Printemps à kyoto (Avril 2016)

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kyoto est sans doute la ville que je préfère au japon, surtout depuis que j’ai vraiment parcouru la ville en hiver 2013. Sa taille humaine, ses points d’intérêt et la proximité avec la forêt et la montagne m’ont séduit. Mais c’était l’hiver et même si le bon côté était une quasi totale désertification des lieux touristiques, le mauvais point était des paysages assez mort et un temps assez froid. Cette fois, je reviens faire visiter la ville à miyuki (qui ne la connait pas), pour voir comment est le printemps à kyoto.

La plupart des voyages commencent par le choix d’une destination et le choix d’un hôtel. Kyoto s’est imposé assez vite vu la masse de chose qu’on peut y voir en peu de temps, pour peu qu’on soit bien organisé. Je peux dire aujourd’hui sans prétention aucune que je connais bien la ville côté touristique (j’imagine que je ne la connais pas du tout côté « vie normale »), ce qui nous a fait gagner pas mal de temps.

Nous n’avons pas un budget illimité pour le logement et comme toujours depuis 2012, je ne regarde même plus les hôtels, je regarde directement airbnb. On a trouvé un petit appartement sans prétention mais avec le minimum d’équipement pour être confortable, à une station de train à l’Est de la gare de kyoto, ou 10 minutes en bus de la gare. C’est pas l’hyper-centre mais on gagne en budget ce qu’on perd en temps. Avec un JR pass, on paye pas le trajet Kyoto station -> appartement et avec le One day pass pour prendre les bus illimité (500 yens par jour), c’est presque gratuit en bus.

Nous sommes arrivé le mardi pour repartir le dimanche soit 4 jours plein dont un à Osaka. Court ? Naaaaaan ! Si on divise ses visites entre Est et Ouest de la ville, on passe d’une visite à l’autre en quelques dizaines de minutes, en bus ou parfois à pied.

Fushimi inari

Encore et toujours ce sanctuaire. A chaque fois, vous y avez le droit donc normalement, vous devez le connaître. Si ce n’est pas le cas, je me fais de l’autopromo et vous invite à aller voir mon article de 2013.

Si nous avons fait en premier le fushimi inari, c’est avant tout car c’est celui que miyuki voulait voir plus que tout. C’est vrai qu’il a une bonne réputation et qu’il est unique en son genre. En y allant assez tôt, on évite la plupart des touristes et la chaleur. Bien motivé pour faire le grand chemin, on a vite compris que finalement… non. Le petit sera bien. En partant, on comprend qu’elle sera l’ambiance général de kyoto au printemps : beau, un peu chaud et plein de touristes. Mais je reviendrai sur le cas des touristes plus tard.

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Tofukuji

Souvenez-vous ! Faites un effort un peu. Tofukuji était un des lieux qui m’avait laissé très mitigé, avec des parties payantes sympas et des parties gratuites plutôt oubliable. Je concluais en disant qu’au printemps et en automne, l’ensemble devrait être d’un tout autre acabit. (ici)

C’est tout à fait ça. Comme quoi je dis pas que des conneries.

Si les cerisiers ne sont plus en fleurs, ils sont au moins bien verts. La différence est flagrante avec la période hivernale. On est pas allé sur le pont mais on ne s’est pas privé du jardin sec, visité comme la plupart des temples, par des groupes scolaires. C’est vraiment plus vivant avec toute cette verdure. Maintenant je peux le dire bien fort. Selon moi, Tofukuji est un incontournable pendant la floraison des cerisiers et pendant les momiji en automne !

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Kiyomizu-dera

Certainement dans le trio de tête avec le ginkakuji et le kinkakuji, le kiyomizu-dera ne perd pas de son intérêt malgré les visites. Il est toujours en partie en rénovation mais il ne s’agit que de la partie d’où l’on prend les photos. D’ailleurs, sur cette partie, on voulait faire notre petite photo souvenir de couple mais il est hors de question de faire des selfies moches. On fait donc les choses à l’ancienne en demandant généralement à un autre touriste (à qui l’ont fait la même photo en retour. On crée le contact quoi !). Mais cette fois, à peine mon téléphone sortie (je sors l’appareil photo que pour les lieux que je découvre), un papy me le prend des mains en baragouinant en anglais et nous place pour faire notre photo. Cool me direz-vous, ils sont vraiment sympa ces japonais. On pensait ça aussi. Sauf qu’en regardant les photos, elles étaient mal cadrée, on ne voyait pas la terrasse et c’était de la merde. Il faisait ça avec plein de touriste en plus. On a demandé à quelqu’un d’autre et en une photo, c’était parfait.

