Tokyo sky tree 2013

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11 mois après ma première visite dans les hauteurs de la plus haute tour du Japon, j’y suis retourné. La première fois, j’étais jeune et beau, emprunt d’un curiosité débordante et rassuré d’avoir du temps pour profiter. Aujourd’hui, je suis moins jeune et le temps passe de plus en plus vite. Ma curiosité elle, ne faiblit pas et c’est  afin de la satisfaire que je suis retourné à la Tokyo sky tree. Je voulais observer le coucher du soleil depuis le toit de Tokyo, passé du jour à la nuit et témoigner de ce passage avec quelques clichés.

Et je l’ai fait du coup. Contrairement à l’année dernière, je n’ai pas eu à prendre un ticket me demandant de revenir faire la queue 2h plus tard. Je conseille donc à tout le monde d’aller faire l’ascension en semaine plutôt que le week-end, hors vacance et jour fériée bien entendu.

©ismath

La file d’attente était rapide, comme souvent au Japon. Après avoir fait quelques building record en Chine et à Taïwan (plus haut point d’observation – 474 m – ouvert au public avec la Shanghai world Financial center et l’ascenseur le plus rapide du monde avec la Taipei 101), il était intéressant de redécouvrir les hauteurs d’une ville que je connais plutôt pas mal maintenant.
Déjà, je ne suis plus impressionné par la hauteur. C’est sur qu’après avoir fait 3 des 5 plus haut building du monde, n’être qu’à 350m de haut, ce n’est pas si impressionnant. Non, cette fois je ne suis pas monté à 450m mais même si j’y étais allé, j’ai déjà fait plus haut.

Je me rends compte d’ailleurs que définitivement, Taipei ressemble à une ville japonaise quand on compare les photos. C’est la première fois que je vois Tokyo en plein jour de si haut. Comme on pouvait s’y attendre, il y a encore un peu de brume de chaleur/polution/humidité. Rien de comparable à Shanghai mais on échappe pas à ce phénomène quand même. Le bon côté, c’est que l’ambiance de la ville prend un côté steampunk, entre le sale et le nostalgique avec cette couleur orangée. Le mauvais côté, c’est qu’on ne verra pas le Mont Fuji.

Comme la dernière fois, il n’est pas toujours facile de s’approcher des vitres (sales, merci le typhon). A cause de la foule venue aussi assister à la fin de l’astre de lumière mais aussi et surtout, à cause des scouatteurs photographes amateurs. Ceux qui campent devant les vitres pour prendre 10 photos avec leur téléphone de merde, lent, qui utilisent le flash et font des photos floues. On parle de vieux portables mais aussi de smartphones et de tablettes. Ce n’est pas tant l’objet que je critique que les gens qui ne savent pas les utiliser !

C’est fatiguant quand tu sais que toi, tu en as pour 15 secondes à faire tes réglages et prendre 5 photos avec des angles différents. Sauf si, comme ça arrive parfois, on te bouscule quand tu shootes. On mettra ça sur le dos des chinois et des coréens très présent ici. Impossible que ça soit ces pauvres jeunes femmes innocentes ou ces écolières si sages de toute façon.

©ismath pour les 3 photos

Le couché de soleil ne nous fait pas défaut et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça a de la gueule. J’aurais mis du temps à venir ici en plein jour, à la bonne heure et avec la bonne météo mais ça valait le coup d’attendre.

Côté soleil couchant, la foule se presse contre la vitre mais à quoi bon se battre alors qu’en levant les bras, je vois aussi bien avec mon appareil ? Kévin 1 – japonais 0.

Doucement, la nuit tombe et j’ai l’impression de prendre les mêmes photos que l’année dernière. Avec le recul, elles sont peut-être un poil meilleures mais avec mes objectifs et sans trépied, on ne fait pas de miracles.

Par rapport à l’année dernière, la ville m’est beaucoup plus familière. Ce n’est plus un amas de bâtiments, un enchainement de quartiers reliés par un méli-mélo de route. C’est un paysage que j’ai traversé à travers les saisons, sous tous les temps, à toutes les heures. Ce sont des souvenirs de lieux, de situations et de trajets. Ce sont des images vivaces, des polaroïds fixant des instants de vie. Des instants de ma vie et je suis capable de les placer sur cette carte en 3d taille réelle.

Je me doute que pour vous, ce ne sont que des belles phrases pour se la péter mais c’est réellement le sentiment que j’en ai. Ce que j’ai vécu dans cette ville, tout au long de cette année et des années précédentes, ça a accumulé une foule de souvenirs et tous sont de bons souvenirs. Je n’ai jamais vécu quelque chose de mauvais ici. Tokyo est définitivement associé à quelque chose de bien, à un bon sentiment, de bons évènements, des rencontres, des concerts, des sorties, les ami(e)s, etc. Et tout ça, je l’ai posé sur ce paysage, du haut de mes 350 m.

Ca parait tellement bête à dire comme ça… Mais c’est mon sentiment. Et pour mes deux dernières semaines, je compte bien rallonger cette liste d’instantanés heureux !

©ismath

3 Réponses

  1. Bon le cadrage n’est pas terrible (comme souvent :/) mais j’aime bien la dernière photo … Pour une fois que je prend pas une jeune femme en photo ^^ Façon ma réputation n’est plus à faire.
    Les conditions n’étaient pas facile pour faire de bonne photo de paysage. J’aime beaucoup la 6042 en contre-jour avec la mairie shinjuku en 2ieme arrière plan.
    Mon voyage dure que 6 semaines et il n’en reste 2 aussi, le temps passe trop vite. Les photo au coucher de soleil réveillent la nostalgie de ses instants trop éphémères au japon! Avant de partir je pensais que ça aller être long, à coté de mes 3 semaines en mars/avril, en fait non, ce n’est toujours pas assez long :/ Prochain coup je viens 3 mois ^^
    Depuis cet après midi là, il faut reconnaître que tu n’as pas perdu ton temps, tu as très largement amélioré ta connaissance des isakaya … hum … si tu t’en souviens.

  2. Le 450m avec ses lumières bleutées et ses vitres inclinées, c’est une catastrophe pour prendre des photos.

    Sinon, tu ne devais pas passer au Tokyo Game Show. Si oui, racontes nous.

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