Hong-kong aka HK

Hong-kong, c’est la baie, c’est les bateaux, c’est les néons et c’est les enseignes au dessus des rues. Hong-kong, c’est un décors de cinéma à elle toute seule. Hong-kong, c’est « Blood sport ». Et Hong-kong, c’est la dernière étape de mon petit tour d’Asie. Pas si petit quand j’y repense en fait mais l’heure n’est pas à la conclusion. Je viens d’arriver merde ! Et j’ai eu aucun mal à arriver, avec mon avion Hello kitty d’EVA airline. Que voulez-vous ? On a la classe ou on ne l’a pas ! Après avoir attendu 30 minutes mes bagages, direction l’Airport express pour rejoindre la ville en 24 minutes (100 Hong-kong dollars qui nous font 10 euros) et enfin, une petite station de métro pour rejoindre notre nouvel appartement loué par Airbnb. Seb arrivera plus tard car, par soucis d’économies, il attérit à Shenzhen, la ville d’à côté. Atterrir la-bas est moins cher mais c’est une ville chinoise et il faut un VISA. Souvenez-vous que j’avais eu un VISA m’autorisant une entrée en Chine (à Shanghai) alors que lui avait pu avoir deux entrées.

Me voila donc dans notre petit appartement avec une vue plus que sympa, directement sur la baie. Que dire de Hong-Kong pour le moment… on se demande si on est vraiment en Asie en fait. Quand on regarde autour de sois, indubitablement, on y est. Mais si on ferme les yeux et qu’on écoute… ça parle pas mal anglais quand même. Normal quand on sait qu’ils apprennent l’anglais dès la maternelle. Sinon on parle cantonais, alors que c’est le mandarin qui est parlé presque partout, de Shanghai à Taipei. Je me disais bien que ça sonnait pas pareil à mon oreille ! Et il y a beaucoup d’occidentaux en comparaison des villes que nous avons faites ces dernières semaines. C’est réellement perturbant, d’autant plus que la ville ressemble à un cliché de ville chinoise, à un décors de film monté de toutes pièces.

Nan mais vous savez quoi ? Je vais faire comme d’hab. Visites d’abord et dans quelques jours pour la conclusion, je parlerai de la ville en détails. Vous verrez de vous même où je veux en venir je pense.

Le International Commerce Center (ICC) : C’est l’immeuble que l’on voit depuis notre fenêtre et comme c’est le plus haut de Hong-kong (484 m), il devait faire parti de notre collection de « plus haute vue du monde », commencée avec le SWFC de Shanghai et la Taipei 101 de Taipei. Comme ce fut le cas à Taipei, au pied de la tour est aménagé un centre commercial et toujours comme à Taipei, on se dit qu’on fera pas nos courses ici. Channel, Vuitton, Dior, Cartier et consort ne sont pas à porter de nos bourses. On semble être les seuls personnes à monter dans la tour, personne ne fait la queue à la billetterie. Pourtant, le caissier est bilingue, la norme dans cette ville apparemment. Avant d’arriver aux ascenseurs, il y a de la légère masturbation intellectuelle à base de « on est trop bien » mais ça reste léger. On est que deux dans l’ascenseur qui fait un peu boite de nuit. Arrivé au 100e étage (387m seulement, on a été habitué à mieux), on découvre l’immense espace dont dispose l’observatoire. On ne risque pas de se marcher dessus. 387 mètres, c’est amplement suffisant pour apprécier le paysage et quel paysage !

La situation géographique de la ville offre un panorama vraiment exceptionnel, entre la mer d’un côté, la montagne de l’autre et entre les deux, la ville morcelée et séparée par des bras de mer. Le temps n’est pas au grand soleil mais ce n’est pas gênant, au contraire presque. Les nuages sont bas et quand la pluie pointe le bout de son nez, on la voit arriver et passer sur nous, physiquement parlant. C’est impressionnant de se faire manger de la sorte par la nature.

La ville est à l’opposé de Taipei. Tout est en hauteur ici. Les immeubles ressemblent à des dominos et en pousser un ferait tomber tous les autres. Les  bords de l’eau sont les mieux lotis avec des constructions modernes qui s’illuminent la nuit pour proposer aux visiteurs un spectacle son et lumière, tous les soirs à 20H. En attendant, on profite du spectacle simple d’une belle vue, sans doute la plus belle vue urbaine que j’ai pu voir. Merci la géographie de la baie.

