Vie sociale

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Je m’y perds dans tout ce que je fais. Heureusement que j’ai pas prévu de faire beaucoup de choses précises pendant ce séjour parce que tout semble se chambouler constamment ! Sérieux, avant, je savais pas ce que c’était que d’avoir une vie sociale mais maintenant que j’ai un bon aperçu, je m’aperçois que c’est pas simple. A peine on pense à faire quelque chose que BIM, un message pour nous proposer autre chose ! Nan mais genre quoi ! Heureusement que la vie sociale des japonais n’est pas aussi bordelique… j’en parlerai peut-être un jour. Ah vous pensiez que c’était le sujet du jour ? Ah nan mais vous rêvez, je dois satisfaire mon égocentrisme !

Lundi dernier (oui je suis en retard), je devais voir Fukuda, un ami japonais fan d’idol, pendant un petit live de S/mileage au Sunshine d’ikebukuro. On avait prévu de manger ensemble après le live, vu que j’avais le temps. Le plan hyper simple, je vois pas où ça peut partir en couille.
Simplement avec un message le matin même d’une amie qui me propose une soirée franco-japonaise à Shinjuku le soir même… Oui comme celle que j’ai fait en aout !!! Normal, c’est la même soirée !!! Bon ok, on ira pour voir et pour rigoler, vu que maintenant je sais ce que ça donne.

L’event des S/mileage est cool. Ca fait super longtemps que je ne les ai pas écouté alors le groupe a un peu changé mais certaines chansons restent des bombes. Oui je parle de Suki-chan ! Cette chanson sera éternellement excellente en live !
A la fin du concert, je retrouve Fukuda et puisque je peux pas manger avec lui le soir, on décide d’aller prendre un café, avec un de ses amis. Bonne ambiance, on se parle en anglais, on discute de tout et le temps passe vraiment vite ! Ca fait plaisir de passer des moments simples avec des gens qu’on connait pas forcément beaucoup !

Je file donc à Shinjuku pour attendre mon amie et j’imagine déjà ce que sera la soirée : être un bout de viande parmi les requins, ça flatte l’ego mais ça peut être génant quand même. Mais je suis au courant donc, si j’en joue et si je prends ça à la légère, y’a moyen de s’amuser. Et puis j’y vais pas seul, ça aide.

On arrive vers 20h et, ô surprise, on croise des visages connus, que l’on a découvert à la soirée de Noël le samedi d’avant. Pourtant, on ne s’est pas consulté. Du coup, je suis vraiment pas perdu et c’est facile d’attaquer la soirée, de m’immiscer dans les conversations croisées entre amis francophones et japonais(es) parlant français. Pour faire rapide, c’était plus intéressant que la dernière fois. Déjà parce que ce n’était pas qu’une soirée drague déguisée. Bien sûr, il y en avait, faut pas se leurrer. Mais il y avait aussi des gens qui s’intéressaient vraiment à la culture française, la langue, etc. Comme une jeune femme qui voulait elle-même faire une soirée échange linguistique car elle ne pratiquait pas assez et voulait réunir les personne dans son cas, dans un cadre différent de la soirée en cour. Ou ce journaliste politique et financier qui avait appris le français à l’université et qui posait des questions de toutes sortes. Un mec totalement en dehors du mode « drague »… a moins que… non, bah non ! Bien sur que non. Vous n’êtes pas sérieux ! Vous êtes con des fois franchement…

Mais à côté de ça, il y a aussi l’aspect chasse. Ou l’aspect piège. Comme celui que m’a tendu un ami francophone quand il m’a sorti d’une conversation pour me jeter au milieu de 3 jeunes femmes, et de se barrer aussi vite. Bon bah, quand il faut y aller, faut y aller. Moi timide ? Oui… oui… mais je vais prendre ça pour un entrainement. Un genre de sociabilisation en mode hardcore accéléré. Un peu comme la « salle de l’esprit et du temps » dans Dragon ball. Dans ce genre de cas, on est content d’avoir un verre vide, prétexte à la fuite/pause/bouffée d’air au bar. Le risque, c’est quand même de se faire choper par quelqu’un au passage. Ce qui m’est arrivé donc.

