnes russes.

A l’arrivée, je sais déjà où aller. J’ai étudié les plans de l’île et les plages à faire. Ce n’est pas une grande île mais je ne veux pas perdre de temps sur les routes et préfère profiter au max de la plage. Tout le monde ne semble pas avoir pensé à un itinéraire car je suis bien seul sur la route menant à la plage de Ama. Une petite plage où l’on peut avoir la chance de voir des tortues. Sur la route, je croise un chien mais dire qu’il n’est pas très réceptif à ma présence serait un euphémisme. En 10 minutes depuis le port, je suis sur la plage. Un panneau à l’entrée indique bien le comportement à avoir avec les tortues mais je n’aurai pas la chance d’en voir.

Par contre, je suis seul sur la plage et ça c’est plus que cool. J’ai l’impression d’être sur une île déserte et seul la présence d’une tente démontée de sauveteur/surveillant de plage me fait dire que ce n’est pas le cas. D’ailleurs, le sauveteur devrait déjà être là. Je vais pas le blâmer, au moins j’ai la paix. Dans l’eau, un filet délimite la zone surveillée et protégée des méduses. Les méduses de la région sont très douloureuses et assez nombreuses donc, je vais pas faire mon malin à nager n’importe où. Il fait super chaud malgré la brise marine. Il n’y a pas d’ombre et c’est bien dommage car quelques palmiers auraient rajouté au côté paradisiaque en plus de rafraichir le chaland. Il fait tellement chaud que j’ai l’impression que l’eau est froide.

Mais ce n’est qu’une impression car en 10 secondes chrono, je suis immergé et tellement biiiiieeeeen ! Toutes les mers et tous les océans devraient avoir cette température ! Et l’eau est tellement claire ! J’ai même pas besoin de retoucher la couleur des photos pour vous faire rêver ! Là, je goûte au paradis et je rentabilise par celle seule baignade tout mon séjour à Okinawa. Le sauveteur arrive enfin ainsi que le couple de quadragénaires et une famille de japonais venue explorer les fonds marins avec leurs masques et leurs tubas. Même avec eux, je prends mon pied à être la, à profiter du moment présent.

Mais midi arrive et j’ai faim donc retour vers le port et les restaurants. Je tourne un peu dans le village et rapidement, je trouve deux restaurants. Un tout blanc, tout neuf, tout classe avec une belle pancarte précisant qu’ici, on a une carte en anglais. Et à coté, un petit restaurant qui ne paie pas de mine, tout en japonais, avec que des japonais à l’intérieur. C’est celui que je choisis bien évidemment et tant mieux ! La serveuse parle anglais et le menu a des photos et est en anglais ! Le cadre est très sympa et la nourriture typique d’Okinawa. Je choisis les sobas d’Okinawa et le riz à l’encre de sèche. C’était très très bon, même si les sobas ne sont pas trop différentes des sobas classiques.

Le ventre plein, j’ai encore 4h de plage devant moi alors je vais en voir une autre, la plage de Furuzamami, à priori moins confidentielle et plus touristique. Soit, il faut tout voir et diversifier les plaisirs. En 15 minutes de marche j’y suis, en traversant parfois des décors dignes de Jurassic Park.

« N’allez pas dans les hautes herbes !!! »
La y’a un T-rex.

Ok, la plage est moins petite mais elle a quand même un sacré cachet ! Elle est presque plus paradisiaque de la plage de Ama en fait. Dommage que les transats et les parasols soient de sortie. Je serai pas tout seul, c’est sûr. J’y retrouve la famille slave ainsi que pas mal d’autres occidentaux. J’entends même du français.

Je me mets à l’aise, c’est à dire que je me mets torse nu et hop, à l’eau ! Elle parait encore une fois fraiche mais, autant ce matin l’eau n’était pas profonde et je me suis immergé volontairement, autant là, il y a un creux et en 2m, j’ai plus pied. Toujours aussi bien cette flotte ! En plus il y a des petits récifs plein de petits poissons. Même sans masque, l’eau est tellement claire que je les vois très bien. D’ailleurs un tout petit poisson me suis partout où je vais. Le genre de poisson qui mange les peaux mortes dans le concept « doctor fish ». Il est drôle à être là pour moi, gentiment et… IL SE FAIT BOUFFER PAR UN AUTRE POISSON !!!! OOOOOOH MON DIEU !!!!!! Mon petit poisson ToT

Je lézarde sur la plage pour faire mon deuil, avec une tonne de crème solaire et parfois mon t-shirt parce que ça cogne vraiment beaucoup. Les japonais ne s’y trompent pas. Soit ils sont hyper bronzés, soit ils sont en t-shirt. Je navigue entre les deux. Un moment donné, un homme me demande de le prendre en photo devant la mer, rien d’inhabituel donc. Et là, il me demande d’où je suis, blablabla, qu’il a vu mon tatouage, blablabla… C’était un prof de japonais qui parlait bien anglais et qui habite Osaka. On a pas mal discuté en fait donc c’était cool. Ça me fait plaisir de voir que les gens me comprennent quand je parle anglais. Ça rassure. Et puis, plus je parle, plus je parle facilement en fait ! Y’a pas de secret, il faut pratiquer !

J’ai glandé tout le reste du temps, entre soleil et mer et le temps a filé. Trop vite en fait. Je dois déjà retourner au port en vue d’un retour aussi rapide que l’aller.
J’ai bien fait de faire cette sortie à Zamami island. Si je devais changer des choses dans mon organisation à Okinawa, je ferais en sorte de venir avec une demoiselle parce que la plage c’est cool mais avec une belle demoiselle, c’est encore mieux (c’est un appel) et surtout, je passerais la nuit dans une des guesthouses de l’île, histoire d’avoir le temps de faire d’autres plages et de vivre un coucher de soleil bien classe.

Je vais être obligé de revenir une autre année avec ces modifications du coup…

5 Réponses

  1. Si tu savais comment il faisait beau à Paris, tu serai jaloux T_T

  2. tu fera attention, le décalcomanie que tu as dans le dos se décolle 😉

  3. Tu as un coup de soleil en forme de dragon dans le dos, chelou … Ou y a un mome qui a dessiné pendant que tu pionçais …
    On va t’envoyer notre météo tu feras moins le malin !!!

  4. Même pas tu en profite pour faire une dance cover de Ponytail to shushu ?
    De toute façon, aller à la plage sans Akari ou Nanako ça n’a aucun intérêt.

    Il y a des coins où il y a des vagues sur Okinawa ou les récifs cassent les vagues avant ?

    • j’avais oublié mon maillot de bain de pièces pour la dance cover :-/
      Et non pas de vague, les récifs cassent pas tout mais c’est pas vraiment des vagues qui arrivent.

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