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Higashiyama et Gion

La voie est toute tracée pour aller du Kiyomizu-dera à Gion en passant par le Yasakaginga. il suffit de suivre la voie piétonne. Le chemin est joli mais tellement moins que le soir quand le Kiyomizudera est fermé. Ca ne nous a pas empêché de flaner et de faire nos touristes.

Il était midi passé quand nous sommes arrivé à Gion et la faim nous tiraillant clairement le bide, on a cherché dans Gion de quoi nous remplir la panse. J’avais oublié que le coin est rempli de club « hot ». On a trouvé un petit restaurant qui fait uniquement des Oyakodon, au bord de la rivière, le genre d’endroit qu’on ne découvre qu’en lisant japonais et en osant pousser la porte coulissante. C’était bien sûr super bon.

Que dire de Gion si ce n’est que l’ambiance est cool et qu’avec un peu de chance, on y croise des maikos. Pas de chance pour nous ce jours-là.

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Ginkakuji – Pavillon d’argent

Un petit trajet en bus nous amène au Ginkakuji, au nord-est de la ville. Avec un peu plus de force et de courage, on aurait pu y aller a pied en passant par plusieurs temple mais on avait déjà pas mal marché. Le pavillon d’argent n’a pas bougé depuis la dernière fois. Toujours brun foncé, les tas de sable sont toujours là et le jardin est toujours mieux que celui du Kinkakuji (le pavillon d’or).

Voilà notre première journée de visite, bien rempli mais encore optimisable si on rajoute le Sanjusangendo entre le Tofukuji et le Kiyomizudera par exemple. En une journée, on fait facilement l’est de la ville.

Le second jour, il pleut comme jamais. La pluie de merde assez forte pour mouillé sans trempé mais qui ne s’arrête jamais.

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Arashiyama

j’ai déjà fait une vidéo sur cette partie de la ville donc sortez-vous les doigts du cul et allez la voir. Parce que cette fois on a été rapide avec une vue du pont et la forêt de bambou. La pluie n’a pas fait peur aux touriste et c’était casse couille.

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Suzumushidera

A la base on avait pas du tout prévu d’aller au Suzumushidera, mais vu qu’on avait beaucoup de temps à perdre avant d’aller au Kokedera, on a fait un détour de 20m pour voir ce temple que tous les gens dans notre bus allaient voir. Soyons clair, si vous ne parlez pas japonais, faites demi-tour. C’est un temple où l’on peut faire réaliser un voeu. On peut prier dans beaucoup de temple mais là, c’est différent, il parait.

En premier, on rentre en chaussette (c’est souvent le cas dans les temples) dans une grande salle avec de longue tables basses où un thé et un petit biscuit nous attendent. On s’assoie en seiza (position japonaise où l’on est a genou assis sur ses pieds. C’est assez douloureux et la plupart des japonais ne restent pas longtemps dans cette position).

Le prêtre principal du temple arrive et nous parle. Longtemps. Très longtemps. En tout cas, ça me parait super long car je ne comprends vraiment rien. Le prêtre est cool pourtant mais c’est loooooong. 2 françaises sont avec nous, sympa mais elle doivent trouver le temps long aussi. Miyuki nous expliquera à la fin de quoi on parlait mais c’était quand même long. Ensuite, on sort faire un tour de jardin (2 minutes) avant d’aller faire son voeu à la sortie, si on a acheté le petit bidule dans le temple. C’est une expérience que je ne conseille pas vraiment car le temple est super loin et que c’est une perte de temps pour les non japonais.

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Kokedera.

Ca, c’était le gros morceau de ce séjour à Kyoto. Explication : le kokedera est le temple des mousse. Un temple avec un jardin composé de plus de 120 types de mousses différentes. Longtemps ouvert au public, les mousses commençaient a mourir à cause du trop grand nombre de visiteurs. Dorénavant, il faut réservé l’entrée en envoyant un courrier au temple (en japonais ou en anglais à cette adresse : Saihoji Temple, 56 Jingatani-cho, Matsuo, Nishikyo-ku, Kyoto, 615-8286, Japan. Il faut préciser le nombre de personnes pour la visite, le nom et prénom de chacun, le jour désiré (autant mettre la période pendant laquelle vous êtes à kyoto) et votre adresse vous recevoir la réponse du temple. Il faut aussi joindre un coupon réponse international trouvable dans certaines poste ou sur leur site(https://boutique.laposte.fr/timbres,-beaux-timbres,-enveloppes-pre-affranchies/commande-de-cartes-et-d’enveloppes/coupon-reponse-international-doha/p/1113550). Ca permet au temple de vous répondre.