Mong kok : C’est le quartier qui vous montre comment est la ville de Hong-kong. 130 000 habitants au kilomètre carré, des pubs accrochées aux immeubles, des enseignes lumineuses, des ruelles piétonnes, des tonnes de boutiques en tout genre, des chanteurs de rue, tout ça mélangé dans un joyeux bordel parce qu’on est quand même en Chine, il ne faut pas l’oublier. J’imaginais Shanghai comme ce quartier en fait et finalement je suis pas déçu que la réalité me donne tort. Chaque ville a sa propre identité comme ça. Le quartier est très sympa mais le monde qu’il y a et la politesse/logique des gens me rappelle la France. On a envie de mettre un coup de Tazer à tout le monde. Ca ne gâche pas le plaisir quand même, heureusement. Les zones piétonnes ne sont pas très grandes mais pour une première bouffée d’air Hong-kongroise (je dis hong-kongroise si je veux !), c’est un bon début.

Symphony of lights : Sur le bord de la baie côté ICC a été créé une « Avenue des stars » de Hong-kong, sorte de walk of fame d’Hollywood, célèbre grâce à ses étoiles au sol. 101 star présentent soient en statue soit en étoile avec empruntes de mains. 101 personnes qu’on a absolument pas calculé parce qu’on attendait les illuminations de la baie à 20h et que le samedi soir, les places sont chères. En trouver une signifie ne pas la quitter avant la fin du show. La partie « lights » du show est classe. Déjà, la baie éclairée « normalement » est classe mais avec en plus les spots qui partent dans le ciel et les lasers, c’est encore mieux. La partie « symphony » par contre est un peu ridicule/rigolote. On dirait des musiques de jeux video, un peu caricaturale. Ca ne gâche rien mais ça ne rajoute pas non plus la petite dose de sensationnel qu’il manque.

Le grand bouddha : Pas de Chine sans Bouddha. Pas de Bouddha sans que j’aille le voir, surtout si c’est le plus grand Bouddha assis en extérieur du monde. A croire qu’il y a 20 000 catégories de bouddha pour avoir autant de record possible. Hong-kong est comme une ville état et de ce fait, elle est constituée de petites îles. Proche de l’aéroport se trouve l’île de Lantau, avec ses montagnes et au sommet de l’une d’elle (pas la plus haute malheureusement), le fameux bouddha. Pour y aller, on prend le Cablecar… c’est plus classe que « télécabine ». Comme on est moins pauvre que la plupart des gens, on prend un billet un peu plus cher pour avoir une cabine avec un fond transparent. L’ascension est assez longue alors autant avoir un peu plus de spectacle.

On survole tranquillement les montagnes montagneuses et les forêt foreu… pleine d’arbres avant d’enfin voir le Grand Bouddha. Autour de la statue, c’est un peu disneyland : des boutiques, des restaurants, un starbuck… touristique vous dites ? Si peu. Le Bouddha est classe par contre. J’ai juste l’impression de voir toujours le même, la seule variable étant le décors. Celui-là est joli donc tout va bien ensemble.

C’est le genre de visite qui n’est ni extraordinaire-génial-faut le faire absolument, ni nul-inintéressant- à fuir absolument. C’est une bonne visite avec un beau paysage et une ambiance un poil trop touristique. Notre ticket de cabine transparente nous a permis de zapper plus d’une heure de queue pour redescendre de la montagne donc, c’est un bon investissement !

Central district : Sur la rive en face de « l’Avenue des star » se trouve le quartier de « Central », du nom de sa gare. C’est ici que sont tous les immeubles illuminés de la « symphony of lights ». Et c’est un quartier super bizarre. Bizarre car il est rempli de très hauts immeubles mais que les rues sont toutes étroites. Imaginez les petites rues de Paris avec les immeubles de New-york. Le mélange marche bien mais en levant la tête, on a le vertige. Ca n’empêche pas de trouver plein de vie façon petit quartier, les restaurants et les magasins exhibant leur panneaux au dessus des routes. Ambiance décors de film donc.

Voilà pour les deux premiers jours de visite. J’ai un très bon feeling avec cette ville même si une tendance générale se révèle indubitablement : Hong-kong EST une ville internationale. A vous de deviner ce que cela implique, en attendant, on va passer deux jours à Macau, le Las vegas du coin.

ps : c’ets presque trop facile de faire de bonne photo dans cette ville !