Le japonais de 22 ans, étudiant en pharmacie, qui parle super speed, en mode timide/défoncé au crac, qui parle super vite dans un bon français (autodidacte comme l’espagnol, l’anglais et l’italien). Le mec énervant de base mais soit, soyons courtois et parlons. Bon en fait, il est relou, cherche un toit pour dormir en France en mars (je l’ai vu venir de loin) et finalement, le fait que je ne puisse pas l’héberger coupe court à la discussion.

Où était l’amie japonaise qui m’accompagnait, me demanderez-vous. Et bien elle fait sa vie car elle a aussi rencontrée des amis qu’elle connait. On se retrouve de temps en temps pour échanger un peu et chacun retourne à ses requins. Les miennes sont avec le vil français qui m’a jeté en pâture et ce dernier me dit très vite en français, pour que ces dames ne comprennent pas, que l’une d’entre elle est très intéressée. Ouais alors, on a parlé une heure seulement, toi t’es du genre à dire de la merde (mais pour le bien des autres) et moi, je suis pas en mode sérieux duuuuuuuu tout ! Donc ok c’est cool, c’est peut-être vrai même mais nan quoi.

Au final, la soirée se finit, je pars avec ces demoiselles, pas d’échange de coordonnées, mon amie va continuer la soirée avec ses potes et moi je rentre.

Voila le genre de journée « normale » que je vis depuis mon arrivée. Il y a des déclinaisons, des variantes, comme la journée « concert de Perfume – soirée de Noël à l’appart » avec des amies de Catycat, où j’écris mon article en rigolant avec tout le monde (excellente ambiance) et où je finis par partager ma chambre avec l’un d’eux. On a beaucoup rigolé et c’était cool ! Où bien la fois où en rentrant de la meilleure journée de mes vacances, j’ai un message de mon amie japonaise pour me proposer de venir manger avec elle le lendemain, avant que j’aille au concert des Passpo le soir. Ah nan merde, je suis bête, c’est aujourd’hui ça donc je l’ai pas vécu encore !

J’ai fait plein d’autres chose bien sur, comme la Tokyo sky tree (oui encore mais c’est à croire que les japonais ne vont pas voir cette tour) et le planétarium de la tour avec Michiru, une autre amie japonaise dont j’ai déjà parlé ici.

Mais la Sky tree, vous la connaissez et le planétarium… ouais je peux en parler à la limite. Je me souviens pas avoir mis les pieds dans un planétarium mais dans le doute, je ne serai pas catégorique. C’est le genre d’endroit où il ne faut pas aller si on a fait une bonne journée de marche parce que la position semi-allongé est plus que propice au sommeil réparateur. Surtout qu’il y a de fortes chances pour que le film que vous regarderez ait des musiques bien douces, bien calmes. Encore faut-il résister à l’introduction qui vous parle des constellations, dans un japonais parfait. Parfois, mes paupières étaient bien lourdes mais je voulais quand même voir l’un des 4 films proposés. Nous avons le droit a un voyage parmi des monuments reconnu au patrimoine mondial de l’humanité (ou un truc du genre), comme le Matchu pitchu, un temple en Indonésie ou le Grand bouddha de Nara, tout ça en 3D avec les commentaires certainement très intéressants. Le film dure bien 45 minutes donc vos 1 000 yens ne seront pas jetés à la poubelle mais qui sait si les autres films sont aussi bien foutu que celui que j’ai vu ?

Il y a aussi les illuminations diverses et variées, certaines très belles et d’autres juste bien. Sans parler des originales, comme celles de Tokyo station, dont le parvis s’est vu envahir par des rails multicolores surmontées d’essieux de train, agrémentés de fumé et de sons. C’est sympa mais ca ne vaut pas le spectacle de l’année dernière.

Et il est encore 4h du mat, c’est génial…

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