Ca parait compliqué et archaïque mais c’est simple et ça permet de faire le tri entre les gens motivé et les autres.

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Il est préférable d’arrivé en avance au temple car il y a quelques petites préparations. Après avoir payé, on nous donne un Sutra en kanji ainsi que ce même sutra avec les kanji largement éclaircis. On nous fait entrer dans le temple où sont installé de tout petits pupitres avec un pinceau et de l’encre.

Le but de l’exercice est de recopier ce très long sutra (qui est en fait un des plus court). Peu de temps après avoir commencer à recopier, 3 moines entre et récitent ce sutra, rythmés par un tambour en forme de boule. Si on est poli et qu’on sait lire, on peu s’arrêter et lire le sutra avec eux. Le sutra est récité trois fois avant que les moines quittent le temple pour nous laisser à notre exercice.

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Il nous a fallu 50 minutes à moi et miyuki pour tout recopier. C’est vraiment difficile de recopier certains kanji tout petits avec plein de trait, même si il suffit d’écrire sur le modèle. Normalement, chaque kanji s’écrit avec un nombre de coup de pinceau précis, pour être efficace et avoir un résultat propre. Bien sûr, je n’y connais rien en kanji donc c’était pas super beau.

A la fin, on écrit un souhait que l’on voudrait voir réaliser ainsi que son adresse et on prie en rendant sa feuille. On ne voit pas le temps passer quand on écrit, même si c’est difficile et qu’on est pas doué, comme moi.

Ensuite, on peut aller dans le jardin et découvrir toutes les nuances de vert que les mousses nous offrent. Les images parlent d’elles même.

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C’est vraiment une expérience particulière que je vous conseille de faire. Il y avait d’autre occidentaux et des français parmi nous donc les démarches à faire ne sont pas si difficile que ça à faire.

Notre second jour de visite s’est clôturé sur cette belle découverte. Le temps n’aidait pas, ajouté à quelques problème avec ma banque (comme d’hab en fait).

Le troisième et dernier jour réellement à Kyoto, nous devons voir 2 amies de miyuki et un ami dont j’ai déjà parlé ici, Skaree. Ce qui ne nous empêchera pas de faire nos touristes !

Kenninji

Nous retrouvons natchan au temple Kenninji, un temple proche de Gion dont j’ai déjà vu le jardin mais dont je ne me souviens pas être rentré. Encore une bonne découverte vu que ce temple qui n’a l’air de rien et vraiment super classe. Je pourrais presque dire qu’il représente mon idéal japonais en matière de construction. Je rêverais d’avoir une maison de ce style.

Au sinon, on peut y voir un célèbre paravent avec les représentations de Raijin, le dieu de la foudre et Fujin le dieu du vent. C’est super classe et j’adore ce style de représentation. En plus, les photos sont autorisées donc je ne me prive pas.

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Dans une autre salle, ce sont deux dragons qui sont peint sur les portes en papier coulissantes, dragon qui ressemblent vraiment à mon tatouage. Ils sont bien classes, forcément. Un petit jardin sec complète le cadre de ce temple. Enfin de la première partie du temple, car si on enfile des petits chaussons, on peut accéder à la seconde partie du temple, un petit bâtiment où l’on découvre ceci :

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Ca dé-fon-ce !

Ensuite on a rejoint sa seconde amie ayumi pour manger, aller dans un salon de thé (le matcha-yuzu tonic défonce) avant de les quitter pour retrouver Skaree au Kinkakuji.

Kinkakuji – pavillon d’or

Le pavillon d’or doit être en numéro 1 des lieux visités par les touristes. Je suis pas sur d’avoir vu beaucoup de japonais en cette fin d’aprem, mis à part miyuki, qui voyait pour la première fois cette œuvre. J‘ai déjà tout dit sur le kinkakuji donc je vais pas me répéter. Cette fois, la lumière de la fin d’après midi réchauffe le couleurs du lieu. Ca change un peu et c’est super beau.

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On a fini notre journée dans un izakaya à parler, boire et manger. Une bonne journée en somme.

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Je suis un peu long donc je raconterai la dernière journée, à osaka, dans un autre article, avec la conclusion de ces `5 jours.

4 Réponses

  1. c’est quoi ce que tu mange sur la dernière photo ?

    • la viande c’est de la peau de poulet grillée, il y a des tempura de poulet avec une feuille de shiso et de la sauce Ume et les trucs verts c’est des Edamame.

  2. super content de retrouver de nouveaux posts !
    vivement la suite !

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